LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

mercredi 31 octobre 2007

LA SALLE DE SPECTACLES

Le Pôle Culturel est composé de 3 équipements différents :
- la médiathèque, qui est un équipement construit et géré par l’AGGLO (Communauté d’Agglomération),
- la salle de spectacles, équipement communal,
- la salle de convivialité, qui est aussi un équipement communal.

C’est plus spécialement à la salle de spectacles que CONFLUENCE 2008 consacre le présent dossier.

QUELQUES CHIFFRES, QUELQUES FAITS POUR LANCER LE DÉBAT

Présentation de la salle

Cette salle a été inaugurée le 11 février 2007. Elle a coûté, avec la salle de convivialité, la somme de 6 170 000 euros. Elle peut accueillir 410 spectateurs (fauteuils fixes en gradins).

La scène est au niveau du premier rang : elle a des dimensions imposantes (14 mètres par 22 et 7 mètres de hauteur). Elle occupe, à elle seule, 40 % de la surface totale de la salle, sans compter les réserves à décors, ce qui indique une volonté culturelle forte, privilégiant la possibilité de la création artistique, avec l’incidence financière sur le coût de l’équipement qui en résulte.

Bien qu’Alfortville ait vu la fermeture de son dernier cinéma, le Trianon, il y a plusieurs dizaines d’années, aucune disposition n’a été prise pour assurer la diffusion de films dans cette salle. Tant pis pour les amateurs du septième art, ils n’ont pas de droit de cité à Alfortville.

Si l’adaptation à la projection de films est possible (ce qui reste à vérifier sur le plan technique), il sera nécessaire dans le futur de procéder à des travaux coûteux. Alors pourquoi rien n’a-t-il été prévu ? Toujours la même et unique raison, que l’on retrouve dans l’ensemble des réalisations municipales à Alfortville : un choix budgétaire.

L’équipe sortante a toujours préféré ne pas prévoir le long terme, dépenser dans l’inutile, voire dans le somptuaire, plutôt que de créer un équipement répondant aux besoins réels des Alfortvillais.
Ici le somptuaire se trouve dans l’importance de la scène : c’est ainsi que la plupart des spectacles n’ont besoin que de l’avant-scène, et n’utilisent qu'un petit tiers de la surface du plateau.

Fréquentation

Sujet sensible et délicat, sur lequel l’équipe municipale ne communique pas. Mais mis à part quelques spectacles qui affichent complet (Yeraz l’année dernière, Aubert cette année), beaucoup de fauteuils restent vides.

La saison actuelle 2007-2008 propose 35 spectacles (source : plaquette de la Mairie), ce qui fait bien moins d’un spectacle par semaine.

Le tarif moyen des places est de 20 euros. Par abonnement, ce tarif moyen peut être réduit à 16 euros.

Coût de fonctionnement

Le budget de fonctionnement initialement annoncé est de 450 000 euros par an, soit plus de 1 000 euros par place.
Ce budget annoncé nous paraît faible en fonction des frais d’éclairage, de chauffage, de climatisation, de maintenance et au regard de l’équipe de 14 personnes permanentes assurant l’animation et la gestion.

A ceci, il faut ajouter la présence d’un "pompier" pendant les heures d’ouverture, y compris celle de la médiathèque. Le choix d’un hall commun pour le Pôle Culturel a conduit à cette obligation concernant la sécurité. Encore un surcoût pour le seul "prestige" d‘une entrée commune avec la médiathèque… Argent gaspillé aujourd’hui et pour des générations…

Combien coûte un spectateur ?

En prenant l’hypothèse (optimiste) d’un coût de fonctionnement annuel de 450 000 euros, d’une fréquentation (optimiste) de 50 %, et de 35 spectacles par an, chaque spectateur est donc subventionné pour plus de 62 euros par le contribuable alfortvillais.

Pourtant chacun remarquera que les Alfortvillais ne bénéficient pas de tarif préférentiel, ce qui revient à les faire payer plusieurs fois le prix de la place, 1 fois au guichet et 3 fois et demie par la subvention. Et de repayer pour les spectateurs qui n’habitent pas Alfortville, qui, eux, ne payent qu’une fois.

« Equipement prestigieux », a déclaré le Président de l’AGGLO, le jour de l’inauguration officielle.
Equipement trop prestigieux, peuvent se demander les Alfortvillais ?

Voilà le résultat d’une réalisation dont le programme a encore été décidé en petit comité (Maire-Adjoint chargé de la Culture, responsables d’associations), mais sans enquête ni diagnostic des aspirations des habitants. Cela explique sans doute les questions soulevées dans ce dossier.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Programmation , horaires, réservations
, fréquentation : faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.

mardi 30 octobre 2007

L'INFORMATION PREND L'EAU À ALFORTVILLE

Information... Concertation... Réunion... Consultation... A en croire le discours officiel, les Alfortvillais seraient continuellement pressentis pour donner leur avis...

La vérité est toute autre: une simple photographie suffit à démontrer le manque total de considération dont Monsieur le Maire fait preuve vis-à-vis de ses concitoyens. C'est la photographie du panneau d'affichage de la Mairie: la voici.

panneau_municipal

Monsieur le Maire n'en ignore rien. Car, à chaque fois qu'il honore l'Hôtel de Ville de sa présence, lorsqu'il passe en voiture en sortant et en entrant au parking de la Mairie, il peut contempler ce panneau... Car, à chaque fois qu'il pleut, il peut remarquer que les affiches sont trempées et se gondolent...

Comment tous les affichages légaux nécessaires à une ville, qui compte 42 800 habitants (estimation INSEE pour 2006), peuvent être effectués sur un panneau d'une dimension aussi modeste, surtout quand la place est prise pour la chasse au sanglier, comme ALFORTVILLE CONFLUENCE l'avait relaté.

A propos, l'enquête publique pour le PLU, c'est la feuille dans le coin en bas à gauche. Yaka se plier en deux: de quoi se plaint-on ?

lundi 29 octobre 2007

504 000 EUROS: CA VA, CA VIENT....


Le Maire sortant dit à qui veut l'entendre: "Je ne retiens pas les grosses sommes ! " (Conseil Municipal du 15 octobre 2007).

Dans le rapport n° 2007/149/MP, relatif au futur centre aquatique, entériné par le Conseil Municipal du 15 octobre, le coût prévisionnel des travaux s'elève à 8 526 837,78 euros HT.

L'extrait du registre des délibérations, qui est le procès-verbal de la séance de ce Conseil, adressé en Préfecture, mentionne quant à lui un montant prévisionnel de 8 948 326,36 euros HT.
Ce montant présente donc une différence de 421 488,58 euros HT, soit 504 100,34 euros TTC.

Cherchez l'erreur ! Raison invoquée et figurant sur l'extrait du registre, mais jamais portée à la connaissance de l'assemblée: la volonté de passer en macro-lots, qui serait la seule cause de cette dépense, et que chacun porra alors estimer bien inutile puisqu'il peut en être fait l'économie...

Or c'est bien le seul premier montant de 8 526 837,78 euros qui a été voté par les Conseillers municipaux auxquels Monsieur le Maire s'est bien gardé d'annoncer ce dépassement de plus de 5% avant même l'appel d'offres...

Catherine de Rasilly, Conseillère Municipale sans étiquette, a donc attiré l'attention de Monsieur le Préfet sur cette grave irrégularité, dans le cadre du contrôle de légalité, puisque l'extrait de la délibération ne correspond absolument pas à la réalité des débats.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Argent gaspillé, travaux inutiles: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.

dimanche 28 octobre 2007

ECOLOGIE: EN PARLER OU AGIR

UN PREMIER EXEMPLE

Le BMO se complet à proclamer que l'équipe municipale sortante est obnubilée par l'écologie. Dans leur langue de bois habituelle, ses rédacteurs nous submergent de développement durable, de HQE (Haute Qualité Environnementale), de lutte contre le réchauffement de la planète, en nous précisant bien que "Alfortville agit en faveur de la protection de la planète". On a vu comment: ALFORTVILLE CONFLUENCE en a parlé ici.

Le point culminant de cette palinodie est sans conteste la poignée de main à l'Assemblée Nationale entre le maire sortant et Al Gore, avec ce commentaire: "René Rouquet... partage avec l'ancien Vice-Président démocrate la conviction que le réchauffement climatique est le plus grand challenge moral de notre civilisation." (BMO n° 113 page 11)
Cliquez sur l'image pour l'agrandir, le texte intégral vaut la peine d'être lu...

illumination_Noel

La rue Paul Vaillant-Couturier: c'est déjà Noël !

Notre maire est tellement convaincu de ce "grand challenge" qu'il est en train de faire accrocher les illuminations de Noël dès la mi-octobre, interdisant par arrêté la circulation dans les rues, afin de mettre ces guirlandes en service. Ajoutons que ces illuminations sont de type traditionnel, donc très voraces en énergie, alors que la plupart des communes se sont équipées de matériel muni de diodes électroluminescentes à faible consommation.


Serrer les paluches à l'Assemblée Nationale devant les photographes ou agir sur le terrain à Alfortville: on ne peut pas être partout...

