LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

samedi 13 octobre 2007

LE STATIONNEMENT EN VILLE

Aucune étude de stationnement sur l'ensemble de la ville n'a été entreprise. Le Maire a plusieurs fois évoqué, lors des réunions du PLU (Plan Local d'Urbanisme), une étude dans la partie nord ouest de la ville, comme si les problèmes étaient limités à cette zone. Cette enquête n'a jamais été rendue publique malgré les demandes: elle reste donc bien mystérieuse. Elle a pourtant coûté plus de 43 000 euros !

Il ressortirait, selon lui, de cette étude que le nombre de places de stationnement dans ces quartiers serait «tout à fait satisfaisant» ! Les problèmes rencontrés proviendraient uniquement du fait que les propriétaires de voitures préfèrent garer leurs véhicules dehors sur les trottoirs plutôt que d'utiliser leurs places de stationnement...
C'est donc la position officielle à laquelle il se tient (réunion de riverains du 19 mars 2007).


Une commission « circulation-stationnement » a été annoncée en fanfare dans le BMO. En quelques mois, elle s’est réunie 2 fois, sans aucun document. Sa seule activité s’est donc limitée à l’expression des doléances des personnes présentes : certains problèmes ont été notés (sans plus d’effet). Il a été clairement annoncé que les mesures envisagées dans le PLU pour les constructions neuves étaient suffisantes et qu'aucun aménagement n'était prévu dans l'avenir. Autrement dit, le stationnement n’est pas un problème pour les 10 ans à venir…

Pourtant un Maire-Adjoint avait fait le constat suivant, lors d’un Conseil Municipal en avril 2004:

LE PROBLÈME DU STATIONNEMENT A ALFORTVILLE
LA SITUATION

A Alfortville, le problème du stationnement est devenu un problème majeur, tant pour l'environnement que pour le bien être ou le sécurité de nos concitoyens.

Nous sommes dans une situation où l'anarchie s'est installée petit à petit, faute de volonté politique de prendre le problème à bras le corps, et règne désormais en maître.

Dans beaucoup de quartiers, on arrive à l'asphyxie.

Première marque de civisme, le respect des règles de circulation et de stationnement est de plus en plus bafoué. Il entraîne le non respect des civilités dans d'autres domaines.

Les places de stationnement

- De plus en plus de véhicules stationnent dans la ville.
- Le nombre de places en parking privé est très nettement insuffisant.
- Le nombre de places en parkings publics est insignifiant.
- Le nombre de places en stationnement sur la voie publique est insuffisant.
- Les places de stationnement payant ne sont pas entretenues et peu verbalisées.
- Il y a de plus en plus de véhicules utilitaires qui stationnent dans les rues. Certains commerçants et artisans d'Alfortville considèrent la rue comme une annexe à leurs activités (garages, ambulanciers, taxis, entrepreneurs en bâtiments).

Les activités tertiaires n'ont pas les places de parkings privés correspondant au nombre de salariés qui viennent travailler en voiture.

De plus en plus de voitures ventouse encombrent nos rues. De plus en plus de véhicules étrangers aux alfortvillais ou aux activités alfortvillaises sont garées à Alfortville par leurs propriétaires qui fuient Paris ou les villes voisines où le stationnement est surveillé et sanctionné.

Le manque de places de livraison engendre de nombreux bouchons.

Les modes de stationnement illicites

Stationnement sauvage sur les trottoirs, à cheval ou complètement (dégradation des plantations et candélabres, panneaux de circulation couchés, arrachement des potelets).
- Utilisation des places payantes sans paiement.
- Stationnement le long des bandes jaunes des trottoirs.
- Non respect du stationnement alternatif.
- Stationnement à l'angle des rues.
- Stationnement en double file, parfois de longue durée.
- Stationnement devant les bateaux et les sorties de parking.

Le contrôle et la verbalisation

La police nationale n'intervient quasiment plus sur les problèmes de stationnement. Nos seuls quatre agents chargés de tous les problèmes liés à l'occupation du domaine public est inopérante.
- Verbalisation infiniment trop faible, malgré une augmentation sensible entre 2001 et 2002.
- Verbalisation qui ne porte que sur certains sites de stationnement payant.
- Aucune verbalisation des véhicules sur les trottoirs, en particulier les voitures d'occasion en vente chez les garagistes.
- Verbalisation irrégulière: ex.: à la gare, amende pour celui qui dépasse le temps de stationnement payant, rien pour celui qui stationne sur la bande jaune du trottoir d'en face !

Conséquences

Difficultés de stationnement pour tous: le riverain, le consommateur, le voyageur du RER, le livreur, les services de santé (médecin, infirmière...)

Difficultés de circuler sur les trottoirs: pour les piétons, pour les handicapés, pour les poussettes et landaus, pour les rollers et trottinettes.

Difficultés de circulation des véhicules: dans les voies étroites (rue Emile Goeury), dans les voies à double sens (rue des Camélias, rue Marcelin Berthelot), dans les voies principales (rue P.V. Couturier).

Difficultés pour la propreté de la ville:
- les bennes de ramassage des déchets ne peuvent pas collecter dans certaines rues,
- les engins de nettoyage ne peuvent pas être efficaces,
- les agents de la voirie ne peuvent accéder aux surfaces couvertes par les voitures,
- les épaves se multiplient.

Difficultés pour la sécurité:
- les camions de pompiers ne peuvent accéder à certains bâtiments,
- les angles des carrefours où stationnent des véhicules sont très dangereux.

Difficultés pour les commerces:
- les clients fuient vers les grandes surfaces des villes voisines,
- les livreurs se plaignent d'avoir à faire de longs trajets ou bloquent la circulation.

