LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

vendredi 29 février 2008

LES ESPACES VERTS D'ALFORTVILLE
Un constat et une analyse

La plaquette luxueuse de 32 pages du candidat Rouquet (vous savez, l'art de vivre...) consacre très exactement 4 lignes en page 5 et 1/3 de la page 7 aux espaces verts, soit 1,1 % de la surface totale des pages: c'est ridicule, mais c'est exactement à la mesure de l'intérêt que René Rouquet porte à ce problème, qui est pourtant profondément ressenti par les Alfortvillais, confrontés au manque de squares, de jardins et d'espaces de promenade.

Analysons d'abord l'état existant, dressons un bilan et enfin projetons nous dans l'avenir.

Le constat

Le recensement des espaces verts est le suivant, du nord au sud:
- rue Véron, le square Tony Garnier, coincé entre des hauts immeubles, un parking et une rue très empruntée : 750 m²,
- rue Véron, un futur square sur l’emplacement de l'ancienne gendarmerie: 820 m²,
- rue de Seine, en face de l'école Octobre, un fiutur square à l'emplacement de l'ancienne esplanade, réduite à 3490 m², amputés par une voie pompiers mais heureusement, déjà plantés de beaux arbres miraculeusement conservés,
- les allées piétonnes qui traversent les nouveaux immeubles Apollonia, agréables, entretenues mais pas suffisamment larges pour 2 810 m²,
- quai Blanqui, côté Apollonia : un square de 2 380 m², longé par une départementale au trafic incessant, mais combien de superficie perdue par rapport au dernier espace libre du nord de la ville, ainsi vendu aux promoteurs privés, sans doute plus de 20 000 m²,
- quai Blanqui, côté rue Jules Guesde, un terrain planté d’arbres et traversé par une allée très large, à l’ombre d’un petit immeuble de 17 étages… pour 5 210 m²,
- chemin de la Déportation, un square ancien, coincé entre un carrefour très emprunté et la ligne du RER D et des TVG… pour 1 350 m²,
- près de l’église Notre-Dame, un square rénové pour 3 300 m²,
- devant la mairie, le fameux square Camelinat : complètement rénové, arbres centenaires abattus compris, pour la modique somme de 1 million d'euros… pour 3 000 m²,
- au centre, sur la rue Paul Vaillant Couturier, un coin « pause » de 35 m² (on n'oublie rien),
- vers la gare, rue des Camélias, un « projet » de square sur un terrain communal, là où se dressait une belle maison qui aurait pu servir de lieu de rencontre, dans un terrain de 300 m²,
- toujours vers la gare, à l’angle de la rue Emile Zola et de la rue Joffrin, deux rues à grande circulation, une bande de 1 200 m²,
- au centre, côté Seine, le « Parc », comme le candidat-maire aime le nommer dans sa plaquette, pour 12 535 m², mais nous y reviendrons,
- au sud, le square Chantereine, près des Alouettes : très bel aménagement pour 3 950 m²,
- toujours au sud, les différents espaces verts au milieu des immeubles du Grand Ensemble, propriété privée ne pouvant être décomptée,
-dans ce même secteur, place de l’Europe, deux squares (dont un avec une pataugeoire dans les années 1950… avant la construction de la piscine) pour 1 200 m²,
- tout au sud, le « Parc des sports », le long de l’autoroute A 86… Le bon air quand les sportifs courent après le ballon, ovale ou rond… ou sur la piste. Au lieu de le placer un peu plus vers la ville, près du cimetière communal, le long du chemin de la Digue: non, les élus n’y avaient pas pensé ! Le tout étant réservé aux activités sportives ne peut être décompté comme espace vert ouvert au public. Il est vrai que lorsque le promeneur est là, il a intérêt à se rendre au parc interdépartemental de Choisy-le-Roi.

Revenons au "Parc", promesse électorale serinée depuis 20 ans par le maire-candidat, situé le long du quai Blanqui, où un flot de véhicules digne d’une nationale circule toute la journée. Il est divisé en trois parties :
- le long de l’écluse, une promenade dont l’aménagement n’a pas été fait ni payé par la Commune mais par le Conseil Général (le département) sur des terrains appartenant aux Voies Navigables,
- la partie centrale que le département avait aménagé en véritable terrain de jeux dans les années 1985 - 1990 et que la commune a laissé se dégrader, de jour en jour, quasiment à l’abandon, sans aucun (ou très peu) d’entretien, au point qu’il a fallu enlever il y a bien longtemps les jeux devenus dangereux… De plus, la butte de terre, dans ce petit espace, provient du creusement des bassins de la première piscine, en 1970 ( ?) et laissée là, comme çà !
- la troisième partie, au nord du trou béant de la future piscine, où se trouvait le terrain de boule lyonnaise (terrain couvert), et lui aussi, laissé tel quel depuis… 50 ans !

Le bilan

Voilà, j’ai fait le tour de la ville en évaluant la superficie de chaque « espace vert ». Total : 42 590 m², en ayant la gentillesse de comprendre les projets en "construction (!) pour reprendre la terminologie de Monsieur Rouquet...

Pour 42 800 habitants, cela fait 1 mètre carré par habitant. La préconisation de l'UNESCO est de réaliser 10 mètres carrés par habitant dans les centres urbains: c'est d'ailleurs le chiffre de Paris.

Cette impression de manque d'espaces verts ressentie par tous les Alfortvillais est une réalité. Réalité qui semble échapper au candidat Rouquet puisqu'il déclare en gros caractères dans sa plaquette: "Alfortville respire mieux". Il se moque du monde.

Pour en terminer avec le bilan de Monsieur Rouquet, un petit mot sur un projet, prévu au Plan d'Occupation des Sols, qui n’a jamais vu le jour : une « liaison douce » sud-nord devait être créée, par une suite de « traverses » depuis le quai de Marne jusqu’à la rue Traversière, tout près de la rue Victor Hugo, entre la rue Véron et la rue Paul Vaillant Couturier. Elle aurait permis d’aller à pied ou à vélo, à l’écart de la circulation urbaine, du nord au centre ville… Mais là aussi, le choix du maire a été autre: il l'a enterrée dans l'assiette foncière vendue à des promoteurs privés… Du béton, toujours du béton...

Et quel projet pour CONFLUENCE 2008 ?

Vous en trouverez le détail dans le message "Le programme de CONFLUENCE 2008 - Des engagements pour les Alfortvillais" au paragraphe Environnement - Espaces verts (lien).
LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION
Les derniers secrets de Polichinelle

Et pendant ce temps-là à Créteil, au sein du cabinet de Laurent Cathala (pas celui de la Communauté d’Agglomération de Plaine centrale, cabinet fantôme sans pouvoir, mais celui de la ville), les grandes manœuvres battent leur plein. Le directeur général des services, Francis Pintiau, malgré ses bons et loyaux services, vient d’être débarqué, pour être remplacé, à partir du 2 mai 2008, par Michel Camy-Perret. Car Laurent Cathala raisonne pour le poste de président de l'Agglo comme René Rouquet pour le poste de maire d'Alfortville: il anticipe le résultat des élections et prend des décisions importantes qui ne seront effectives qu'après le vote. Quel mépris pour les électeurs !

La mission de Michel Camy-Perret, homme à poigne, très proche de Laurent Cathala, est en effet de mettre en place, à court terme, une tête unique pour la ville de Créteil et la Communauté d’Agglomération. Michel Camy-Perret reprendra donc aussi prochainement les fonctions du DGS de l’Agglomération. Les ressources humaines, les services techniques et les finances pourraient également être «mutualisées» rapidement.

Si le moteur de Laurent Cathala était le gain de quelques salaires ou s’il était gêné par les postes qui doublonnent, cela se saurait: ce n'est pas un hasard si l'Agglo avec ses 750 postes est la plus grosse de France... en effectif.

Sous couvert d’économie et d’efficacité, l’objectif de la «mutualisation» est une mainmise totale de Créteil sur l’Agglo. A ce stade, la notion d’intérêt communautaire, qui n’était d’ailleurs pas respectée (voir les précédents articles de Confluence à ce sujet dans l'onglet jaune en haut de page), ne sera plus qu’un concept très abstrait, à mille lieues de la réalité.

Le drame de la Communauté d’Agglomération, c’est que, malgré son budget pharaonique (130 millions d’euros – dont 90 consacrés à son simple fonctionnement - contre 72 millions pour la commune d’Alfortville – dont 13 affectés au projet de piscine…), personne ne la connait et ne sait véritablement ce qu’elle fait. Beaucoup d'Alfortvillais n’en soupçonnent même pas l’existence.