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Gaspillage d'énergie, méthode de travail polluante, atteinte à l'environnement: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.

vendredi 26 octobre 2007

BILLET D'HUMEUR D'HÉRODOTE


CONFLUENCE 2008 reçoit, sur son e-mail, un nouveau billet d'humeur d'Hérodote, qui réagit à la lecture du BMO d'octobre 2007. Nous publions ce billet avec plaisir.

Billet d'humeur: bulletin municipal tract électoral d'octobre 2007 !

Je n'ai envoyé aucun message pendant près de 3 mois sur ALFORTVILLE CONFLUENCE: certains d'entre vous s'en sont émus et je les remercie de me l'avoir fait savoir. Une promotion à mon travail en est la cause. C'est aussi pour cela que je n'ai pu assister au Conseil depuis un an (18 heures 30, cela m'oblige à quitter le boulot à 17 heures 30: tout m'incite à croire que cet horaire intangible a pour objet d'éviter à Rouquet la présence du public).

Pour en revenir à mon silence, il faut aussi une certaine motivation pour écrire un billet: je l'ai trouvée sans problème à la lecture du dernier BMO tract électoral de Monsieur Rouquet, généreusement distribué aux Alfortvillais... à leurs frais. J'avoue que mon sang n'a fait qu'un tour ! Celui de mes voisins d'escalier aussi, d'après nos échanges, car la propagande a des limites qui, dépassées, se retournent contre leur auteur.

C'est donc fou le nombre de réalisations qui démarrent sur Alfortville en pleine période électorale !

Tout d'abord, en page 4, la MJC: une "opération très attendue". Il est vrai que le BMO en parle depuis si longtemps... Un chantier qui démarre à 4 mois de l'entre deux-tours des élections...

Un petit arrêt en page 7 sur la "dernière minute" où Monsieur Rouquet se la joue "Sarko" avec le prix Nobel Al Gore. Ce dernier ne doit pas connaître l'absence d'action écologique du Maire d'Alfortville pour accepter de s'afficher ainsi...

En page 9, la reconstruction de l'église Saint-Pierre. Dans une première partie, Monsieur BMO nous assure que la loi de 1905 est bien respectée vis-à-vis de la communauté catholique: ce n'est pas un projet communal. Mais, le financement de la mosquée par le contribuable alfortvillais passant mal selon Radio Trottoir, ne voilà-t-il pas que Monsieur BMO nous apprend, au détour d'une question à Monsieur le Curé, que la Ville "envisage de soutenir concrètement ce projet". L'égalité républicaine obligerait Monsieur Rouquet à donner autant que pour la communauté musulmane, soit 800 000 euros. Voilà donc l'explication du large sourire du Père Pierre-Edouard: c'est tout le charme du temps des promesses électorales...

Et maintenant, en page 11, Monsieur Rouquet, faisant feu de tous bois, fait mine de s'attaquer au problème de la sécurité routière. Donner un local à une association 4 mois avant une élection, c'est bien. Mais ne rien avoir fait pendant 6 ans et demi, sauf à poser quelques panneaux "30" non respectés, c'est lamentable ! Et parler d'une semaine de la Sécurité routière "afin de toucher nos concitoyens", après qu'elle ait eu lieu, sans jamais l'avoir annoncé auparavant, et alors qu'elle n'a été connue que de quelques Alfortvillais, fautifs et convoqués, c'est arriver au summum de la mauvaise foi, alors que des vies sont en jeu. Rien n'arrête Monsieur Rouquet !

En page 13, place à la piscine "en direct du chantier": pas de panique, il s'agit du chantier de la démolition, pas de celui de la construction. Vu les péripéties actuelles du projet, et les rapports entre l'architecte et Monsieur Rouquet, aucune date de livraison n'est annoncée: gageons que la situation doit être particulièrement dramatique pour inciter à une telle prudence !

Sur les tarifs de la piscine, un décryptage s'impose. En gros titre: la gratuité "aux scolaires et aux clubs". Mais dans le corps du texte, je relève: "des réductions tarifaires qui seront pratiquées pour des Alfortvillais". Des, pas les. Des, à savoir les scolaires et les clubs. Pour tous les autres Alfortvillais, tarif plein pot: confirmation de ce qui a déjà été annoncé dénoncé dans ce blog. Enfin, coquille amusante dans le tableau: la nouvelle piscine serait payée depuis 2005...

De la page 15 à la page 18, le chef-d'oeuvre de ce numéro: les espaces verts. Je n'y reviendrai pas, la Présidente d'Alfortville Confluence ayant déjà abordé le sujet.

Pour finir, une absence remarquable dans ce BMO: aucune annonce de l'enquête publique sur le PLU, mais, en dernière page, entre autres événements d'importance, l'information de la nième braderie de l'année, celle de l'AABAA. Monsieur Rouquet affiche ses priorités...

Cela n'étonnera guère les Alfortvillais: c'est la suite logique de toute la stratégie de Monsieur le Maire, appliquée soigneusement tout au long de la procédure d'élaboration du PLU. Réunions secrètes, mise à l'écart du Conseil Municipal, puis réunions plus confidentielles que publiques, registres d'observations difficilement accessibles, afin d'empêcher, tant que faire se peut, l'expression des citoyens. En novembre, il serait fâcheux que les Alfortvillais rencontrent le commissaire enquêteur: alors n'en parlons surtout pas et publions discrètement les annonces légales, puisque c'est le minimum obligatoire.

Décidément, le Maire sortant fait tout pour entraver la vie démocratique. Mais espérons que, piqué au vif par mes propos, il fasse paraître quelques lignes sur cette enquête dans le BMO de novembre: ce sera un peu tard.

Hérodote.

PS 1 (message personnel à Monsieur Rouquet): Je vois d'ici votre argumentation sur l'absence d'annonce de l'enquête: pas le temps entre la décision du 17 octobre et le bouclage du BMO, distribué le 24 octobre. Expliquez-moi, Monsieur le Maire, le BMO fait état de décisions prises par le Conseil Municipal dans la soirée du 15 octobre: vous n'auriez quand même pas signé un bon à tirer présumant des décisions du Conseil avant qu'il ait eu lieu. Si ! Ah bon....

PS 2 (message personnel à Monsieur Rouquet): N'oubliez pas de faire figurer ce BMO (frais de conception, d'édition et de diffusion) dans vos comptes de campagne: il s'agit, sans contestation possible, pour le candidat que vous êtes, d'une présentation "du bilan de la gestion des mandats qu'il détient ou a détenus. Les dépenses afférentes sont soumises aux dispositions relatives au financement et au plafonnement des dépenses électorales" (extrait de l'article L 52-1 du Code Electoral).

jeudi 25 octobre 2007


LE CONSEIL, LE BUREAU ET LE PRÉSIDENT DE L'AGGLO

QUELQUES CHIFFRES, QUELQUES FAITS POUR LANCER LE DÉBAT

Le Conseil Communautaire est composé de représentants des 3 communes : Alfortville, Créteil et Limeil-Brévannes. Ces 45 membres sont élus par les différents Conseils Municipaux, en leur sein, au nombre de 14 pour Alfortville, de 22 pour Créteil et de 9 pour Limeil-Brévannes.

Les élections dans les différents Conseils Municipaux se font à la règle de la majorité, et non pas à la proportionnelle. Chaque équipe majoritaire désigne donc la totalité des représentants de la Commune dans son groupe politique, à l’exception d’un siège, réservé à l’opposition.

L’AGGLO ayant été bâtie uniquement sur des accointances politiques, et non sur une cohérence de territoire, il en résulte que le Conseil Communautaire est composée de 42 membres du même bloc politique, et de 3 représentants pour l’ensemble des autres opinions. Le Conseil de la Communauté d’Agglomération est donc une assemblée qui n’a rien à envier à celles des pays où il existe un parti unique (Cuba, Chine, Corée du Nord, Kazhastan, Soudan, Libye,…).

C’est donc le système même de la désignation des Conseillers qui, reposant sur un scrutin censitaire, est à remettre en cause, mais ceci est du domaine de la Loi, donc de la décision de l’Assemblée Nationale, faute d’un consensus local permettant à la démocratie de s’exprimer au sein des Conseils.

Le Conseil a adopté 135 délibérations en 2005. Un autre organe prend aussi des décisions en application d’une délégation donnée par le Conseil : il s’agit du bureau communautaire, composé du Président, des 12 Vice-Présidents et des 6 Conseillers délégués, tous issus de la même famille politique. Ce bureau a adopté 65 délibérations en 2005. Enfin le Président dispose lui-même d’une délégation et a pris 197 décisions à ce titre en 2005.

Une réunion hebdomadaire a lieu entre les 3 maires afin "de fixer les objectifs et d’assurer la cohérence entre la communauté et les trois communes".

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Conséquences malheureuses de la dualité AGGLO-Commune, mauvais entretien ou mauvaise gestion par l'AGGLO: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.

mardi 23 octobre 2007

PLU D'ALFORTVILLE: ANNONCE DE L'ENQUÊTE PUBLIQUE

SPECIAL PLU
(Plan Local d'Urbanisme)

Par arrêté en date du 17 octobre 2007, Monsieur le Maire a prescrit l'ouverture de l'enquête publique du PLU d'Alfortville. C'est le moment d'exprimer votre avis sur le document, faire vos remarques, marquer votre opposition, votre désapprobation... ou votre assentiment.

