LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

jeudi 1 novembre 2007

FAUT-IL FAIRE CONFIANCE AUX ÉLUS ?

CONFLUENCE 2008 a décidé d’ouvrir le premier dossier de la rubrique "Démocratie participative", en parlant d’un sujet tabou, à savoir l’image des élus, bien souvent associée à celle de personnes corrompues.

Le constat

Nul ne peut nier que quelques élus, de tous bords politiques, se sont fait accrocher par la justice, certains se retrouvant pour un séjour à l’ombre, d’autres s’enfuyant sous des cieux plus cléments.

Ce n’est qu’une petite minorité, mais ce n’est pas la perception que les Français en ont. Le Centre d’Études de la Vie Politique Française (CEVIPOF) a publié, en octobre 2006, une enquête à ce sujet et ses résultats doivent interpeller les candidats à une élection.

Selon les conclusions de cette étude, le peuple semble certain que le système politique est corrompu et ses dirigeants « pourris ». La défiance à l’égard du personnel et des institutions politiques se traduit par un chiffre : 60 % des personnes interrogées estiment que «les élus et les dirigeants politiques sont plutôt corrompus».

Pourcentage inquiétant, et d’autant plus inquiétant qu’il est en constante progression : 38 % en 1977, 55 % en 1990 et 60 % maintenant. Tous les paramètres sont au rouge : en 1977, 30 % des sondés n’avaient pas d’opinion, ils ne sont plus que 5 % aujourd’hui. Un tiers estime qu’il y a de plus en plus de corruption. L’orientation politique des personnes n’influe pas sur les réponses, sauf pour les sympathisants des partis protestataires qui sont les plus pessimistes.

La notion de corruption ne relève cependant pas d’une stricte règle morale : l’élu qui tire profit de son mandat pour lui ou ses proches est sévèrement condamné, celui qui accorde des faveurs ou des passe-droits au citoyen est plus toléré.

Cette étude démontre la sape exercée sur la démocratie par cette défiance. La conséquence principale en est l’abstention aux élections, alors justifiée par le sentiment du "tous pourris".

Quels sont les remèdes ?

Tout d’abord, un renouvellement plus rapide des élus. La façon dont certains s’accrochent à leur poste alimente la croyance selon laquelle "la place doit être bonne".

Ensuite, l’interdiction du cumul des mandats. Les citoyens savent bien que courir, par exemple, entre l’Assemblée Nationale et une mairie, est une vie de fou. Ils ne l’expliquent que par la volonté de "s’en mettre plein les poches".

Et Alfortville ?

Alfortville présente bien des symptômes de ce mal : une équipe menée par un homme, qui brigue un nouveau mandat après 20 ans de pouvoir, qui cumule les mandats après avoir soutenu officiellement la position contraire lors des élections présidentielles, perdant ainsi toute crédibilité.

Comment s’étonner alors du taux record d’abstention ou de votes nuls aux dernières élections municipales (47,5 %), qui conduit hélas au constat suivant : 2 Alfortvillais sur 3 n’ont pas fait confiance à l’équipe parvenue au pouvoir pour 7 ans.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions, observations : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme: rétablir la confiance et le respect réciproque entre les élus et les électeurs est une tâche prioritaire.
 


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