C’est pourtant à l'Agglo que se décide (ou plutôt que devrait se décider) une grande partie de l’avenir de notre ville (développement économique, propreté urbaine, transport, voirie «d’intérêt communautaire », etc.). On en est très loin pour l’instant…

René Rouquet n'a pas fait pas grand-chose pour corriger le tir, à part se rendre compte, à 20 jours des élections, 7 ans après avoir transféré les compétences de nettoyage à l’Agglo, que les rues d’Alfortville sont sales… Il est vrai que l’Agglo offre des places confortables et les indemnités de mandat sont plutôt généreuses. Le programme de notre maire sortant - candidat n’envisage d’ailleurs aucun changement à ce sujet: en 32 pages de plaquette, pas une fois le mot Agglo n'est écrit !

QUELS SONT L'ANALYSE ET LE PROGRAMME DE CONFLUENCE 2008 SUR LE PROBLÈME DE L'AGGLO ?

L'hégémonie grandissante de Créteil dans l'Agglo tend à transformer les deux autres communes en vassales sans pouvoir, tout juste bonnes à apporter leur taxe professionnelle. Cette dérive continue n'a jamais été combattue par René Rouquet, dont la personnalité était bien trop pâlichonne pour s'opposer à celle de Laurent Cathala. Assistez à un Conseil d'Agglo et vous comprendrez...

Les grandes manoeuvres prévues par l'actuel président de l'Agglo pour le mois de mai prochain seront une nouvelle étape dans la mise sous tutelle d'Alfortville, sous l'autorité d'un directeur de services de la ville de Créteil. Ceci est inacceptable.

Aujourd'hui, les Alfortvillais se trouvent devant une alternative puisque les conseillers qu'ils éliront pour les municipales désigneront les conseillers qui siègeront à l'Agglo, sans proportionnelle, pour les 6 ans à venir.

Les Alfortvillais peuvent envoyer l'équipe de René Rouquet à l'Agglo: un troupeau de moutons qui se laisseront tondre la laine sur le dos sans broncher, derrière leur maire, comme ils l'ont fait depuis 7 ans. Et ne protesteront pas de la saleté des rues d'Alfortville, ni du déséquilibre des subventions, ni du financement vertigineux d'une ligne de métro qui ne profite qu'à Créteil, ni...

Ou les Alfortvillais peuvent envoyer une équipe déterminée à lutter pour garder le contrôle des impôts payés par les Alfortvillais et qui sont versés à l'Agglo. Si la négociation ne suffit pas, les moyens juridiques existent pour contrer la tendance hégémonique de Créteil, délibération après délibération. Mais Laurent Cathala, politique habile, trouvera peut-être plus sage de divorcer à l'amiable et d'aller chercher ailleurs de quoi agrandir son pouvoir....

Quoiqu'il en soit, il est stupéfiant de constater qu'AUCUNE liste autre que CONFLUENCE 2008 ne parle de l'Agglo dans son programme, excepté l'extrême gauche.
Pour les socialistes, ce n'est guère étonnant puisqu'ils ont déjà accepté le joug de Créteil.
Pour le Modem, leur conseillère actuelle a depuis longtemps rejoint les socialistes dans leur soumission et pour elle "tout va bien, n'en parlons pas".
Pour l'UMP, ont-ils seulement conscience que l'Agglo existe ? On peut se le demander...

POUR QU'ALFORTVILLE SOIT RESPECTÉE DANS L'AGGLO,
UNE SEULE LISTE: CONFLUENCE 2008.
LE QUARTIER DU GRAND ENSEMBLE ET SES ALENTOURS
Un de nos projets pour donner un avenir à Alfortville

La “Lettre aux Alfortvillais” vous expliquait les raisons de notre candidature. Depuis, nous avons dialogué avec vous. Nous vous avons écouté. Vous nous avez fait part de vos problèmes. Aujourd’hui nous vous proposons un programme d’action pour votre quartier.
Catherine de RASILLY


L’analyse de la situation actuelle du Grand Ensemble

Le Grand Ensemble est isolé de la ville, enserré entre la voie ferrée et la zone d’activités des anciens docks. Ses accès limités en font un espace oublié et à l’écart.

Les habitants des résidences constatent tous les jours l’abandon des espaces extérieurs et la détérioration continue de leur cadre de vie. Les poubelles sont exposées à longueur de journée, les décharges à ciel ouvert ne sont pas dégagées, les jeux d’enfants disparaissent peu à peu, le centre commercial est en décrépitude et se vide de ses magasins, les épaves ne sont pas enlevées. Le réseau d’assainissement est dans un état déplorable, ce qui provoque des reflux nauséabonds, malgré les interventions répétées des camions de vidange.

La situation juridique du Grand Ensemble est complexe. Les différents bailleurs sociaux (OHSA, OPAC 94, Logirep,...) et les copropriétés privées sont réunies dans un syndicat commun, l’ASGE, où chacun pratique l’immobilisme.

Que vous propose l’équipe sortante pour les 10 ans à venir ?

La réponse est dans le Plan Local d’Urbanisme qui a été soumis en décembre dernier à l’enquête publique. Elle est simple: le maire actuel estime que deux “circulations douces” (passages piétons et vélos vers la rue Étienne Dolet) sont suffisantes. Ce n’est évidemment pas à la hauteur des problèmes que vous rencontrez chaque jour: c’est la simple continuité de l’inaction de l’équipe sortante. C’est la continuité de ce que vous vivez depuis 20 ans. Par exemple, depuis sa construction il y a plus de 40 ans, le cours Beethoven n’a fait l’objet d’aucune rénovation, alors qu’un million d’euros a été dépensé pour la place de la Mairie depuis la dernière élection !

Ayant eu connaissance de notre projet, René Rouquet a soudain sorti de son chapeau et inscrit dans sa luxueuse plaquette , au dernier moment, une "étude pour l'évolution des jardins d'Alfortville". Une étude dans les 6 ans à venir ? Un point, c'est tout. Donc rien de concret pour les 6 ans à venir....

Et pourtant votre quartier a un grand potentiel !

Votre quartier mérite une vision d’ensemble

Le Grand Ensemble doit être relié au reste de la ville. Il faut l’ouvrir sur la rue Étienne Dolet en intégrant l’ensemble de la zone d’activités dans un vaste plan d’aménagement. Interrogeons-nous sur la présence de telles activités en pleine ville, alors qu’elles génèrent de graves nuisances (passage des camions, aspect industriel).

C’est en élaborant un projet global pour l’espace qui va de la voie ferrée à la rue Étienne Dolet que votre cadre de vie pourra être amélioré.

Les espaces communs de votre quartier méritent d’être aménagés et entretenus.

La situation juridique actuelle a montré son inefficacité dans la gestion des espaces extérieurs du Grand Ensemble. Il est nécessaire que ceux-ci soient rétrocédés à la mairie, qui en redéfinira l’aménagement et en assurera l’entretien.

Nous y créerons des espaces de jeux. Nous rénoverons les parcs de stationnement et redéfiniront la voirie selon un plan de circulation en concertation avec vous, avec de nouveaux accès et un maillage complet de voirie piétonne et cycliste.

Tout cet aménagement sera précédé par la remise à neuf du réseau d’assainissement en système séparatif. Dans le cadre du développement durable, la récupération des eaux de toiture permettra l’arrosage des espaces verts.

Un nouveau système de collecte des ordures ménagères sera mis en place par l’installation de bennes de grande capacité, entreposées dans des locaux clos et couverts. Les containers des résidences pourront ainsi être vidés à tout moment, sans contrainte horaire et sans stationner sur l’espace public.

Votre quartier mérite un centre de vie

Le transfert des activités industrielles permettra d’aménager un centre de vie, véritable centre ville pour la partie sud d’Alfortville. Les commerces existants actuellement y trouveront leur place dans une galerie marchande moderne et agrandie, mieux située et ouverte sur la rue Étienne Dolet et l’ensemble du quartier.

Des équipements collectifs (crèche, halte-garderie, nouvelle poste, nouvelle mairie annexe, maison de quartier, espace pour les jeunes) y trouveront aussi leur place.

Ce projet doit être le vôtre: il mérite d’être élaboré avec vous

Nos projets pour l’ensemble de la ville reposent sur la démocratie participative, et en particulier sur la concertation avec les habitants au sein de Conseils de quartier.

L’importance de notre programme pour le Grand Ensemble et ses alentours justifie la création d’un Conseil qui lui soit totalement dédié. C’est le rendez-vous que nous vous proposons dès le 3ème trimestre 2008. Cette concertation permettra d’inscrire l’aménagement décidé dans le futur Plan Local d’Urbanisme.

POUR DONNER UN AVENIR À VOTRE QUARTIER,
VOTEZ CONFLUENCE 2008

jeudi 28 février 2008

LA LOI SUR LA LAÏCITÉ ENFIN APPLIQUÉE À ALFORTVILLE
Les dernières manoeuvres du candidat Rouquet


Les derniers jours du mandat du maire sortant nous livrent le triste spectacle d'un homme aujourd'hui acculé à faire "machine arrière toute", après que son obstination et son orgueil l'aient conduit à tenter de justifier pendant 7 mois des décisions illégales.