CONFLUENCE 2008 vous fera part à la mi-novembre de ses réflexions sur ce dossier qui engage l'avenir de la Commune pour 10 ans.

L'enquête aura lieu du 12 novembre au 14 décembre 2007 inclus. Le dossier sera consultable au SMITAC (58 rue de Charenton) du lundi au jeudi de 8 heures 45 à 12 heures et de 13 heures 30 à 16 heures 30, ainsi que le vendredi de 9 heures à 12 heures et de 13 heures 30 à 16 heures 30, ou en Mairie, mais uniquement lors des permanences du commissaire enquêteur.

Force est de constater que l'Alfortvillais "de base", c'est-à-dire salarié, est automatiquement éjecté de cette consultation, sauf à renoncer à une journée de congés. C'est la technique habituelle de l'équipe en place, et de sa vision de la démocratie participative. Moyen méprisable d'empêcher les administrés de s'exprimer. Après le simulacre de concertation dont ALFORTVILLE CONFLUENCE avait parlé, voici le simulacre d'enquête publique.

Moyen à rapprocher de celui utilisé par Monsieur le Maire qui a refusé, le 12 juillet dernier, de communiquer le dossier aux Conseillers municipaux, alors qu'il leur demandait de le voter: ALFORTVILLE CONFLUENCE en avait parlé.

Le commissaire enquêteur qui a été nommé est Monsieur Philippe JAMIN: il recevra les personnes en Mairie (salle de Justice de Paix au rez-de-chaussée) le lundi 12 novembre de 14 heures à 17 heures, le vendredi 23 novembre de 13 heures 30 à 16 heures 30, le mercredi 05 décembre de 14 heures à 17 heures et le vendredi 14 décembre de 13 heures 30 à 16 heures 30.

Pour laisser une trace de vos observations, vous pourrez:
- soit les consigner sur le registre aux heures de consultation au SMITAC ou lors des permanence du commissaire enquêteur,
- soit les adresser par écrit au commissaire enquêteur qui les annexera au registre.

Mise à jour du 03 novembre 2007

Le site Internet de la Mairie vient de mettre en ligne l'annonce de l'enquête. En progrès, puisqu'il n'aura fallu "que" 15 jours pour le faire...

Mise à jour du 30 novembre 2007

Le site Internet de la Mairie a effacé l'annonce du PLU en affiche d'accueil: l'annonce d'un match de boxe est plus importante que l'avenir de l'ensemble des Alfortvillais pour les 10 ans à venir.
C'est à ce genre de choses que chacun peut mesurer les priorités réelles de l'équipe municipale sortante: ce ne sont pas celles de CONFLUENCE 2008.

lundi 22 octobre 2007

L'ÉQUITÉ ENTRE LES CANDIDATS

La Loi, dans le Code électoral, pose comme principe l'équité entre les candidats. C'est en vertu de ce principe qu'elle précise que les moyens municipaux, tant humains que matériels, ne peuvent être utilisés par l'équipe en place dans le délai de 6 mois francs précédant le jour du premier tour, à savoir depuis le 1er septembre 2007 pour les prochaines élections municipales.

Début octobre, les Maires de Créteil et d'Alfortville ont procédé à la diffusion de leurs bulletins municipaux respectifs, dans lesquels la page 3 est traditionnellement réservée à leurs éditoriaux. Voici ce qu'il pouvait être lu à cette page dans les deux bulletins.




















Le Maire de Créteil respecte la loi, pas celui d'Alfortville: mais c'est une habitude chez ce dernier.

Mise à jour du 29 octobre 2007
Nous avons bien écrit ci-dessus le mot "habitude", puisque le maire sortant est un récidiviste. N'avait-il pas eu le culot, lors des dernières élections législatives en juin 2007, de distribuer une plaquette de 4 pages en papier glacé, vantant ses mérites pour le PLU, dans la semaine séparant les deux tours ? ALFORTVILLE CONFLUENCE l'avait dénoncé à l'époque ici.
L'ACCESSIBILITÉ DES BÂTIMENTS PUBLICS


QUELQUES CHIFFRES, QUELQUES FAITS POUR LANCER LE DÉBAT

L’accessibilité des personnes à mobilité réduite (PMR) aux constructions a fait l’objet d’une réglementation récente, tant pour les immeubles que pour les équipements publics (décret n° 2006-555 du 17 mai 2006). Les dispositions arrêtées concernent aussi bien les constructions neuves que les bâtiments existants : elles réforment les dispositions du Code de la Construction et de l’Habitation.

Cette réglementation est bien évidemment respectée dans les quelques équipements neufs réalisés à Alfortville (pôle culturel, école maternelle Barbusse).

Il subsiste toutefois un gros problème au pôle culturel :
- d’une part, l’accès handicapés n’est absolument pas signalé et il faut savoir qu’il se situe à l’angle opposé de la construction, à l’entrée de l’accès voitures,
- d’autre part, cet accès est dangereux puisque le bas de rampe débouche sur la circulation automobile à l’angle du bâtiment, sans aucune visibilité (voir la photographie).

Pour ce qui concerne les bâtiments existants, rien n’a été fait au cours du mandat. L’ensemble des bâtiments communaux doit pourtant être mis aux normes avant le 01 janvier 2015, ce qui laisse peu de temps. Dans ce domaine encore, le manque de vision prospective de l'équipe sortante est préoccupant.

A la Mairie, l’ascenseur extérieur pour le perron est souvent en panne et n’est de toutes façons pas la solution au problème de l’accès à l’étage. Par contre le Maire a dépensé pendant la même période plus d’un million d’euros dans « l’embellissement » de la place, que certains appellent déjà l’enlaidissement, avec la disparition des vieux platanes et du kiosque.

Mise à jour du 29 octobre 2007
Bien pire, le budget initialement prévu pour répondre aux problèmes d'accessibilité de la mairie est détourné pour une autre opération. C'est ainsi que le Maire sortant a fait voter au Conseil Municipal du 26 juin 2007 le "transfert" d'une somme de 120 000 euros de subvention du Conseil Régional, destinée à la mairie, vers la MJC, afin de... boucler le budget, qui avait quelque peu enflé, comme d'habitude !
Déshabillons les handicapés pour habiller les danseuses...

Autre exemple : la loi imposait au Maire de prendre les dispositions pour rendre l’ensemble des bureaux de vote accessibles aux PMR lors des élections de 2007. De nombreux bureaux sont restés inaccessibles, preuve du désintérêt du Maire vis-à-vis de cette catégorie d’administrés.

Encore plus surprenant : des locaux administratifs (Service de l’Urbanisme) ont été installés sur les toits par la pose de baraques de chantier (voir ces "Algeco"). Pour y parvenir, c’est un parcours d'escalade, impraticable par une personne à mobilité réduite.

Mise à jour du 01 novembre 2007
La Loi pour l'égalité des droits et des chances, en date du 11 février 2005, a inséré l'article L 2143-3 dans le Code Général des Collectivités Territoriales. Ce nouvel article fait obligation pour Alfortville d'avoir une commission d'accessibilité aux personnes handicapées. Toutefois Alfortville ayant le malheur de faire partie d'une communauté d'agglomération compétente en matière de transports ou d'aménagement du territoire, c'est au niveau de l'AGGLO que cette commission doit être constituée.
Après recherche sur le site et dans l'organigramme de l'AGGLO, aucune trace, plus de deux ans et demi après la promulgation de la Loi... Aucun des 3 maires n'est donc concerné par la question...


VOUS AVEZ LA PAROLE

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A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Bâtiments inaccessibles, aménagement absurde, danger potentiel: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.
TH_Alf013TAXE D'HABITATION: ALFORTVILLE MAUVAIS ÉLÈVE

Ca y est: les avis de taxe d'habitation arrivent dans les boîtes aux lettres des Alfortvillais.

Le Parisien Val-de-Marne matin dans son numéro en date du 13 avril 2007 présentait un tableau des taux des 47 communes du département montrant que celles-ci avaient, pour plus des deux tiers d'entre elles, décidé de ne pas augmenter leur taux, se contentant de la hausse de la valeur locative de base, indexée sur l'inflation.

A la lecture du montant à payer, les Alfortvillais ont la confirmation qu'ils ne sont pas dans le bon tiers... Pire, ils sont même sur le podium des plus fortes hausses, à la troisième place du classement. Contrairement aux affirmations de Monsieur le Maire, qui a de gros problèmes avec les chiffres, comme il le reconnaît lui-même, l'augmentation n'est pas égale à l'inflation, mais bien supérieure puisque l'augmentation du taux (+1,93 %) se multiplie par celle de la base locative (+1,8 %), soit +3,76 %.

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C'est donc plus de 21 % d'augmentation en 5 ans. Nous avions déjà évoqué tout cela dans notre message sur la taxe foncière.

Avec la même cerise sur le gâteau que celle pour la taxe foncière, à savoir la nouvelle contribution à l'EPORSA (Seine-Amont), dans la colonne "Taxe spéciale d'équipement", pour quelques euros de plus...

vendredi 19 octobre 2007

LE LOGEMENT A ALFORTVILLE


QUELQUES CHIFFRES, QUELQUES FAITS POUR LANCER LE DÉBAT

Alfortville n’échappe pas à la situation de l’ensemble des villes de la Région Parisienne, qui souffre d’un manque de logements et en particulier sociaux. Le problème étant à l’échelle de l’agglomération, il est illusoire de penser apporter des solutions au seul niveau communal.