Les moyens alternatifs

Les pistes cyclables sont inexistantes la ville.
Les autobus sont bondés aux heures de pointe (trajets ralentis, circulation difficile).

Constat de la simple réalité, mais malheureusement toujours d'actualité à la virgule près. Ce constat n’a fait l’objet d’aucune réflexion d'ensemble, ni d’aucun plan d’action depuis plus de 3 ans.

Car le bilan du mandat reste bien maigre:
- quelques réalisations concrètes pour le stationnement: la création d'un parking au bout de la rue de Verdun, l'agrandissement de celui du cimetière, la construction d'un parking sous le pôle culturel, mais la suppression de celui de la piscine,
- quelques mises en sens unique de rues,
- le recrutement en cours d'agents supplémentaires.

Mise à jour du 19 octobre 2007

Un chiffre intéressant: la part des ménages alfortvillais disposant au moins d'une voiture est passée de 64 % en 1995 à 61 % en 2005 (source: enquête INSEE): preuve que les difficultés de stationnement ont été dissuasives pour certains.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.

Le concours des anomalies

Stationnement dangereux, épaves, annexes d'activités professionnelles..., faites-nous part des anomalies que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.
CIRCULATION DES VOITURES ET DES CYCLISTES

QUELQUES CHIFFRES, QUELQUES FAITS POUR LANCER LE DÉBAT

Aucun plan de circulation n’a jamais été établi pour la ville.

Une commission " circulation-stationnement " a été annoncée en fanfare dans le BMO. En quelques mois, elle s’est réunie 2 fois, sans aucun document. Sa seule activité s’est donc limitée à l’expression des doléances des personnes présentes : certains problèmes ont été notés (sans plus d’effet), d’autres ont été rejetés aux calendes grecques sous prétexte de compétence communautaire : "C’est au programme pluriannuel de l’Agglo et envisagé pour 2011…" ou de finances : "La situation est comme ça, avec les limites budgétaires". Autrement dit, ce genre de dépenses n’est pas une priorité…

La circulation automobile

Les décisions sont prises sans aucune vision d’ensemble. Par exemple la mise en sens unique des voies ou le stationnement sont décidés par quelques personnes, sans aucune consultation des riverains, comme par exemple pour la rue du Groupe Manouchian (en commentaires de ce message).

L'action municipale pendant le mandat s'est limitée à la pose de quelques panneaux « zone 30 ». Ce n'est pas cela qui améliorera la sécurité devant les écoles ou répondra aux demandes.

La circulation à vélos

Les pistes cyclables sont de la compétence de l’Agglo. Un certain nombre de rues d’Alfortville sont aussi déclarées d’intérêt communautaire. Ceci signifie que la commune n’a plus aucun pouvoir propre sur ces pistes et ces rues. Ni même sur l’installation de repose-vélos: ils sont "communautaires" !

Un plan de programmation d’un " Réseau des circulations douces " a été établi en mars 2004 par l’Agglo (infographie ci-contre que vous pouvez agrandir en cliquant sur l'image), en indiquant les réalisations qui devaient être faites jusqu’en 2006.
Écartons, dans ce plan, les projets situés sur les quais de Seine: ils sont réalisés ou à réaliser par le Département.
Chacun pourra alors remarquer ce qui reste: le beau projet de piste depuis la gare jusqu’au cimetière est resté dans son dossier et celui du boulevard Carnot a été abandonné lors de sa réfection complète car le Maire a déclaré ce projet de piste « dangereux » en réunion de concertation du PLU, malgré l'avis de certains de ses colistiers (plan et position du groupe des Verts).

Le Maire a aussi déclaré dangereux tout aménagement des rues pour la circulation cycliste, comme les contre sens, lors de la même réunion: prétexte commode pour se débarrasser de la question et ne rien faire.

En ce qui concerne la circulation à vélos, le bilan de l‘équipe sortante est donc nul. C'est d'ailleurs ce qu'un Maire-Adjoint a clairement exprimé lors du débat sur le Plan d'Aménagement et de Développement Durable (Conseil municipal du 29 mars 2007), regrettant "les errements qui ont conduit par 3 fois à remettre en cause les circulations douces".

Mise à jour du 18 octobre 2007

Le Parisien Val de Marne Matin, dans son édition du 15 octobre, publie un article sur l'association Jonathan Do Rego, du nom de cet enfant tué par un chauffard sur le chemin de la Digue en mai 2004. Nous y relevons la déclaration suivante du Maire sortant et candidat à un nouveau mandat: "S'il y a eu un drame, c'est que, malgré les soins apportés aux aménagements, quelque chose a échappé à quelqu'un. Dans le cadre du PLU (Plan Local d'Urbanisme), nous allons prendre les rues les unes après les autres, relever les problèmes et élaborer des solutions."

Le drame, c'est aussi qu'il ne s'agisse pas d'un cas isolé où "quelque chose" a échappé une fois "à quelqu'un", mais que la sécurité n'ait pas été une priorité du Maire au cours de ses mandats précédents. Elle lui a totalement échappé depuis 20 ans. Il est bien tard pour faire la promesse électorale de s'occuper enfin des rues d'Alfortville, sur un sujet aussi primordial.

Quant à dire que cela sera fait "dans le cadre du PLU", c'est apporter la preuve de son ignorance complète du contenu de ce document qui fixe les règles d'urbanisme et les prévisions d'équipement, mais en aucun cas ne prévoit les aménagements de sécurité. Et le Maire oublie qu'il a "bouclé" son PLU depuis le 12 juillet dernier !

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme.

Le concours des anomalies

Sens de circulation absurde, obstacle, panneau "surréaliste", aménagement (ou manque d’aménagement) dangereux: faites-nous part des "anomalies" que vous constatez. Vous pouvez aussi nous envoyer des photographies sur notre mail: nous les publierons.
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