Vous pouvez prendre connaissance de l'historique de la construction, aux frais du contribuable alfortvillais, du lieu de culte rue de Nice en cliquant sur l'onglet jaune Mosquée en tête de page. Nous n'évoquerons ici que les évènements des 15 derniers jours.

Lors du Conseil Municipal du 14 février 2008 (il y a 2 semaines seulement!), en réponse à une question de Catherine de Rasilly sur la demande expresse de Monsieur le Préfet de voir annuler une délibération sur une subvention illégale à l'Association Musulmane, le maire sortant a fait cette réponse: "Je conteste la décision de Monsieur le Préfet. Je le lui ai fait savoir. Nous sommes en train d'en parler avec ses services." Du genre: j'ai raison et il a tort, point barre.

La "contestation" a tourné court car, 10 jours après, le maire sortant envoie un mémoire au Tribunal Administratif de Melun, dans le cadre du recours engagé par Catherine de Rasilly au sujet de la convention d'occupation du bâtiment municipal de la rue de Nice par cette même association. On y lit :"La collectivité souhaite l'abroger (NDLR: la subvention) au prochain Conseil Municipal qui se tiendra au mois de Mars 2008. Par ailleurs, la convention liant la Commune à l'association AMA va également être abrogée lors de ce même Conseil."

Il aura donc fallu 7 mois au candidat Rouquet pour reconnaître qu'il a tort. En arrière toute, car il y a de la condamnation dans l'air ! Ce serait fâcheux... Et attendons-nous à un des fameux tours de passe-passe de René Rouquet, dont il a le secret, avec la présentation de nouvelles délibérations...

Un fait important doit être porté à la connaissance des électeurs alfortvillais: lors du vote de la subvention, dont l'illégalité patente avait été dénoncée auparavant par Catherine de Rasilly lors de son intervention, les représentants du Modem, de l'UMP et du CCSA ont rejoint les godillots de la majorité et voté "pour", en violant ainsi la Loi de 1905 ! Seule Catherine de Rasilly a voté "contre".

C'est l'action solitaire, mais déterminée, de Catherine de Rasilly qui a permis que la loi de 1905 soit enfin respectée à Alfortville.

Après cette reculade du candidat Rouquet, débandade cachée désespérément au dernier Conseil Municipal en raison de la proximité des élections, dans un but évident de tromper l'électeur, 3 conclusions s'imposent:
- le candidat Rouquet ignore superbement les élections, donc l'avis des Alfortvillais, puisqu'il indique au Tribunal Administratif qu'il décide déjà, seul, de ce qui sera voté dans un Conseil Municipal de mars prochain (cela prouve également le mépris qu'il a, dès à présent, de l'avis des personnes qui sont sur sa liste...),
- parmi les 16 premiers de la liste, 15 sont des sortants godillots, hier prêts à voter n'importe quoi, même des décisions illégales, et qui demain voteraient à nouveau n'importe quoi s'ils étaient élus (est-ce à de telles personnes que les Alfortvillais doivent confier la gestion de la Commune ?),
- il n'existe aujourd'hui qu'une seule véritable opposition au maire sortant: CONFLUENCE 2008.
UNE CERTAINE IDÉE D'ALFORTVILLE ?
PAS LA NÔTRE...


Les Alfortvillais ont eu droit à une luxueuse plaquette de 32 pages dans leur boîte aux lettres. Elle fait la promotion du candidat René Rouquet et prône "l'art de vivre ensemble".

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'art de vivre ne commence pas par celui d'écrire parce que la lecture de cet opus est assez indigeste et rébarbative, tant dans l'interminable longueur du texte que dans le fond de celui-ci, qui reprend l'inégalable style ampoulé du BMO. Curieuse coïncidence...

Bref, CONFLUENCE 2008 a ressenti que les Alfortvillais, découragés après avoir feuilleté quelques-unes des nombreuses pages, éprouvaient le besoin d'un guide de lecture qui leur résume les grandes lignes du bilan du maire sortant et de son projet. Voici ce guide.


LES 30 ENGAGEMENTS DU MANDAT 2001 - 2008 :
75 % n’ont pas été tenus par René Rouquet


Lors du Conseil Municipal du 14 février, René Rouquet s’est déclaré très satisfait de son bilan et a annoncé une réalisation à 95 % de son programme de 2001(voir la transcription exacte de son intervention). Grossier mensonge ! Sur les 30 projets concrets relatifs à l’action municipale, 7 opérations seulement ont été menées à bien, soit moins du quart (voir l’analyse détaillée, opération par opération).

Citons parmi les 23 projets “perdus de vue”: la réhabilitation de la piscine, la rénovation de la maison des jeunes, la création de nouvelles salles de sports, la construction de nouveaux espaces pour la petite enfance, l’aménagement du Terre Plein de l’Écluse, la mise en place d’un plan de circulation et de stationnement, le réaménagement de la place du Petit Pont, la rénovation des espaces extérieurs du Grand Ensemble... Rien que ça...

Tous ces projets, René Rouquet vous les promet à nouveau aujourd’hui pour la période 2008-2014. Promettre la même chose tous les 6 ans, il nous a avoué, lors de ce Conseil (voir la transcription exacte de son intervention), l’avoir fait souvent depuis 20 ans. Alors pourquoi se gênerait-il ?

ET CE QU’IL A FAIT, EN ESSAYANT DE LE CACHER...

La rénovation d’une future maison à Ochagan, au futur usage inconnu (BMO 121, page 7).
La construction illégale (loi de 1905) d’un lieu de culte rue de Nice pour 900 000 €.
Les voyages de jumelage, devenus séjours touristiques pour quelques privilégiés.
La construction par l’OHSA de logements sociaux à Limeil-Brévannes, Athis-Mons, ...

SON PROJET ? Après “le bonheur partagé”, slogan de 2001,
voici “un art de vivre ensemble”, boniment de 2008.


UN PLAN D’URGENCE "RUES PROPRES" ?
On se moque des Alfortvillais...


Pendant 20 ans de mandat, René Rouquet nous a affirmé qu’Alfortville était sale
parce que les Alfortvillais étaient sales. A 20 jours des élections, s’apercevant
que ce discours n’est pas crédible, René Rouquet retourne sa veste, sonne le
tocsin et veut mettre en place un plan d’urgence. Mais comment ? Ayant abandonné
les cantonniers, les points d’eau nécessaires au nettoyage des trottoirs et caniveaux, ayant abandonné la compétence du nettoyage à la Communauté d’Agglomération, il n’a plus aucun pouvoir. En 2000, il a signé sa propre incompétence... La solution consiste à reprendre cette compétence. Pour cela, il faut sortir de l’Agglo, et pour cela, il faut changer les hommes....

LE DOUBLEMENT DE LA SURFACE RÉSERVÉE AU TISSU PAVILLONNAIRE ?
Mais comment ? René Rouquet vient de proposer officiellement le contraire...

Promesse de doublement faite en maintenant le taux actuel du logement social à plus de 40 % !
Il faudrait donc construire des maisons individuelles sociales, ce qui est strictement impossible en raison du coût des terrains. Un engagement voué à ne pas être respecté, puisque, dans son projet de Plan Local d’Urbanisme, recalé à l’enquête publique, il propose, exactement le contraire: bétonner les quais et les rues principales par des immeubles en hauteur.

LA VOIRIE RÉAMÉNAGÉE EN CONCERTATION AVEC LES RIVERAINS ?
René Rouquet n’a jamais demandé son avis à personne...

Les riverains des rues Lafayette, du 14 Juillet, du boulevard Carnot, du Groupe Manouchian, entre autres, apprécieront la façon dont ils ont été “concertés” lors du mandat qui s’achève... Tout comme les commerçants des places de la Mairie et Atcharak, dont les chiffres d’affaires ont subi une sérieuse baisse avec les réaménagements ... Ou les amoureux du kiosque de la Mairie... Pour engager une vraie concertation, mieux vaut changer les hommes... Et au rythme des réalisations du mandat précédent, certaines rues défoncées devraient encore attendre 20 ans...

LE RÉSEAU D’ASSAINISSEMENT: UN BIEN PRÉCIEUX ?
Non, un état catastrophique

René Rouquet ose affirmer à ce sujet que “la ville est riche d’un patrimoine invisible”. Grossier mensonge: 95 % du réseau n’est pas aux normes européennes qui vont devenir obligatoires (séparation des eaux pluviales) et les travaux entrepris actuellement n’en tiennent pas compte (rue Raspail). L’état général est déplorable (refoulements récurrents au Grand Ensemble et chez les particuliers).

UN PLAN DE CIRCULATION ET DE STATIONNEMENT ? L’Arlésienne...

Engagement non tenu du mandat précédent: aucune ébauche de plan en 7 ans, l’abandon des pistes cyclables prévues car jugées “dangereuses” (voir l’exemple du boulevard Carnot). Comment croire à une conversion si soudaine, à 20 jours du scrutin ? Pour changer de politique urbaine, changer les hommes...