Le nombre total de logements à Alfortville en 2005 est de 19 976, en progression de 11,3 % par rapport à 1999 (source: estimation INSEE pour l’année 2005). Cette progression très importante est la conséquence de l’urbanisation galopante que chacun constate au fil des rues.

La part des résidences principales est passée dans la même période de 87 à 93 %, celle des propriétaires de 27 à 34 %, la part des appartements restant stable à 83 %.

Le logement social à Alfortville

Alfortville se caractérise par un ratio très important de logements sociaux, à savoir 43 %.

Les premiers immeubles ont été construits dans les années 30 dans la partie nord. Puis la partie sud a fait l’objet d’opérations d’envergure dans les années 60 à 80 (Grenoble, Grand Ensemble, Alouettes). Une politique d’urbanisation à grande échelle s’est poursuivie par la réalisation de nombreuses ZAC (Zones d’Aménagement Concerté) : certaines sont terminées, d’autres sont en cours de réalisation.

Le nombre de demandeurs de logement est passé de 1 300 en 2001 à 1 800 en 2006, ce qui représente plus de 6 ans d’attente au taux de rotation actuel (source : déclaration du Maire dans Val-de-Marne Infos en date du 27 avril 2006).

Le Maire dispose de pouvoirs très importants puisqu’il est Président de l’OHSA (Office d’Habitat Social d’Alfortville).
La procédure d’attribution des logements est totalement opaque. Jamais la moindre information n’a filtré à ce sujet : ni sur le plan qualitatif, ni sur le plan quantitatif. Pourquoi ? Ce manque de transparence peut légitimement nourrir tous les soupçons.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Construction non intégrée dans son environnement, aménagement absurde, mauvais entretien ou mauvaise gestion par un bailleur: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.

IMMOBILIER À ALFORTVILLE: LES PRIX


Dans son analyse des ventes du second trimestre 2007, la Chambre des Notaires d'Ile de France note que, contrairement à ce qui est affirmé ici ou là, la hausse des prix de l'immobilier, même si elle s'est modérée, ne s'est pas arrêtée.

not_02_2007C'est ainsi que le prix moyen au mètre carré des appartements anciens est maintenant de 3 530 euros, soit une progression annuelle de 7,3 %.

not_maisons

En ce qui concerne les maisons anciennes, la tendance générale est un ralentissement de la hausse dans la Val-de-Marne (+ 2,2 % en un trimestre et + 6,1 % en un an). Le prix moyen pour Alfortville se situe entre 250 000 et 350 000 euros, mais, s'agissant de maisons, il peut exister de très fortes disparités.

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour les agrandir.

jeudi 18 octobre 2007

Image_18LA PRÉVENTION ROUTIÈRE À ALFORTVILLE

Du 15 au 22 octobre 2007, c'est la Semaine de la sécurité routière. Dans le Val de Marne, des manifestations ont été programmées un peu partout: à Vitry, une rencontre entre les élus destinée à mettre en commun leurs initiatives, à Champigny-sur-Marne un village de la sécurité routière, où des ateliers pédagogiques seront ouverts à 900 élèves depuis le primaire jusqu'au lycée et où des enseignants prendront connaissance d'actions sécuritaires, et dans l'ensemble du département, des contrôles seront réalisés sur la voie publique.

Et à Alfortville, quoi ? Et bien une réunion a eu lieu en Mairie le 18 octobre 2007 sans faire l'objet d'aucune publicité. Elle était réservée à quelques personnes triées sur le volet, et à des "invités". Invités ? Aucun sous-entendu de notre part. Il s'agissait de personnes ayant commis des infractions et susceptibles de perdre des points sur leur précieux permis: ils étaient donc invités à assister à cette réunion pour les conserver et échapper à la sanction.

Quelques citoyens, intéressés par cette question et alertés par la bande, mais respectueux du Code de la Route et donc possesseurs de leurs points, ont désiré assister à cette réunion. Que pensez-vous qu'il arriva ? Ces citoyens exemplaires ont été priés, poliment mais sans contestation possible, de quitter la salle: c'est ce qu'ils ont fait.

Voilà donc la méthode choisie pour faire d'Alfortville "une ville modèle en matière de sécurité routière", comme il était indiqué en première page du Parisien Val-de-Marne Matin, dans son édition du 15 octobre 2007, sous le gros titre : "Alfortville veut devenir une ville sûre". Nul doute que le BMO sera tout aussi dithyrambique lorsqu'il évoquera cette réunion.

Que ceux qui se préoccupent particulièrement de cette question réfléchissent pour savoir s'ils sont sur la bonne voie et sur la conduite à tenir.

mercredi 17 octobre 2007

COMPTE-RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL D' ALFORTVILLE

DU 15 OCTOBRE 2007

54 points étaient à l'ordre du jour de ce Conseil qui dura un peu plus de 2 heures.

Direction générale

- Présentation de la liste des 37 décisions prises en application de l'article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales, dont notamment:

* La convention d'utilisation et de mise à disposition passée avec la ville de Charenton pour l'utilisation du bassin de plongée du complexe sportif Télémaco - Gouin, pour la saison 2007/2008 soit du 24 septembre 2007 au 23 juin 2008,

* Le marché relatif à la réfection et à l'amélioration du terrain d'évolution du quartier Saint Pierre - Toulon (Palais des Sports).

Finances

- Budget de la ville 2007: décision modificative n° 1.
Le budget d'Alfortville représente 70 601 000 euros dont 41 722 000 euros pour la section fonctionnement et 28 879 000 euros pour la section investissement. La décision modificative concerne la section fonctionnement pour 949 343 euros et la section investissement pour 4 026 526 euros.

Des inscriptions complémentaires figurent en dépenses - recettes, d'une part, une opération réelle de 430 000 euros correspond à l'acquisition et à la revente à l'OHSA de l'immeuble 69 rue Édouard Vaillant et, d'autre part, des opérations d'ordre se rajoutent en section investissement pour environ 1 522 000 euros afin de mettre en conformité le bilan ZAC Bords de Marne.

Catherine de Rasilly, Présidente d'Alfortville Confluence, a voté contre ce budget supplémentaire.
A cette occasion, elle a rappelé tout comme elle l'avait fait lors du vote du budget primitif le 29 mars 2007, qu'elle n'avait pas les mêmes priorités pour les Alfortvillais que Monsieur le Maire et déplorait les importants retards hélas pris par plusieurs chantiers, tels la piscine, la crèche de l'ilôt Octobre, et sur l'impact que ces reports auraient bien évidemment sur le prochain budget 2008.

- Budget supplémentaire de l'assainissement.
Le budget global représente en section fonctionnement 87 528 euros et en section investissement 734 000 euros. Un excédent d'investissement de 434 442 euros est reporté. Ces affectations de résultats devraient permettre de réaliser des réfections de rues en matière d'assainissement et d'entamer un diagnostic de notre réseau...

Catherine de Rasilly a cette fois encore regretté l'absence de coordination dans les travaux effectués sur la ville et a expliqué que, par exemple, le réseau d'assainissement est insuffisant rue de Nice devant la mosquée. Par temps de fortes pluies, il refoule chez les riverains à l'intérieur même des habitations... La municipalité se gargarise de développement durable, mais n'a même pas été capable à l'occasion des travaux de réfection de cette rue (comme pour d'autres d'ailleurs) de réaliser un réseau de type séparatif ce qui éviterait bien évidemment ces débordements intempestifs. Voici donc un exemple de plus concernant le manque d'anticipation chronique de la gestion de Monsieur le Maire.

- Renouvellement de la ligne de trésorerie de la ville.
Ce renouvellement de 2 000 000 euros de ligne de trésorerie est destiné, le cas échéant, à permettre de réguler le fonds de roulement de la trésorerie de la ville. Les intérêts sont calculés au prorata temporis des jours d'utilisation sur index T4M + marge 0,03%, avec décomptes mensuels, appels fins de trimestres civils et non capitalisés. Commissions et frais: néant.

Urbanisme

- Groupe scolaire Octobre: ravalement des façades sur rue.
A l'occasion de ce point, Catherine de Rasilly a suggéré à Monsieur le Maire, afin d'éviter des avenants futurs (monnaie courante à Alfortville, qui grèvent lourdement les budgets des travaux engagés, et nuisent à la visibilité exacte de leur prix de revient) d'établir un diagnostic complet de cette façade en mauvais état et très fissurée.

Catherine de Rasilly a également demandé à Monsieur le Maire, quand serait démoli le vieux bâtiment préfabriqué, délabré et désaffecté qui était dans la cour de l'école maternelle. La directrice de l'école maternelle envisagerait de réaliser à cet emplacement un jardin potager pour les petits élèves.

Monsieur le Maire a répondu à Catherine de Rasilly "qu'elle lui posait cette question... pour faire son intéressante, qu'il ne répondrait pas à cette question" et "qu'on le ferait quand on le jugera opportun, dans les meilleurs délais".
Terminant son intervention par: "Je mets au vote, qui est pour, contre, abstention. Point suivant".
Clap de fin. Circulez, il n'y a rien à voir! Le roi René a dit !

A cette occasion, Catherine de Rasilly a rappelé fermement à Monsieur le Maire que le Conseil Municipal ne devait pas être qu'une simple chambre d'enregistrement, mais un réel lieu d'échanges et de débats.

- Achat par l'OHSA d'un immeuble sis 69 rue Édouard Vaillant (objectif de mixité sociale).

- Acquisition de l'ensemble immobilier appartenant à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM), place Salvador Allende, pour un montant de 1 760 000 euros (frais de notaire et travaux compris) et pour une surface de 930 m2. Il est mis 90 m2 à disposition de la Sécurité Sociale afin d'y maintenir un bureau de 3 personnes. Cet achat de locaux permet à la Ville, qui manque de bureaux pour ses employés, d'abandonner les bureaux qu'elle louait 171 rue Véron.

Catherine de Rasilly a, bien sûr, dit qu'elle était d'accord avec le maintien d'un bureau de la Sécurité Sociale sur Alfortville mais elle s'est étonnée une fois de plus des méthodes de gestion de la municipalité.

En effet, Monsieur le Maire a vendu, le 24 juin 2005, une parcelle de 900 m2 de l'enceinte de l'école Victor Hugo, comprenant l'immeuble des instituteurs de 780 m2 hors oeuvre, le tout pour 320 000 euros, sous prétexte à l'époque de financer des travaux d'aménagement pour l'école, travaux qui n'ont jamais été réalisés.
Monsieur le Maire rachète aujourd'hui le local de la Sécu à 2 pas. Bilan pour les Alfortvillais: une perte sèche de plus d'1 million d'euros, afin de remédier à une situation, tout à fait anormale pour une mairie, de location de bureaux pour accueillir son personnel administratif !

Encore une des méthodes de gestion dont Monsieur le Maire a le secret!

- Réforme des autorisations d'urbanisme: maintien des permis de démolir sur l'ensemble de la commune et maintien de la déclaration préalable à l'édification de clôtures.

- Numérisation du cadastre.

Travaux et Équipements

- Marchés forains: approbation du réglement intérieur (ils sont ouverts à la clientèle de 8 heures à 13 heures ou 13 heures 30 le week end). Marché du Centre: les mercredi et dimanche, marché Carnot: les jeudi et samedi, marché Rome: les mardi et vendredi.
Un consensus s'est dégagé pour une application stricte de ce réglement, afin d'assurer la sécurité de la clientèle.

- Rapport d'activité du Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l'Électricité en Ile de France, pour 2006.

- Rapport d'activité du Syndicat des Eaux en Ile-de-France (SEDIF), pour 2006.

- Rapport d'activité du Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne (SIAAP), pour 2006.

- Dépôt d'un permis de démolir pour le bâtiment sis 33 rue des Écoles (propriété de la ville), situé au bout de la cour de l'école primaire Victor Hugo.

Marchés Publics

- Construction d'un centre aquatique: approbation de l'avant projet définitif (qui n'a fait l'objet d'aucune présentation aux Conseillers Municipaux) et du coût prévisionnel définitif. Autorisation de dépôt de permis de construire (ce point avait été enlevé de l'ordre du jour du Conseil Municipal du 12 juillet en raison d'un désaccord entre Monsieur le Maire et l'architecte).

A la lecture de la délibération remise aux Conseillers Municipaux, on découvre que le coût provisoire initial de 7 325 000 euros est aujourd'hui de 8 527 000 euros, soit une augmentation de 1,2 million d'euros (+16%), avant même le démarrage des travaux. Il a été confirmé que le budget total de l'opération s'élevait à 13 millions d'euros. Tout ceci est-il bien raisonnable ?
Il faudra donc une fois de plus pénaliser les Alfortvillais qui paieront par leurs impôts une partie du coût de fonctionnement de ce centre aquatique sans les faire bénéficier, comme Monsieur le Maire l'a bien expliqué le 23 septembre, d'un tarif préférentiel. Les "extérieurs" et les Alfortvillais devront acquitter le même tarif pour aller nager.
Ce qui revient donc à faire payer 2 fois les Alfortvillais !

La majorité municipale vote aveuglément sans se soucier de connaître le projet...

- Pôle Culturel / salle de spectacles et salle de convivialité: avenant n° 4 au marché de construction, soit une augmentation de 5,5 % par rapport au marché initial.

Monsieur le Maire a demandé qu'en raison des problèmes de chauffage et de climatisation qui ne sont toujours pas réglés, le paiement de cet avenant soit différé. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec cette décision de bon sens.

- Construction d'une Maison des Jeunes et de la Culture: signature des marchés pour un montant de 1 700 000 euros HT, toujours sans aucune présentation du projet.
Toutefois l'appel d'offres concernant le lot 4 est à ce jour toujours infructueux. Une nouvelle procédure doit être relancée. Il s'agit du système de pompe à chaleur, des alarmes techniques et du remplacement des ventilo-convecteurs par des radiateurs.

- Équipement petite enfance: travaux d'aménagement de locaux sis à l'angle des rues de Seine et Marcelin Berthelot. La durée des travaux est fixée à 5 mois... soit une mise en service à programmer raisonnablement courant avril 2008, si l'OHSA respecte ses engagements et livre la chape de béton prévue (dont la livraison était initialement prévue pour le 1er septembre).
Ce dossier d'appel d'offres traîne depuis plus de 6 mois et, pour tenir dans le budget initialement prévu, il a fallu, d'une part, réduire la qualité de certaines prestations et, d'autre part, ne pas inclure l'aménagement de la cuisine et de l'office, pourtant obligatoire pour obtenir l'agrément de la CAF.
Les montants correspondant seront donc budgetés sur le budget 2008 !

- Aménagement du square Camelinat (devant la Mairie): avenant n° 1 concernant des travaux de plus-value pour un montant de 58 110 euros HT, soit une augmentation de presque 37 % du montant initial. Record d'augmentation battu pour un premier avenant.
Le lot 1 passe donc de 158 426 euros HT à 216 536 euros HT, soit un montant global pour l'ensemble des travaux de 350 316 euros HT soit 419 000 euros TTC (2 748 000 francs).
A combien s'élèvera l'avenant n° 2 ?

Catherine de Rasilly a fait remarquer qu'au cours de ce seul Conseil Municipal, Monsieur le Maire a dérapé en gros et hors budget de :

+ 1 million d'euros (différentiel ente la vente de la parcelle de l'école Victor Hugo et l'achat des locaux de la sécurité Sociale),
+ 1,2 million d'euros pour le centre aquatique
+ 66 000 euros pour l'avenant du Pôle culturel et de la salle de convivialité
+ 58 000 euros pour le square Camélinat

= soit un total de 2 324 000 euros, sans compter le solde de la crèche Octobre et de la MJC...

Mais il est vrai, qu'au cours de ce Conseil Municipal , Monsieur le Maire a déclaré: "Je ne retiens pas les grosses sommes". Dont acte !

Vous comprendrez tous aisément, les raisons pour lesquelles, elle a, cette fois encore, dû voter contre l'approbation de ce budget supplémentaire, tout comme elle n'avait pu approuver le budget primitif en mars !

- Retrait de l'amiante dans divers bâtiments communaux.

Affaires scolaires

- Tarification de la restauration scolaire et périscolaire, soit à compter du 2 janvier 2008, une augmentation de:
- 1% pour les quotients 1 à 4,
- 1,5% pour les quotients de 5 à 7,
- 2% pour les quotients 8 à 10.

- Tarification des activités périscolaires à compter du 2 janvier 2008: centres de vacances, classes transplantées, centres de loisirs et garderies. Maintien des forfaits des classes transplantées maternelles et élémentaires et les centres de vacances, augmentation de 2% pour les centres de loisirs, augmentation de 5% des garderies maternelles et réduction de 5% des garderies élémentaires.

Affaires administratives

- Domaine funéraire: fixation du montant des concessions funéraires à compter du 1er janvier 2008.

- Modification du réglement du cimetière concernant les dispositions relatives à l'espace cinéraire, columbarium et jardin cinéraire.

Ressources humaines

- Recensement de la population: recrutement et fixation du barème de rémunération de 10 agents recenseurs pour la prochaine enquête nationale qui se déroulera du 17 janvier au 23 février 2008. Cette enquête permettra de recenser cette année 8% de la population.

- Réactualisation du guide des congés et des autorisations d'absence du personnel communal.

- Modification du tableau des effectifs: emplois permanents.

Silence absolu des Conseillers UMP pendant ce Conseil. Seule intervention d'une Conseillère UDF en début de séance pour indiquer, au sujet du procès-verbal de plusieurs délibérations, qu'elle n'avait pas voté contre ces délibérations, mais pour, comme l'équipe majoritaire: sa velléité d'opposition ayant disparu depuis quelques années, le contraire aurait été très étonnant... Il s'agissait en particulier des délibérations relatives à la mise à disposition de la mosquée, qu'elle a donc approuvée.

mardi 16 octobre 2007

UN BREF INSTANT DE DÉMOCRATIE
Le mot de Catherine de Rasilly


J'aurai pu commencer ce mot en vous faisant selon mon habitude, le compte-rendu exhaustif du Conseil Municipal qui s'est tenu hier soir en Mairie.

Je préfère évoquer la "légère brise" de démocratie qu'il souffla à Alfortville au détour d'une délibération au demeurant anodine concernant l'attribution de subventions supplémentaires à des associations pour "des projets spécifiques"...

Je demandais alors de quels projets il s'agissait et m'étonnais que ces subventions décrites si succintement dans la délibération soumise au vote du Conseil Municipal, destinées à des projets d'envergures exceptionnelles, soient en réalité destinées à "apporter un concours financier à ces trois associations afin de leur permettre de faire face à leurs dépenses quotidiennes et de mener à bien les objectifs qu'elles se sont fixés" (sans aucune précision de ces objectifs d'ailleurs !).

Monsieur Carvounas, Maire-adjoint en charge de la politique de la ville et de la jeunesse m'a alors invité à l'accompagner lors de ses visites des associations afin de me permettre de mieux me rendre compte du travail accompli... Nous aurions poursuivi notre échange sur ce sujet si Monsieur le Maire n'avait décidé d'y mettre un terme en nous retirant la parole !

Je remercie Monsieur Carvounas de son invitation, que j'accepte volontiers. Je me ferai donc un plaisir de l'accompagner prochainement.

Cet échange de point de vue entre élus s'inscrit tout à fait dans la démarche qu'ALFORTVILLE CONFLUENCE poursuit depuis des années.
Vous le savez, notre seule ambition passe par la mise en oeuvre de tous les moyens nécessaires à l'établissement d'une gestion municipale au service des Alfortvillais, de les rassembler toutes tendances confondues, de les représenter et de défendre leurs intérêts pour une vie locale préservée, équitable et dynamique.

Ce fut, un court instant pendant ce Conseil, un tout "petit pas pour la démocratie" à Alfortville...

Monsieur le Maire, quant à lui, semble avoir oublié au fil de ces longues années de "règne" que le Conseil Municipal ne doit pas être qu'une simple "chambre d'enregistrement", mais un lieu de débats, ou l'exercice de la démocratie doit pouvoir s'exprimer et s'enrichir des idées et des différences de tous !

Ce que j'ai dû lui rappeler fermement durant ce Conseil, ce qui l'a laissé sans voix !

Catherine de RASILLY
Présidente d'ALFORTVILLE CONFLUENCE
Conseillère Municipale d'opposition sans étiquette

dimanche 14 octobre 2007

LETTRE AUX ALFORTVILLAIS


Depuis plus de 20 ans, l'équipe municipale sortante a eu tous les pouvoirs,
sans exception, dans notre ville, sous l'autorité du même homme qui ne veut surtout rien changer à sa façon de faire. Avec son équipe, ils n'ont jamais géré la ville en “bon père de famille”: ils ont seulement voulu contrôler leur clientèle électorale.
Ils ont pris toutes les habitudes du pouvoir, ses avantages et ses facilités. Ils feront tout pour les conserver et continueront leurs arrangements partisans dont nous sommes les témoins depuis tant d’années. Sourds hier aux besoins et aux demandes des Alfortvillais, ils le resteraient demain s'ils étaient à nouveau élus.

Aujourd'hui, l'intérêt vital d'Alfortville exige de dépasser le clivage entre la droite et la gauche, de rassembler toutes les compétences, toutes les bonnes volontés et de retrouver les règles de la démocratie.

Je connais bien Alfortville: j'y suis née. Je connais ses habitants, je partage leur vie et leur quotidien.
J'ai donc décidé, avec le soutien de beaucoup d'entre vous, de constituer une liste pour les élections municipales de mars 2008. Cette liste mènera un grand changement, en mobilisant toutes les ressources actuellement écartées, par sectarisme politique ou par favoritisme.
Ces femmes et ces hommes, que vous rencontrerez dans les semaines qui viennent, ont pour ambition de faire vivre les Alfortvillais ensemble au lieu de les diviser entre ceux qui sont écoutés et ceux qui sont ignorés, entre ceux qui sont favorisés et ceux qui sont oubliés.

Le temps du dialogue commence: nous sommes à votre écoute. Vos idées pour l'avenir d'Alfortville enrichiront celles que nous imaginons depuis des mois. L'espoir renaît.
C'est avec cet esprit de renouvellement des hommes et des femmes, renouvellement des méthodes, renouvellement des idées que je vous propose de nous rejoindre.

Nous allons établir avec vous un plan d'action pour les 6 ans à venir, à l'inverse des vagues promesses habituelles, dont l'équipe sortante vous a bercé d'élection en élection, sans jamais répondre à vos attentes.

Ensemble, réunis, respectueux des règles d'égalité et de solidarité, nous tournerons la page pour l’aboutissement de vos idées. En mars 2008, lors des élections municipales, chacun de vous décidera de l’avenir qu’il souhaite pour notre ville.

Alfortville mérite un avenir.
Notre liste « CONFLUENCE 2008 » s'engage à le construire avec vous et pour vous.

Catherine de RASILLY
Conseiller municipal d'opposition, sans étiquette
Présidente de l’Association ALFORTVILLE CONFLUENCE


LE BILAN DE L’ÉQUIPE SORTANTE

Des rues défoncées et sales, souvent impraticables pour les poussettes et les personnes âgées. Mais des travaux coûteux et à répétition aux abords de la Mairie.
Une politique du “tout béton – tout bitume” et la disparition des espaces verts.
Des constructions anarchiques, conséquence d'une urbanisation non maîtrisée.

Un manque d’entretien des bâtiments publics, privant par exemple les Alfortvillais de piscine pour de nombreuses années. La vente des terrains communaux, livrés aux promoteurs ou aux intérêts privés. Mais des logements sociaux mal entretenus sous prétexte de manque de financement.
L'improvisation permanente comme méthode de gestion de la ville, avec des décisions prises souvent dans l'urgence, coûteuses,sans souci du long terme.
La réalisation de quelques équipements de prestige, pour des dizaines de millions d’euros, et des dépenses somptuaires. Mais aucun équipement de quartier répondant aux besoins réels de la population.
Aucun aménagement pour les handicapés dans les bâtiments publics existants.
Des conditions de travail dégradées pour les employés municipaux, parfois installés dans des baraques de chantier.

Aucune réelle politique de la petite enfance. Mais un manque criant de places dans les crèches.

Aucun plan de circulation des vélos, des voitures ou des poids lourds, ni même de volonté réelle d'apporter des solutions à ces problèmes, même lorsque la sécurité des personnes est en jeu.

Des demandes en Mairie laissées sans réponse. Des problèmes de quartiers ignorés. Une communication municipale inexistante. Des élus fantômes, éternels absents qui ignorent leurs administrés.

Le flou du programme qu'ils avaient osé baptiser « le bonheur partagé » a été à l’origine de leur inaction, d'où jaillissent vos colères d'aujourd'hui, malgré l’autosatisfaction permanente qu’ils affichent.

LE PLAN D’ACTION DE CONFLUENCE 2008

De grands chantiers doivent être lancés. Aménagement de la ville, sécurité, stationnement, cadre de vie, équipements publics, amélioration de l'habitat, valorisation du patrimoine communal, développement économique, petite enfance, propreté des rues, maîtrise des dépenses, fin des travaux inutiles, négociation d'objectifs avec la Communauté d'Agglomération... : CONFLUENCE 2008 s'engage à répondre à vos attentes les plus immédiates tout en lançant les grands dossiers aujourd'hui délaissés.

En concertation avec les Alfortvillais, nous inscrirons la gestion communale dans le long terme et en finirons avec la dilapidation de votre argent.

Dans nos actions au cours des dernières années, nous nous sommes toujours attachés à défendre les valeurs de la démocratie (information des citoyens, respect de la loi de 1905, concertation des Alfortvillais). Nous avons dénoncé les dépenses inconsidérées, l’argent public gaspillé, les nombreux contentieux de l’équipe sortante. Nous n’avons pas hésité à recourir au Tribunal Administratif dans les cas les plus graves.

Déterminés hier à défendre les Alfortvillais, nous le serons demain pour les servir.

DIALOGUONS

Vous n'êtes pas satisfaits de l'état de votre ville. Vous avez des idées, des propositions, des projets pour Alfortville. Venez en débattre selon les thèmes placés en onglets en tête de page.

Pour participer plus activement à notre action, contactez-nous.

samedi 13 octobre 2007

LE STATIONNEMENT EN VILLE

Aucune étude de stationnement sur l'ensemble de la ville n'a été entreprise. Le Maire a plusieurs fois évoqué, lors des réunions du PLU (Plan Local d'Urbanisme), une étude dans la partie nord ouest de la ville, comme si les problèmes étaient limités à cette zone. Cette enquête n'a jamais été rendue publique malgré les demandes: elle reste donc bien mystérieuse. Elle a pourtant coûté plus de 43 000 euros !

Il ressortirait, selon lui, de cette étude que le nombre de places de stationnement dans ces quartiers serait «tout à fait satisfaisant» ! Les problèmes rencontrés proviendraient uniquement du fait que les propriétaires de voitures préfèrent garer leurs véhicules dehors sur les trottoirs plutôt que d'utiliser leurs places de stationnement...
C'est donc la position officielle à laquelle il se tient (réunion de riverains du 19 mars 2007).


Une commission « circulation-stationnement » a été annoncée en fanfare dans le BMO. En quelques mois, elle s’est réunie 2 fois, sans aucun document. Sa seule activité s’est donc limitée à l’expression des doléances des personnes présentes : certains problèmes ont été notés (sans plus d’effet). Il a été clairement annoncé que les mesures envisagées dans le PLU pour les constructions neuves étaient suffisantes et qu'aucun aménagement n'était prévu dans l'avenir. Autrement dit, le stationnement n’est pas un problème pour les 10 ans à venir…

Pourtant un Maire-Adjoint avait fait le constat suivant, lors d’un Conseil Municipal en avril 2004:

LE PROBLÈME DU STATIONNEMENT A ALFORTVILLE
LA SITUATION

A Alfortville, le problème du stationnement est devenu un problème majeur, tant pour l'environnement que pour le bien être ou le sécurité de nos concitoyens.

Nous sommes dans une situation où l'anarchie s'est installée petit à petit, faute de volonté politique de prendre le problème à bras le corps, et règne désormais en maître.

Dans beaucoup de quartiers, on arrive à l'asphyxie.

Première marque de civisme, le respect des règles de circulation et de stationnement est de plus en plus bafoué. Il entraîne le non respect des civilités dans d'autres domaines.

Les places de stationnement

- De plus en plus de véhicules stationnent dans la ville.
- Le nombre de places en parking privé est très nettement insuffisant.
- Le nombre de places en parkings publics est insignifiant.
- Le nombre de places en stationnement sur la voie publique est insuffisant.
- Les places de stationnement payant ne sont pas entretenues et peu verbalisées.
- Il y a de plus en plus de véhicules utilitaires qui stationnent dans les rues. Certains commerçants et artisans d'Alfortville considèrent la rue comme une annexe à leurs activités (garages, ambulanciers, taxis, entrepreneurs en bâtiments).

Les activités tertiaires n'ont pas les places de parkings privés correspondant au nombre de salariés qui viennent travailler en voiture.

De plus en plus de voitures ventouse encombrent nos rues. De plus en plus de véhicules étrangers aux alfortvillais ou aux activités alfortvillaises sont garées à Alfortville par leurs propriétaires qui fuient Paris ou les villes voisines où le stationnement est surveillé et sanctionné.

Le manque de places de livraison engendre de nombreux bouchons.

Les modes de stationnement illicites

Stationnement sauvage sur les trottoirs, à cheval ou complètement (dégradation des plantations et candélabres, panneaux de circulation couchés, arrachement des potelets).
- Utilisation des places payantes sans paiement.
- Stationnement le long des bandes jaunes des trottoirs.
- Non respect du stationnement alternatif.
- Stationnement à l'angle des rues.
- Stationnement en double file, parfois de longue durée.
- Stationnement devant les bateaux et les sorties de parking.

Le contrôle et la verbalisation

La police nationale n'intervient quasiment plus sur les problèmes de stationnement. Nos seuls quatre agents chargés de tous les problèmes liés à l'occupation du domaine public est inopérante.
- Verbalisation infiniment trop faible, malgré une augmentation sensible entre 2001 et 2002.
- Verbalisation qui ne porte que sur certains sites de stationnement payant.
- Aucune verbalisation des véhicules sur les trottoirs, en particulier les voitures d'occasion en vente chez les garagistes.
- Verbalisation irrégulière: ex.: à la gare, amende pour celui qui dépasse le temps de stationnement payant, rien pour celui qui stationne sur la bande jaune du trottoir d'en face !

Conséquences

Difficultés de stationnement pour tous: le riverain, le consommateur, le voyageur du RER, le livreur, les services de santé (médecin, infirmière...)

Difficultés de circuler sur les trottoirs: pour les piétons, pour les handicapés, pour les poussettes et landaus, pour les rollers et trottinettes.

Difficultés de circulation des véhicules: dans les voies étroites (rue Emile Goeury), dans les voies à double sens (rue des Camélias, rue Marcelin Berthelot), dans les voies principales (rue P.V. Couturier).

Difficultés pour la propreté de la ville:
- les bennes de ramassage des déchets ne peuvent pas collecter dans certaines rues,
- les engins de nettoyage ne peuvent pas être efficaces,
- les agents de la voirie ne peuvent accéder aux surfaces couvertes par les voitures,
- les épaves se multiplient.

Difficultés pour la sécurité:
- les camions de pompiers ne peuvent accéder à certains bâtiments,
- les angles des carrefours où stationnent des véhicules sont très dangereux.

Difficultés pour les commerces:
- les clients fuient vers les grandes surfaces des villes voisines,
- les livreurs se plaignent d'avoir à faire de longs trajets ou bloquent la circulation.

Les moyens alternatifs

Les pistes cyclables sont inexistantes la ville.
Les autobus sont bondés aux heures de pointe (trajets ralentis, circulation difficile).

Constat de la simple réalité, mais malheureusement toujours d'actualité à la virgule près. Ce constat n’a fait l’objet d’aucune réflexion d'ensemble, ni d’aucun plan d’action depuis plus de 3 ans.

Car le bilan du mandat reste bien maigre:
- quelques réalisations concrètes pour le stationnement: la création d'un parking au bout de la rue de Verdun, l'agrandissement de celui du cimetière, la construction d'un parking sous le pôle culturel, mais la suppression de celui de la piscine,
- quelques mises en sens unique de rues,
- le recrutement en cours d'agents supplémentaires.

Mise à jour du 19 octobre 2007

Un chiffre intéressant: la part des ménages alfortvillais disposant au moins d'une voiture est passée de 64 % en 1995 à 61 % en 2005 (source: enquête INSEE): preuve que les difficultés de stationnement ont été dissuasives pour certains.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.

Le concours des anomalies

Stationnement dangereux, épaves, annexes d'activités professionnelles..., faites-nous part des anomalies que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.
CIRCULATION DES VOITURES ET DES CYCLISTES

QUELQUES CHIFFRES, QUELQUES FAITS POUR LANCER LE DÉBAT

Aucun plan de circulation n’a jamais été établi pour la ville.

Une commission " circulation-stationnement " a été annoncée en fanfare dans le BMO. En quelques mois, elle s’est réunie 2 fois, sans aucun document. Sa seule activité s’est donc limitée à l’expression des doléances des personnes présentes : certains problèmes ont été notés (sans plus d’effet), d’autres ont été rejetés aux calendes grecques sous prétexte de compétence communautaire : "C’est au programme pluriannuel de l’Agglo et envisagé pour 2011…" ou de finances : "La situation est comme ça, avec les limites budgétaires". Autrement dit, ce genre de dépenses n’est pas une priorité…

La circulation automobile

Les décisions sont prises sans aucune vision d’ensemble. Par exemple la mise en sens unique des voies ou le stationnement sont décidés par quelques personnes, sans aucune consultation des riverains, comme par exemple pour la rue du Groupe Manouchian (en commentaires de ce message).

L'action municipale pendant le mandat s'est limitée à la pose de quelques panneaux « zone 30 ». Ce n'est pas cela qui améliorera la sécurité devant les écoles ou répondra aux demandes.

La circulation à vélos

Les pistes cyclables sont de la compétence de l’Agglo. Un certain nombre de rues d’Alfortville sont aussi déclarées d’intérêt communautaire. Ceci signifie que la commune n’a plus aucun pouvoir propre sur ces pistes et ces rues. Ni même sur l’installation de repose-vélos: ils sont "communautaires" !

Un plan de programmation d’un " Réseau des circulations douces " a été établi en mars 2004 par l’Agglo (infographie ci-contre que vous pouvez agrandir en cliquant sur l'image), en indiquant les réalisations qui devaient être faites jusqu’en 2006.
Écartons, dans ce plan, les projets situés sur les quais de Seine: ils sont réalisés ou à réaliser par le Département.
Chacun pourra alors remarquer ce qui reste: le beau projet de piste depuis la gare jusqu’au cimetière est resté dans son dossier et celui du boulevard Carnot a été abandonné lors de sa réfection complète car le Maire a déclaré ce projet de piste « dangereux » en réunion de concertation du PLU, malgré l'avis de certains de ses colistiers (plan et position du groupe des Verts).

Le Maire a aussi déclaré dangereux tout aménagement des rues pour la circulation cycliste, comme les contre sens, lors de la même réunion: prétexte commode pour se débarrasser de la question et ne rien faire.

En ce qui concerne la circulation à vélos, le bilan de l‘équipe sortante est donc nul. C'est d'ailleurs ce qu'un Maire-Adjoint a clairement exprimé lors du débat sur le Plan d'Aménagement et de Développement Durable (Conseil municipal du 29 mars 2007), regrettant "les errements qui ont conduit par 3 fois à remettre en cause les circulations douces".

Mise à jour du 18 octobre 2007

Le Parisien Val de Marne Matin, dans son édition du 15 octobre, publie un article sur l'association Jonathan Do Rego, du nom de cet enfant tué par un chauffard sur le chemin de la Digue en mai 2004. Nous y relevons la déclaration suivante du Maire sortant et candidat à un nouveau mandat: "S'il y a eu un drame, c'est que, malgré les soins apportés aux aménagements, quelque chose a échappé à quelqu'un. Dans le cadre du PLU (Plan Local d'Urbanisme), nous allons prendre les rues les unes après les autres, relever les problèmes et élaborer des solutions."

Le drame, c'est aussi qu'il ne s'agisse pas d'un cas isolé où "quelque chose" a échappé une fois "à quelqu'un", mais que la sécurité n'ait pas été une priorité du Maire au cours de ses mandats précédents. Elle lui a totalement échappé depuis 20 ans. Il est bien tard pour faire la promesse électorale de s'occuper enfin des rues d'Alfortville, sur un sujet aussi primordial.

Quant à dire que cela sera fait "dans le cadre du PLU", c'est apporter la preuve de son ignorance complète du contenu de ce document qui fixe les règles d'urbanisme et les prévisions d'équipement, mais en aucun cas ne prévoit les aménagements de sécurité. Et le Maire oublie qu'il a "bouclé" son PLU depuis le 12 juillet dernier !

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Sens de circulation absurde, obstacle, panneau "surréaliste", aménagement (ou manque d’aménagement) dangereux: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.
Commentaires directs en rubrique Voirie

vendredi 5 octobre 2007

LA GARE D'ALFORTVILLE

Un de nos lecteurs nous transmet ce message concernant les problèmes quotidiens rencontrés par les usagers de la gare d'Alfortville - Maisons-Alfort, suite à notre message sur l'accident du bus 103.

" Plus préoccupant encore…

Me semble être la situation de la gare.

Compte tenu de l'évolution démographique des deux villes et des déplacements quotidiens des populations, elle me semble désormais sous-adaptée au trafic des heures de pointes. La situation ne peut évidemment et malheureusement que se dégrader dans les prochaines années.

Les quais et les portes (notamment pour les voyageurs qui viennent de Paris entre 18 et 19h00) sont trop petits. La situation est impratiquable pour les femmes accompagnées d’enfants (il y en a de plus en plus à Alfortville) et bien sûr pour les handicapés. Et c’est évidemment la galère quand vous avez une poussette ou une grosse valise qui ne passe pas par les tourniquets. Il m’est personnellement arrivé de devoir attendre cinq minutes (et de devoir laisser passer un train…) avant qu’un fonctionnaire veuille bien répondre à la sonnerie, puis compter sur la solidarité d’un usager suffisamment musclé pour m’aider.

Il faut parfois cinq bonnes minutes pour sortir de la gare le soir et j’ai été témoin de mouvements de foule à l’annonce de trains déroutés d’un quai à l’autre le matin. J’avoue avoir craint le pire.

Autre élément préoccupant : on n’entend pas les TGV qui passent le matin et aucun signal sonore ne les annonce. Bref, n’importe quel usager peut se faire frôler par un bolide lancé à plus de 200 km/h sans s’en rendre compte

La municipalité va logiquement se défausser, mais il est de son devoir, avec la ville de Maisons-Alfort, de faire pression sur la SNCF."

ALFORTVILLE CONFLUENCE avait déjà évoqué les demandes insistantes des usagers, faites depuis des années et rappelées lors de la réunion du 13 février 2007 à Maisons-Alfort. Force est de constater que toutes ces demandes ne sont toujours pas prises en compte.

mercredi 3 octobre 2007

ARRÊT DE BUS DANGEREUX À ALFORTVILLE

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ALFORTVILLE CONFLUENCE a reçu le message suivant d'une de ses lectrices, information qu'elle nous demande de relayer. Nous le reportons donc ici.

Madame,

Lectrice assidue de votre blog, je me permets de vous adresser ce message pour
vous indiquer qu'un accident s'est produit aujourd'hui, mardi 2 octobre, en fin
d'après-midi, à l'arrêt de bus se trouvant en face de la gare RER Maisons-Alfort
/ Alfortville (arrêt du bus 103, direction Sud) : un autobus a dévié de sa
trajectoire et a percuté l'abribus, le détruisant totalement. Il n'y a fort
heureusement eu aucun blessé, selon les divers agents venus sur place (police,
pompiers, services municipaux), ce qui relève du pur miracle étant donné le
grand nombre de personnes attendant comme tous les jours le bus à cet endroit et
étant donné la nature des dégâts matériels (toit de l'abribus effondré, débris
de verre...).
Comme vous le savez sans doute, c'est la deuxième fois en peu de temps qu'un
accident du même type se produit à ce même endroit. La première fois, l'abribus
a été reconstruit à l'identique, sans être déplacé d'un centimètre, alors même
qu'il est indéniable que cet emplacement est tout à fait inadapté pour l'arrêt
d'un autobus (foule traversant constamment la rue en face de la gare, virage,
étroitesse de la chaussée, trottoir tout aussi étroit créant un important
encombrement aux "heures de pointes" et obligeant certaines personnes à marcher
sur la chaussée...). Habitant juste à côté, je peux le constater tous les jours.
J'espère que cette fois, la même erreur ne sera pas commise... qu'il ne faudra
pas un énième accident - et des victimes à déplorer - pour que cet arrêt soit
déplacé. J'espère pouvoir moi-même identifier l'autorité compétente pour la
saisir directement de cette question urgente de voirie mais ai pensé que vous
êtes bien placée pour vous en faire le relais – voire pour inviter d'autres
Alfortvillais lecteurs de votre blog à appuyer cette demande ?!
En vous remerciant pour le précieux rôle d'information que vous tenez sur notre
ville.

Cordialement.

Claire

lundi 1 octobre 2007

ALFORTVILLE, POLLUTION ET DIOXINE

Un de nos lecteurs, Jérôme, nous envoie l'article suivant, sur la qualité de l'air que nous respirons. ALFORTVILLE CONFLUENCE le publie avec plaisir.

Ivry_incin_r_La commune d' Alfortville subirait-elle une pollution particulièrement importante à la dioxine (1), métaux lourds (2) et autres polluants (4) ?
Avec pas moins de 3 incinérateurs (3) et 1 centrale EDF thermique (4) autour de la commune, la question mérite d'être posée.

Un des rares éléments de réponse se situe dans un document de AIRPARIF (5), daté de septembre 2005. Ce document contient, à partir de la page 35, une étude sur les concentrations de dioxines au voisinage de l'UIOM d'Ivry Sur Seine, l'un des 3 incinérateurs proches d'Alfortville. Les chiffres en page 152 (prélèvement du 9 au 16 mars 2005) montrent une pollution aux dioxines plus de 3 fois supérieure à Ivry Sud-Est qu'à Paris - Les Halles. Les prélèvements suivants (du 22 au 29 mars 2005) indiquent une pollution plus de 2 fois supérieure à Ivry Sud-Ouest qu'a Paris - Les Halles.

6 millions de Franciliens (soit 56 % de la population) résident dans l'environnement proche d'un incinérateur selon une étude de l'Observatoire Régional de Santé d'Ile de France (6), mais il existe sans doute peu de commune comme Alfortville, où l'exposition a lieu quelque soit ou presque la dominance des vents.

Renvois

(1) Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxine : "Mais la plus grande source de dioxine libérée dans l'environnement est liée à l'activité industrielle et urbaine, via les incinérateurs de déchets et les cokeries (émissions atmosphériques) et les rejets d'usines chimiques et de papeteries ( immission et contamination des sols et eaux)."

(2) Métaux lourds dans une UIOM (Unité d'Incinération d'Ordures Ménagères) : voir ici le rapport parlementaire du Sénat et ici les informations complémentaires sur Atmolor (mesures atmophériques en Lorraine)

(3) Premier incinérateur à Ivry sur Seine, l'un des plus importants d'Europe : vue aérienne ici.
Deuxième incinérateur du CPCU (Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain) qui utilise du fioul pour brûler les déchets ménagers non recyclés, toujours à Ivry : vue aérienne ici.
Troisième incinérateur à Créteil, qui brûle déchets ménagers et hospitaliers (source: GreenPeace ici ) : vue aérienne ici.

(4) Centrale thermique EDF à Vitry (vue aérienne ici), qui brûle charbon et fioul, produisant de très grandes quantités de polluants, selon une étude de l'Union Européenne ici, ce qui avait déclenché une alerte en 1997 et provoqué une question orale au Sénat le 4 février 1997 ici "Airparif le 13 janvier dernier, qui a mis directement en cause la centrale à combustion EDF de Vitry-sur-Seine, celle-ci se voyant immédiatement contrainte de réduire sa production de moitié."

(5) Campagne de mesure des dioxines d'AIRPARIF: http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/Rdioxines.pdf

(6) Incinération et santé en Île-de-France, état des connaissances : http://www.ors-idf.org/etudes/pdf/IncinerationSante.pdf

Mise à jour du 06 octobre 2007

Le journal "20 Minutes", dans son édition du 05 octobre 2007, publie un article sur le problème des rejets des usines d'incinération.

incin_ration

Cet article reprend les conclusions d'un rapport remis aux Ministères de l'Écologie et de l'Intérieur, qui fait des mises en garde très alarmantes sur les conséquences de ces rejets pour la santé des populations environnantes.

Comme Jérôme nous l'avait fait justement remarquer, Alfortville est malheureusement très mal placée entre les trois usines situées à Ivry et à Créteil.

 


CONFLUENCE 2008, LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE