CONFLUENCE 2008 avait déjà évoqué les travaux de la 25° heure, c'est-à-dire ceux réalisés dans l'année supplémentaire du mandat de l'équipe sortante, pour cause d'encombrement du calendrier électoral en 2007.Et bien, cela ne suffit pas ! Le Maire sortant, tel un monarque régnant à vie, engage de nouveaux dossiers à quelques jours des élections municipales...
C'est ainsi qu'il a décidé de commencer les études de programmation pour la construction d'un local pour le service Environnement/Espaces publics. L'annonce est parue dans le BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces de Marchés Publics) le 01 décembre 2007, les offres devant être remises le 17 pour un début d'études le dimanche 30 décembre (ça ne s'invente pas...).
Il est probable que les candidats prestataires ont dû râler car une annonce rectificative est parue le 15 décembre reportant le délai de remise des offres au 08 janvier 2008 et le début des prestations au 28 janvier 2008, soit moins de 6 semaines avant les élections !
Autre surprise: le recrutement d'un Chef de projet - Responsable du service politique de la ville, dont l'annonce a été mise en ligne le 9 janvier 2008. Va-t-on assister à un recrutement le 7 mars 2008 ? Un militant "bien pensant" cédant sa place, faut-il la réserver sans tarder à un autre apparatchik ?
Monsieur Rouquet n'a pas dû se demander ce qu'égrainait le tableau électronique nouvellement disposé dans le hall d'accueil du siège de son parti, rue de Solférino: CONFLUENCE 2008 lui apprend qu'il s'agit du compte à rebours avant le premier tour des élections municipales.
Oui, Monsieur Rouquet n'a pas dû se poser cette question car il agit comme si ces élections n'existaient pas: prenant toujours des décisions solitaires, il entend fixer la vie communale pour les mois et les années à venir...
Sûr de lui, arrogant, dominateur, il ignore la vie démocratique: il refuse de faire le bilan des années passées, il ne vient toujours pas au devant des Alfortvillais pour dialoguer et leur demander leur avis, il ne daigne pas leur donner le début d'une esquisse de programme, il méprise par avance le choix des électeurs, il ignore le poids des urnes.
Il croit qu'il peut décider, solitaire, du futur, car "tel est son bon plaisir".
Mais il se pourrait bien que les Alfortvillais décident en mars prochain que l'avenir sera comme les Alfortvillais le décideront !