LA POLICE DE PROXIMITÉ ? C’est pas moi, c’est l’État !

René Rouquet a clairement indiqué, lors du Conseil Municipal du 14 février, qu’il refusait de créer une police municipale. Autrement dit, il ne veut rien faire.

DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS DE QUALITÉ ? Une péniche ...

Une piscine ? C’est la moindre des choses pour une ville de 43000 habitants. L’incurie de René Rouquet aura laissé les Alfortvillais 5 ans sans piscine, et c’est un minimum. N’importe quel homme politique digne de ce nom aurait démissionné: pas lui...

Un centre administratif ? En fait, l’achat coûteux des locaux de la Sécurité Sociale. Après
la vente d’un bâtiment de l’école Victor Hugo il y a 3 ans, le total de ces 2 opérations se solde par une ardoise de plus d’un million d’euros. A qui cela a-t-il profité ?

Aucun projet concret (enfance, personnes âgées, solidarité, santé, enseignement) pour accompagner la croissance démographique depuis 10 ans, ni celle à venir ? Si, une péniche: voilà le projet ambitieux de René Rouquet pour les Alfortvillais...

RENÉ ROUQUET PROMET LA LUNE... il n’est pas prêt de l’attraper...
Le pont sur la Seine: ouvrage d’État à l’horizon 2020-2030... L’augmentation de la fréquence des passages sur le RER D : il ne s’agit que d’une hypothèse qui pourrait être mise en œuvre au mieux en 2012... Orbival : ouvrage d’État et de Région pas avant 2020...


Et le projet de CONFLUENCE 2008 ?

Nous aurions préféré pouvoir vous présenter plus tôt notre projet.
Malheureusement, nous nous sommes rapidement aperçus que les premiers éléments que nous avions donnés avaient été copiés aussi mal que rapidement. Par exemple, l'aménagement de la zone artisanale "Les Jardins d'Alfortville" en l'intégrant dans une vaste rénovation des espaces extérieurs du Grand Ensemble est un projet qui figure dans la plaquette, mais pourtant rien n'avait été prévu dans le Plan Local d'Urbanisme présenté par René Rouquet
il y a quelques semaines et retoqué...

Vous découvrirez donc l'ensemble de nos projets pour les Alfortvillais dans les jours qui viennent.

mercredi 27 février 2008

ARRÊTE NÉNÉ !
Le message "brut de décoffrage" de Dédé au maire sortant d'Alfortville


Arrête NÉNÉ ! T'as chouré l' costard à Douillet, les berges de la seine, c'est trop large pour tes endosses.
T'as pas mis une thune, c'est le conseil général qu'a aligné les talbins pour sa réalisation. En plus t'as pas voulu mettre les pognes dans tes fouilles pour la présenter aux Alfortvillais.

Alors! Nous cloquer ça sur tes panneaux électoraux pour nous faire croire que c'est ton oeuvre, ma parole t'as l' blaire à Pinocchio.

mardi 26 février 2008

L'AFFICHE DE CONFLUENCE 2008

Vous la voyez depuis quelques heures sur les panneaux officiels.


Ce qui s'est passé dans la nuit de lundi à mardi

La plupart des affiches apposées par notre équipe dans le canton nord, aussi bien pour les élections municipales que cantonales, ont été recouvertes, dans le début de la nuit de lundi à mardi, par des dessins et annotations dont nous vous laissons imaginer la forme et le contenu.

Heureusement les auteurs de ces actes ont été identifiés par des passants (voir le commentaire de Robert). Les interventions nécessaires ont été faites et il faut espérer que le libre exercice de la démocratie ne soit pas à nouveau remis en cause par des individus au comportement inadmissible, récidive qui nous obligerait alors au dépôt de plaintes.

Les affiches souillées ont été remplacées dans la journée.
QUAND LES POULES REMPLACERONT LES BOULES
Ou un aspect surprenant du programme de René Rouquet

Chacun a en mémoire l’éviction de l’association “Les Boules Lyonnaises”, qui disposait d’un terrain sur le quai Blanqui.

Ce transfert a été décidé d’autorité par René Rouquet, qui veut reléguer les boulistes au fin fond du Val de Seine, à l’ombre de l’autoroute. Disons plutôt qui a du mal à les reléguer puisque l’appel d’offres lancé pour les travaux a été infructueux, comme d’habitude...

La contestation des intéressés avait été rapidement bâillonnée, à l'époque, en octobre 2007.

Pour justifier ce transfert, René Rouquet invoquait la nécessité de faire de la place pour le futur centre nautique, sa balnéo et son centre de remise en forme...

Manque de place ? Mais pas pour tout le monde !

La luxueuse plaquette du candidat René Rouquet, en page 24, nous informe de l’implantation d’une “ferme pédagogique”. Il s’agit d’un de ses “grands projets pour construire l’avenir”. C'est une lubie qui a pris au maire sortant lors d'une promenade avec son petit-fils. Pendant le Conseil Municipal du 30 mars 2006, il avait évoqué cette promenade qui lui avait inspiré l'implantation d'un parc animalier. Comme quoi, les grandes idées majeures ne s'oublient pas !

“Un art de vivre ensemble” avec vaches, cochons, poules, ânes et autres bestiaux.
Un art de vivre qui deviendrait pour les riverains celui d’être réveillé tous les matins au lever du soleil vers 5 heures du matin par le chant du coq et de sentir le doux fumet des bouses... La campagne à la ville !

“Un art de vivre ensemble” que les boulistes apprécieraient eux aussi pleinement, isolés sur leur terrain, coincés entre les hangars et la pollution automobile.

CONFLUENCE 2008 a un autre programme : ne pas réaliser de "ferme pédagogique", dépense coûteuse et gouffre en frais de fonctionnement, et laisser les boulistes sur le Terre-Plein de l'Ecluse. Les Alfortvillais choisiront.

Rappel historique sur l'affaire des Boules Lyonnaises, que nous publions car elle est révélatrice de la gestion des affaires par l'équipe sortante. Tout y est: décisions arbitraires, manque de concertation, promesses non tenues, crédits envolés, diktats et pour finir bâillonnage de la contestation. Un grand moment de démocratie participative made in Rouquetland.

Courant 2007, l'association bouliste apprend qu'elle est virée pour laisser la place au centre nautique et que les terrains seront transférés au fin fond de Val de Seine. Mais, promis, juré, les 8 terrains seront intégralement refaits là-bas.
Fin septembre 2007, l'association apprend que le nombre de terrains est réduit de moitié et que le budget prévisionnel a été soudainement divisé par 4, faute de crédits...

Pourtant, suite à la tempête de 1999, la mairie avait touché 64 000 euros pour des réparations de toiture qui n'ont jamais été effectuées, laissant pendant 7 ans les boulistes aux intempéries... Indemnisation envolée...

Les difficultés d'accès aux nouveaux terrains signent la mort annoncée de cette activité associative. Cela n'empêche pas la plaquette du candidat Rouquet d'affirmer en caractères gras (page 14): "On a coutume de dire qu'Alfortville puise l'une de ses principales richesses de la diversité et de la qualité de sa vie associative."

Et n'oublions pas, au chapitre de la liberté d'expression, que des pressions ont été effectuées sur l'Association pour que le message qu'elle avait laissé début octobre 2007 sur le blog ALFORTVILLE CONFLUENCE soit retiré.

samedi 23 février 2008

CONFLUENCE 2008 : UNE ÉQUIPE POUR ALFORTVILLE

Pour CONFLUENCE 2008, la gestion de la ville ne doit pas passer par une somme d'ambitions personnelles, mais par le travail d'une équipe. Lors de la constitution de notre liste, chacun a désiré apporter ses compétences, sans revendiquer une place. Si les Alfortvillais nous font confiance en mars, c'est tous unis que nous donnerons un avenir à Alfortville.


De gauche à droite:
Virginie RAMPON, ingénieur informaticien, 32 ans,
Marc LE HEN, cadre bancaire, 53 ans,
Andrée SAUVAGE, retraitée, 72 ans,
Alexandra ROUTHIAU, étudiante en sciences politiques, 20 ans,
Christelle GERBER, professeur d'anglais, 35 ans,
Yves-Marie BRAULT, ingénieur informaticien, 25 ans,
Danièle ALLIOT (cachée), animatrice de centre de loisirs, 57 ans,
Catherine de RASILLY, conseiller municipal, tête de liste, 52 ans,
Eddy COINTRE, commercial, 38 ans,
Lucie SINANIAN, assistante médicale retraitée, 61 ans,
Patrick NOEL, conseil en informatique, 44 ans,
Sophia DRISSI, ingénieur des Mines, 26 ans,
Catherine TAURINES, directrice de centre de santé, 46 ans,
Alexandre KOREIBA, chef de service fret aérien, 50 ans,
Ilda SCHNEIDESCH, retraitée de la Fonction Publique, 67 ans,
Christian LAGARDELLE, chef d'entreprise retraité, 75 ans,
Edmundo PINHEIRO, de nationalité portugaise, chef d'entreprise, 42 ans,
Christophe LEVEQUE, secrétaire à l'Inspection de l'Education nationale, 37 ans,
Valérie GIRARD, formatrice en télécommunications, 38 ans,
André BRUNEL, cadre retraité, 67 ans,
Patrice de RASILLY, architecte urbaniste, 59 ans,
Ginette ROCHON, cadre bancaire, 59 ans,
Michel BERNARD, infographiste Ministère des Finances, 48 ans.

Et ceux et celles qui n'ont pu être présents pour la photographie:
Djohra BELLAMINE, chef d'entreprise, 34 ans,
Jacques BLANQUET, consultant en environnement, 69 ans,
Quirica BUSI, de nationalité italienne, secrétaire, 55 ans,
Sébastien CHARDON, cadre infirmier, 31 ans,
Christian GAUME, attaché Ministère de la Justice, 58 ans,
Valérie GIROUARD, directeur de projets, 32 ans,
Hervé GOTSCHI, agent technique Ministère de la Défense, 55 ans,
Laurent HERBAUT, artiste lyrique, 38 ans,
Martine LAPALUS, étudiante en sciences du médicament, 27 ans,
Elisabeth LAFORGE, retraitée de la petite enfance, 61 ans,
Jean-Claude MARET, consultant, 59 ans,
Delphine PERTUS BERNARD, chargée de festivals TV, 38 ans,
Alain PROVOST, serrurier retraité, 62 ans,
Elisabeth RODRIGUES, professeur de lettres classiques, 32 ans,
Jérôme VIRET, ingénieur informaticien, 34 ans,
Marie-Claude WACOGNE-AVISSE, retraitée, 63 ans.

vendredi 22 février 2008

LE MAIRE SORTANT D'ALFORTVILLE, ROI DE LA GONFLETTE
Ou son vrai bilan...

Lors du Conseil municipal du 14 février 2008, René Rouquet a donné la vision qu'il avait de son bilan de mandat 2001-2008. Nous la rapportons mot à mot.

"Il y a un exercice qui est très agréable. C'est, à la fin d'un mandat, de reprendre le document de campagne électorale de la fois d'avant et de cocher en face des propositions: réalisée, réalisée, réalisée, en cours (on n'a pas pu parce que), réalisée, réalisée.

Quand on arrive à 95 % de réalisées, on se dit quand même, même si on a eu un an de plus pour le faire, on se dit quand même, on a fait du bon travail. Quand on sait, en plus, que certaines propositions, on les renouvelle depuis 2 ou 3 fois déjà
(NDLR: donc depuis 20 ans...), on n'avait pas trouvé les solutions."

La réalité n'est pas à la hauteur de cette déclaration triomphale à 95 %: il est vrai que le maire sortant est irrémédiablement fâché avec les chiffres !

Livrons nous à l'exercice "agréable" proposé par René Rouquet et reprenons la luxueuse plaquette de 48 pages distribuée en 2001 et intitulée "Le bonheur partagé".

Nous en extrayons tout d'abord, parmi les exemples du bonheur qui nous était promis, les phrases suivantes:
"Grâce à la révision du Plan d’Occupation des Sols, la population est stabilisée à 36 000 habitants”
“Le bonheur, ce serait d’avoir une nouvelle piscine”
“Le bonheur, c’est de voir jouer mon fils au milieu du vert et pas seulement du béton.”
“Avoir un lieu d’accueil pour Théo quand je suis au travail, pour moi, c’est le bonheur.” “Marcher dedans, ça porte bonheur. Mais je préfère quand même avoir des trottoirs propres.” “Le bonheur ? Et pourquoi pas un site internet ?”
“Le bonheur ? Voir s’épanouir chaque jour mon fils, à la maternelle près de chez nous."

Bref, si le bonheur aurait dû être cela, les Alfortvillais viennent de connaître 7 ans de malheur !

Plus sérieusement, analysons les 4 pages (n° 30 à 33) du projet 2001-2007 de René Rouquet.

Ecartons les opérations du Conseil Général ou de la Région, voire les projets de constructions privées (il faut oser les inscrire dans un programme municipal...), qui ne sont pas à créditer ou à débiter d'un bilan municipal. Ecartons les généralités dissimulées sous les vocables amélioration, rénovation, modernisation, poursuite, développement, et même engazonnement (si, c'est écrit!), qui tentent de masquer de banales opérations d'entretien ou de gestion courante.

Arrêtons nous seulement aux projets concrets, vérifiables et en face desquels il est possible de mettre OUI ou NON, selon leur réalisation ou leur non réalisation à la fin de ce mandat.

Voici le tableau, dans l'ordre de la plaquette.

Stabilisation de la population à 36000 habitants grâce au POS: NON
Mise en place d'une police de proximité: NON
Priorité budgétaire aux écoles: NON (pas un sou pour des tapis de sol à l'école Barbusse),
Construction d'une médiathèque:
OUI (mais financement par le budget de l'Agglo)
Rénovation de la Maison des Jeunes:
NON
Réalisation d'une salle de spectacles et de festivités:
OUI (mais financement par la vente de la salle Voltaire aux promoteurs)
Auditorium dans le Conservatoire de musique:
NON
Réhabilitation de la piscine municipale: NON
Stade de rugby et installations d'athlétisme: OUI
Création de nouvelles salles de sports: NON
Réhabilitation du marché Carnot: NON
Construction de nouveaux espaces d'accueil pour les tout-petits: NON
Création d'un nouvel espace social dans le sud: NON
Création de locaux associatifs: OUI
Agrandissement des espaces de vie de la résidence Bonheur: OUI
Agrandissement de l'annexe de la Mairie: NON
Mise en place d'un nouveau plan de circulation et de stationnement: NON
Actions pour la qualité de l'air: NON
Actions contre les nuisances sonores (A86, SNCF): NON
Développement d'espaces verts et de proximité: NON
Rénovation des espaces extérieurs des Alouettes: OUI
Rénovation des espaces extérieurs du Grand Ensemble: NON
Rénovation des espaces extérieurs du quartier Micolon: NON
Réaménagement du Terre-Plein de l'Ecluse: NON
Réaménagement de la place du Petit Pont: NON
Réaménagement de la place Atcharak: OUI (un fiasco pour les riverains et les commerçants)
Nouveaux espaces d'accueil en mairie:
NON
Accès aux nouvelles technologies pour les écoles: NON
Implantation d'un cyberespace: NON
Mise en place d'un site Internet de la ville: NON (le BMO en PDF n'est pas un site, informations fausses et obsolètes par ailleurs, aucune démarche possible en ligne)
Accès pour tous aux bouquets de chaînes numériques:
NON
Restructuration des Bords de Marne: NON
Construction d'un nouvel espace public quartier des Pontons: NON
Aménagement des alentours du marché couvert rue PVC: NON

Total: sur 30 opérations projetées, 7
OUI et 23 NON, soit un taux de réalisation de 23 %, loin des 95 % qui n'existent que dans les rêves de René Rouquet ...
LE “TEMPS RÉEL” DE RENÉ ROUQUET ? DU SUR PLACE
L’analyse d’un point de son programme

Dans son programme de 2001, René Rouquet promettait aux Alfortvillais “que du bonheur”, dont celui-ci : “ Le bonheur, c’est trouver plein d’informations dans ma ville, sans aller les chercher ailleurs. Et pourquoi pas un espace internet ? ”

Cyber espace, site Internet de la ville interactif: tout était promis, rien n’a été tenu.

Le résultat est navrant: un site obsolète, sans interactivité, sans service en ligne, même pas à jour. La piscine est restée ouverte sur le site pendant des mois après sa fermeture... La télé procédure vous informe des pièces à fournir au guichet (ça ne s’invente pas...). Entre autres...

Faisons, comme tout bon consommateur de service public, un essai comparatif. Allons d’abord à ISSY LES MOULINEAUX, puis revenons à ALFORTVILLE.

Et oui, ça surprend... Il est vrai que René Rouquet n’a pas encore tenu ses bonnes résolutions pour l’année 2007...
* propos tenus en mairie lors de la réunion du 3 décembre 2006
Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Ce qui ne l’empêche pas, en page 27 de sa luxueuse plaquette de candidat, de promettre toujours plus: “le site de la mairie deviendra plus interactif... création d’une web radio et d’une web TV... équipement Wi Fi”.

Encore une promesse électorale de René Rouquet : l’expérience nous a appris que cela ne vaut pas cher...

Enfin on a déjà le papier d’emballage le logo, de quoi se plaint-on ?
LES LAURIERS IMAGINAIRES DE RENÉ ROUQUET
Le billet d’un de nos lecteurs

Dans un dossier sur le développement durable, le BMO (*) n°123 du mois de janvier 2008 nous précise: "La ville d'Alfortville a été PRIMEE pour la création de bassins de rétention perméables sur le site du Val-de-Seine." Ceci est d'ailleurs mentionnée comme "une véritable réponse écologique" en page 7 de la luxueuse plaquette du candidat maire sortant.

Après moultes recherches, nous ne trouvons aucune trace de ce satisfecit, aussi bien auprès de la région Ile de France, du Conseil Général, ou de la Préfecture. Il faut avouer qu'être primée pour la création de 180 m2 de bassin de rétention reléverait de la boufonnerie après avoir imperméabilisé des hectares avec des hangars et des parkings. Voici donc la photographie du chef-d’oeuvre du mandat.
Dans ce genre de fausse déclaration, la municipalité a beaucoup d'expérience. Déjà, en 2004, la ville d' Alfortville a reçu le 3° prix des villes et des villages fleuris. Dans ce classement, il n'y avait ni de premier prix, ni de second prix, ni même de quatrième prix, simplement notre ville. Cela fleurait bon la supercherie.

Cette année, Alfortville a concouru pour obtenir une fleur (niveau le plus bas) au classement national. Résultat lamentable: la ville a été recalée et, à ce niveau, c’est plutôt rare !

Il faut dire que, si la municipalité en place depuis 20 ans avait une politique volontariste en matière d'environnement, non seulement ça se saurait, mais ça se verrait.

(*) BMO : abréviation de BoniMenteur Officiel
LES RUES D’ALFORTVILLE SONT SALES. ET LES BERGES ?
La question d’un de nos lecteurs

Bonsoir,

Je suis habitant d'Alfortville depuis 5 ans, ancien Vitriot, et je m'étonne de voir dans quel état sont les berges de Seine coté Alfortville.
Étant pécheur, je longe régulièrement celle-ci depuis mon arrivée sur la commune et je les vois se dégradées au fil des années.
Ma remarque concerne essentiellement les berges situé sur le Nord de la commune. Je pense que leur aménagement avec la promenade haute et la promenade basse avec les pontons ont du coûté relativement cher et j'apprécie les travaux entrepris. Mais malheureusement depuis ces travaux , elles sont délaissé complètement !!!!
Autant la partie haute reste propre autant sur les berges mêmes, aucunes tailles de la végétation qui empiète maintenant sur la promenade, pas de ramassage des ordures qui s'amoncellent en grandes quantités et en particuliers dès les beaux jours lorsque la promenade devient lieu de pèlerinage de beaucoup de personnes qui laissent en partant leurs bouteilles et autres canettes ....... Il n'y a ailleurs pas de poubelles en bas.
Bref , c'est véritablement rageant de voir le peu d'entretient effectué pour maintenir en l'état les embellissement qui ont été fait. De l'autre coté, à Vitry, il y a des poubelle et personnel de la ville nettoye et entretient très, très régulièrement.
La seine est un fleuve splendide, qui recèle d'une quantité de poissons incroyable, la qualité de son eau est bien meilleur que ne laisse imaginer l'état de ses berges.
Pouvez-vous me dire quel est votre point de vue à ce sujet et ce que vous ferrez si vous ètes élu ?
Cordialement

Notre réponse

Bonjour,

Merci pour votre message.

Les travaux entrepris ont été entièrement financés par le Conseil Général et il ne s’agit pas d’une réalisation de Monsieur Rouquet: il est bon de le préciser.

Vos remarques sur le nettoyage des bords de Seine et de Marne sont fondées. Vous notez que la ville de Vitry procède à un nettoyage régulier et efficace de sa rive. Mais elle gère elle-même son service de voirie.

Encore une fois, la situation dans notre ville est la conséquence de la soumission d'Alfortville à la Communauté d'Agglomération. Après 7 ans de participation à ce "machin", le candidat Rouquet s'aperçoit, à 20 jours des élections, que cela n’a jamais marché et que les services de nettoyage, dans leurs lointains bureaux de la zone industrielle de Créteil, ne se sont guère préoccupés de la saleté d'Alfortville. Ouvrant les yeux, il décrète un plan d'urgence... pour demain. Encore une promesse électorale...

Bien évidemment, les rues n'étant pas nettoyées, il serait illusoire de s'imaginer que les responsables de la voirie aient pu un jour se pencher au dessus des perrés pour voir les immondices jonchant les bords des rives.

Notre solution: reprendre cette compétence à l'Agglo, avec le financement qui y est attaché, ou mieux, sortir de l'Agglo qui a des effets néfastes dans de multiples domaines.

Ce serait la simple application de l'adage : "On n'est jamais mieux servi que par soi-même."

N'hésitez pas, vous aussi, à nous poser, par mail, des questions sur notre programme: nous vous répondrons.
PLAQUETTE LUXUEUSE ET PAPIER GASPILLÉ
La réaction d’un de nos lecteurs

Après avoir distribué une lettre de déclaration de candidature sans intérêt (vous en aviez parlé), le candidat Rouquet inonde les boîtes aux lettres d’Alfortville d’une plaquette luxueuse de 32 pages en quadrichromie pour exposer son projet “ambitieux”.

Une première ambition du candidat saute aux yeux: la démarche anti écologique. Quel gaspillage de papier et d’argent !

Voir le logo “L'écologie et les Verts” sur cette brochure, c'est se moquer des électeurs réellement écologistes, non pas ceux qui, palabrant sous une banière politique, croient défendre la planète, mais ceux qui agissent dans leur comportement quotidien.

Comment les "Verts" peuvent-ils cautionner cela et accepter de se voir associer à cette plaquette ? Si j'en faisais partie, je serais vert... de rage !

Comble de la tromperie, et pour se donner bonne conscience, la plaquette affiche le logo ”PEFC” sur le dos de couverture, ce qui ne veut rien dire. J’invite tout un chacun à se rendre sur le site des “Amis de la terre” (des écologistes, des vrais...) pour voir exactement à quoi ce logo correspond.

dimanche 17 février 2008

VOUS N'ÊTES PAS À ALFORTVILLE LES 9 ET 16 MARS ? VOTEZ !

Pour tous ceux qui seront absents d'Alfortville les dimanche 9 et 16 mars 2008 pour raisons professionnelles, de vacances, ou qui seront dans l'impossibilité de se rendre dans leur bureau de vote pour raison de santé, etc..., il sera malgré tout possible de voter par procuration.

Il s'agit d'une procédure qui permet à un électeur, le mandant, de se faire représenter à son bureau de vote le jour du scrutin par un électeur de son choix, le mandataire. Il lui donne ainsi mandat pour voter en ses lieu et place. Cette formalité est à effectuer au Commissariat d'Alfortville (angle de la rue Véron et de la rue du Port à l'Anglais).

Le mandant doit pouvoir justifier de son identité en présentant une pièce officielle (carte d'identité, passeport...). Par le passé, il était obligatoire de présenter des justificatifs expliquant l'impossibilité de se rendre dans les bureaux de vote le jour du scrutin. Les choses ont changé. Dorénavant, un électeur rédige simplement sur place une déclaration sur l'honneur.

Le mandatataire doit être lui-même électeur dans la même commune, c'est à dire dans un bureau de vote à Alfortville. Il se rendra donc le jour du vote dans le bureau de vote de la personne qu'il représente avec le " récepissé à remettre au mandant ". Par conséquent, indiquez-lui bien l'adresse du bureau de vote inscrit sur votre carte d'électeur. Attention, vérifiez-la sur la nouvelle carte d'électeur que vous avez reçue car elle a peut être changée. Si vous avez un doute, CONFLUENCE 2008 peut vous confirmer votre inscription et vous indiquer le bureau de vote dans lequel vous êtes inscrit.

Pour donner procuration, il suffit de se rendre au Commissariat de Police, rue du Port à l'Anglais aux heures d'ouverture au public, du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures. Vous devrez justifier de votre identité et fournir l'état civil complet du mandataire, c'est-à-dire son nom et, s'il s'agit d'une femme mariée, son nom de jeune fille suivi de son nom d'épouse, ses prénoms, sa date et son lieu de naissance ainsi que son adresse à Alfortville.

Sachant que le commissariat envoie à la Mairie, par la poste, les documents attestant des procurations données... n'attendez pas le dernier moment !
L'Officier de Police qui vous recevra vous remettra le récepissé de procuration de vote que vous devez vous-même remettre à l'électeur vous représentant.

Il est également possible, pour les électeurs du canton nord, d'effectuer cette démarche dans le même temps, sur le même document pour les élections cantonales qui ont lieu aux mêmes dates.

Enfin vous pouvez donner mandat pour le premier tour seulement, pour le second tour seulement ou pour les deux tours.

Pour ceux qui n'auraient pas de mandataire, CONFLUENCE 2008
peut vous mettre en rapport avec un électeur de confiance.


Vous voudrez bien nous envoyer, à notre adresse mail (confluence2008@orange.fr) vos noms (y compris de jeune fille s'il y a lieu), prénoms et adresse, ainsi qu'un numéro de téléphone où vous joindre.

vendredi 15 février 2008

UN "DÉBAT " D'ORIENTATION BUDGÉTAIRE ?
Le mot de Catherine de Rasilly

Hier, ce fut le dernier Conseil Municipal de la mandature. La loi imposant des dates pour le débat d'orientation budgétaire, il a fallu se rompre à cet exercice, d'une façon un peu vaine puisque le budget sera voté après les élections par une nouvelle équipe municipale.

Au moins aurait-on pu attendre quelques hauteurs de vues, ou quelques leçons tirées sur la mandature par les intervenants à ce débat. Il n'en a rien été pour la plupart, qui se sont contentés de réciter leur programme électoral à la veille de se représenter. Pour le représentant du parti socialiste, cela fut pire car, de façon totalement déplacée dans l'objet du débat, il a appelé à voter pour le maire sortant dans la salle même du Conseil, la tranformant en une tribune de meeting partisan.

Mais la palme de l'abjection, il n'y a malheureusement pas d'autres termes à employer, revient au représentant des Verts, Monsieur JANS: je sais qu'un message prochain vous donnera la teneur plus précise des propos tenus.

Je n'ai guère envie de parler davantage de ce bien triste personnage. Mais je veux quand même dire que les propos tenus constituaient des insultes vis-à-vis du Chef de l'Etat, ne respectant ni l'homme ni la fonction. Le représentant des Verts a ainsi insulté, de fait, tous les Alfortvillais qui n'ont pas fait le même choix que lui aux élections présidentielles.

Ce Conseiller Municipal a déshonoré sa fonction: ce n'est hélas pas la première fois. Le maire, président de la séance, aurait dû rappeler Monsieur JANS à l'ordre: il n'en a rien été. Ses sourires lors de l'intervention, ainsi que de quelques membres de son équipe (et même du représentant de l'UMP...), les ont tous associés dans cette abjection.

Je tiens à préciser que ces propos semblent avoir heurté d'autres membres de l'équipe majoritaire, leur attitude montrant qu'ils étaient mal-à-l'aise.

Ceci étant dit, je vous livre, ci-dessous, le contenu de mon intervention dans ce débat, qui aurait dû s'en tenir au strict aspect budgétaire.

Pour ne pas déroger à vos habitudes, Monsieur le Maire, comme chaque année, depuis le début de la mandature, je n’ai reçu les documents afférant au débat d’orientation budgétaire que dans le strict délai légal de 5 jours…

Impossible donc d’en faire l’étude sérieuse.


Les 5 minutes que vous m’octroyez aujourd’hui, comme chaque année, pour m’exprimer sur ce sujet ne peuvent suffire pour effectuer l’analyse de ce dossier capital, pour une ville de l’importance d’Alfortville.
Comme chaque fois que j’interviens, depuis 7 ans dans ce Conseil, vous ne m’écouterez pas, et ne tiendrez aucun compte de mes observations et suggestions.

Pas plus que vous ne répondrez à mes questions mais il est vrai que vous nous avez déclaré, à plusieurs reprises, lors des conseils municipaux précédents que
« vous n’aviez pas la mémoire des chiffres et en particulier des grosses sommes », cela ne s’invente pas ! Ce Conseil n’étant pour vous qu’une simple chambre d’enregistrement et non un lieu de débat et d’échanges où les décisions pourraient s’enrichir des idées de tous, y compris de celles des élus d’opposition… toutes tendances confondues, comme on pourrait l’envisager dans le simple exercice de la démocratie…

Depuis 7 ans, vous estimez toujours avoir raison, même et surtout dans vos prises de décisions contraires à la loi…


Aujourd’hui, à 24 jours des élections, vous présentez au Conseil Municipal un projet budgétaire pour l’ensemble de l’année 2008 alors que vous n’avez pas encore dit
aux Alfortvillais un seul mot de votre programme pour les 6 ans à venir.

En ce qui concerne le projet d’orientation budgétaire que vous nous soumettez aujourd’hui, je ne veux relever qu’un seul point.
Vous fuyez comme chaque année depuis 2002 vos responsabilités en rejetant vos fautes de gestion sur le seul gouvernement. Pourtant les exemples des communes voisines qui sont soumises aux mêmes contraintes nationales devraient vous inciter à faire tant soit peu votre autocritique !

Quoiqu’il en soit, les Alfortvillais donneront leur avis dans les semaines qui viennent.
Et c’est bien là, le plus important.

jeudi 14 février 2008

LA CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE D'ALFORTVILLE
Gestion ou pression foncière incontrôlée ?

Un billet d'un de nos lecteurs

Un article des Echos, en page 5 du numéro du 12 février, reprend une étude de la revue "Population et avenir" (janvier-février 2008) sur "Le bilan démographique des maires (sic!).

L'article cite Alfortville en deuxième place nationale parmi les villes "gagnantes" au grand jeu de la croissance démographique. Issy-les-Moulineaux est cité en premier.

On peut remarquer que les deux villes profitent différemment de ce nouvel apport de population.

Issy-les-Moulineaux compte sur son territoire les sièges de plusieurs dizaines d'entreprises de renommée mondiale (Microsoft, Coca-Cola, Orange, TPS, Canal+, L'Equipe, Marie-Claire, Eurosport, RMC Infos, etc...) et présente un taux de chômage tellement bas qu'il est quasiment incompressible. La ville a une situation financière insolente, un site Internet modèle et enchaîne les projets les plus audacieux.

Alfortville, quant à elle, peine à faire sortir de terre une simple piscine et s'englue dans la plupart de ses projets, même les plus petits (rénovation d'un square, aménagement de locaux pour une crèche). Pire, la ville, qui dispose de 5 kilomètres de berges de Seine et de Marne, est de plus en plus laide et de plus en plus sale. Au lieu de se tourner vers ce dernier espace non bâti, le projet de PLU prévoit de construire une véritable muraille de logements le long des quais !

Hormis les projets immobiliers des promoteurs privés, rien n'a été mis en place pour anticiper, accompagner, maîtriser cette croissance. Les réserves foncières communales ont été bradées à des promoteurs privés ou à des associations "amies".

Le nombre de places en crèches n'a pas évolué. Le nombre de classes créées est ridicule en regard de l'augmentation de la population dans la partie nord de la ville. Aucun nouvel espace vert ou équipement public (à l'exception de la médiathèque de l'Agglo et de la salle de spectacles) n'est sorti de terre depuis des années.

Quant à la voirie, le stationnement ou les transports publics, ils subissent de plein fouet la croissance démographique. D'une manière générale, la qualité de vie des Alfortvillais se dégrade alors qu'elle aurait dû progresser.

Pourtant, le choc démographique dont bénéficie Alfortville devrait être une chance historique pour la ville. Certaines communes vivent un drame avec la fuite de leurs habitants. D'autres subissent une ghettoisation et sont forcées d'accueillir des populations en difficulté.

Les nouveaux Alfortvillais sont pour la plupart des actifs jeunes, dynamiques, qui croient et investissent dans la ville (achat immobilier) et y viennent souvent pour faire des enfants. Ils disposent d'un pouvoir d'achat et sont donc susceptibles de faire fonctionner le commerce local, d'employer d'autres Alfortvillais (tous ont besoin de nounous...) ou d'apporter des idées neuves aux élus si ceux-ci avaient pris la peine de les écouter...

De 36.000 habitants en 1999 à plus de 50.000 dans 10 ans, la ville est en train d'affronter la plus forte mutation de son histoire. A six minutes de la gare de Lyon, Alfortville a donc tous les atouts pour devenir une ville exemplaire.

Tout le monde semble s'en être rendu compte, sauf la municipalité sortante...

mercredi 13 février 2008

APRÈS 20 ANS DE MANDAT, ET À 28 JOURS DES ÉLECTIONS... la "gauche plurielle" ignore qu'Alfortville existe...

Un nouveau billet d'humeur d'Hérodote

Dimanche , mon jour habituel de marché. Et, en ces périodes électorales, ma moisson habituelle de tracts. Passons sur l'isolement des 2 militants UMP, la floraison des écharpes jaunes, le candidat des mal-logés, un témoin de Jéhovah, les militants communistes vendant l'Humanité-Dimanche qui ignorent sensiblement leurs voisins, les militants socialistes.

Ces derniers ne distribuent pas "l'art de vivre" de Monsieur Rouquet, mais un petit format. Est-ce enfin le programme promis si solennellement il y a maintenant 15 jours (j'en avais parlé ici même), déclaration de candidature largement distribuée sous enveloppe dans nos boites aux lettres, je cite : "J'aurai à coeur de vous présenter notre programme pour Alfortville et son avenir" ?

Imaginez mon étonnement à la lecture du bout de papier du jour: ce tract nous demande de voter socialiste pour ... (suivent quelques mots qui constituent 5 têtes de chapitre de n'importe quel parti politique pour n'importe quelle élection) et de voter contre... le gouvernement.

Ainsi après 20 ans de pouvoir, voilà une équipe incapable, à moins d'un mois de l'élection, de faire le moindre bilan (mais sans doute ne vaut-il mieux pas ?) et d'avancer la moindre proposition.

Une équipe tout juste bonne à distribuer un tract à caractère national, et donc sans un mot sur Alfortville. Toutes les autres listes, sans exception, parlent d'Alfortville, pas eux !

Une équipe incapable d'avoir le moindre blog ou site de campagne, puisqu'elle renvoie au site national du parti.

Je propose donc à la gauche plurielle comme slogan de campagne: "Alfortville ? Connais pas !"
Cela résume tellement bien leur position.

lundi 11 février 2008

DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE LA MANDATURE

Tous les Conseils municipaux, à de très rares exceptions près, ont lieu, depuis le début de la mandature, à une heure immuable (18 heures 30) et un jour ouvré en semaine, le plus souvent le jeudi. Cette "disposition" empêche, bien évidemment, la plupart des Alfortvillais de pouvoir y assister, alors qu'ils sont encore dans les transports en commun ou sur leurs lieux de travail, ou en train de récupérer leurs enfants.

Le dernier de la mandature n'échappera pas à la règle, puisqu'il aura lieu le jeudi 14 février 2008 à 18 heures 30. On ne change pas une méthode qui permet de voter dans la discrétion. Comme pour tous ceux qui l'ont précédé, la date en a été soigneusement cachée à l'opposition, jusqu'à l'extrême limite du délai légal, soit vendredi soir.

Tant pis si certains conseillers d'opposition avaient d'autres engagements, et tant pis s'il leur est rendu difficile de bien étudier le débat d'orientation budgétaire pour l'année 2008, qui est le gros morceau de ce Conseil.

Et, comme d'habitude, aucune mention sur le site Internet de la Mairie car il ne faudrait pas que cette nouvelle s'ébruite et que les Alfortvillais viennent en nombre...

C'est la vision de la pratique de la démocratie du maire sortant... Voulez-vous en reprendre pour 6 ans ?

mercredi 6 février 2008

QUAND L'OFFICE DE L'HABITAT SOCIAL D'ALFORTVILLE NE S'OCCUPE PAS D'ALFORTVILLE...

À l’OHSA (Office de l’Habitat Social d’Alfortville),
on n’a pas d’argent pour les Alfortvillais...
mais on en a pour les Athégiens....
Les Athégiens ???? Ce sont les habitants d’Athis-Mons...

Explication

Locataires de l’OHSA, lorsque vous demandez que l’entretien des immeubles soit correctement fait, “on” vous oppose les difficultés budgétaires... Tout est cher...

Mais, pendant ce temps-là, “on” construit des logements neufs et “on” en réhabilite d’autres en dehors d’Alfortville, par exemple des dizaines de logements à Athis-Mons (Essonne), comme le montrent les 3 annonces ci-dessous publiés au BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics).
Pourquoi à Athis-Mons ? Parce que le directeur de cabinet du maire d’Athis-Mons est Monsieur Luc Carvounas, qui est aussi maire-adjoint d’Alfortville et candidat comme conseiller général dans le canton nord d’Alfortville...

Démonstration

L’OHSA n’est plus un Office pour loger les Alfortvillais, mais une structure au service des “copains” politiques...

Conclusion

CONFLUENCE 2008 a la proposition suivante à son programme :
OHSA = 100 % ALFORTVILLE

Locataires de l'OHSA, n’oubliez pas : en votant aux élections municipales,
vous élisez le maire, qui est de droit le président de l’OHSA....

Références des annonces :
- BOAMP n° 132 A, dépt 94, annonce n° 348 publiée le 12/07/2007,
OHSA - construction de 19 logements à Athis-Mons,
- BOAMP n° 152 B, dépt 94, annonce n° 297 publiée le 09/08/2007,
OHSA - construction de 30 logements à Athis-Mons,
- BOAMP n° 204 A, dépt 94, annonce n° 138 publiée le 23/10/2007,
OHSA - réhabilitation de 6 logements à Athis-Mons.

mardi 5 février 2008

"CAFÉ POLITIQUE" à ALFORTVILLE

N'hésitez pas à venir poser vos questions, exprimer vos attentes et dialoguer sur les solutions que nous voulons apporter pour améliorer votre vie quotidienne et votre cadre de vie.

Le Diplomate est situé à l'angle de la rue Charles de Gaulle et de la rue Véron.

lundi 4 février 2008

LE BUDGET D'ALFORTVILLE: DES CHIFFRES, DES FAITS

La “Lettre aux Alfortvillais” vous expliquait les raisons de notre candidature. Voici notre analyse et nos propositions sur les finances communales d’Alfortville. Catherine de RASILLY

42 800 habitants en 2005, soit 18 % d’augmentation (6 500 personnes) entre 1999 et 2005 (source : INSEE). Plus de 2 000 logements nouveaux ont été construits dans le même temps.

Parallèlement, les équipements publics n’ont pas évolué (pire : la piscine a été démolie en 2007 et ne sera remplacée que… dans quelques années), pas plus que la capacité de stationnement, ou la capacité d’accueil des enfants (écoles, crèches, haltes-garderies). Cela étant, la quasi-totalité des terrains disponibles ayant été vendus à des promoteurs privés, il reste aujourd’hui peu de place pour construire ces équipements …

En 6 ans, le produit de la taxe d’habitation a progressé de 35,5 % (à 9,7 Millions d’euros). Dans le même temps, le produit de la taxe sur le foncier bâti a également progressé de 33,5 % (à 7,8 Millions d’euros). (2001–2006, source : Ministère de l’Économie et des Finances)

Quelques repères chiffrés avec nos voisins géographiques naturels (vous pouvez cliquer sur le tableau pour l'agrandir) :

… mais il est vrai que Maisons-Alfort et Choisy-le-Roi ne font pas partie de la communauté d’agglomération de communes de la Plaine Centrale, comme Alfortville.

En d’autres termes, nous payons cher pour des services
dont la qualité se dégrade !

Précisons encore que la dette d’Alfortville a augmenté de 6 millions d’euros en 2007 pour atteindre environ 33 millions d'euros, et que la ville cautionne environ 150 millions d’euros de crédits, essentiellement au profit de l’habitat social.

Les charges de personnel représentent 18,4 millions d’euros en 2007 dans le budget de la commune. Au 1er janvier 2007, le budget primitif mentionnait un effectif de 915 postes dont 659 étaient pourvus. Préoccupant, 57 postes (sur 139) ne sont pas pourvus dans la filière médico-sociale (puériculture, éducateurs, infirmiers, etc.)

Soulignons enfin que la communication des élus sortants n’est pas transparente, notamment en matière de dépenses des fonds publics… Cela va du financement illégal de la construction d'un lieu de culte pour près de 900 000 euros, au futur complexe aquatique à 13 millions d’euros, en passant par les multiples réaménagements du square Camélinat (devant la Mairie) pour 1 million d'euros, ou la voiture avec chauffeur du Maire … tandis que la voirie continue à se dégrader, les espaces verts à rétrécir et les équipements collectifs à stagner.

Dans un tract, le Maire sortant d’Alfortville reconnaissait le 23 janvier 2008, que notre ville mérite un projet ambitieux ; il a déjà eu 20 ans pour le mettre en œuvre - sans résultat !
A quelques jours des élections municipales, force est de constater qu’à défaut de « projet ambitieux », nous attendons toujours son programme !


CONFLUENCE 2008 s’engage clairement sur les priorités de l’utilisation des fonds publics qui concernent tous les Alfortvillais:
- faire la lumière sur les dérives des finances publiques,
- définir et publier une politique budgétaire sur la durée de la mandature,
- stabiliser (ou réduire quand elle est possible) le poids de la fiscalité,
- remettre en cause les dépenses via l’agglomération de communes de la Plaine Centrale, qui profitent essentiellement à Créteil au détriment d’Alfortville,
- gérer de façon rigoureuse et transparente les appels d’offres afin d'éviter les avenants à répétition pour améliorer la qualité et l'efficacité des services rendus aux Alfortvillais,
- supprimer immédiatement toutes les dépenses inutiles, somptuaires ou illégales.


Un budget tel que celui d’Alfortville, 72 millions d’euros, implique une gestion rigoureuse, professionnelle et transparente. Chaque euro dépensé ou investi doit l’être au profit de tous les Alfortvillais, dans le sens du bien commun et d’une réelle solidarité.

Nous évoluons dans un environnement complexe où il est facile de reporter la responsabilité sur d’autres (l’Etat, la région, la conjoncture …). Le Maire d'Alfortville doit être responsable de ses actes. L'équipe que vous élirez pour 6 ans aura le devoir de rendre compte régulièrement et clairement de sa gestion aux Alfortvillais.

Dépenser mieux pour dépenser moins:
c’est ce que nous nous engageons à faire.
 


CONFLUENCE 2008, LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE