LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

vendredi 29 février 2008

LES ESPACES VERTS D'ALFORTVILLE
Un constat et une analyse

La plaquette luxueuse de 32 pages du candidat Rouquet (vous savez, l'art de vivre...) consacre très exactement 4 lignes en page 5 et 1/3 de la page 7 aux espaces verts, soit 1,1 % de la surface totale des pages: c'est ridicule, mais c'est exactement à la mesure de l'intérêt que René Rouquet porte à ce problème, qui est pourtant profondément ressenti par les Alfortvillais, confrontés au manque de squares, de jardins et d'espaces de promenade.

Analysons d'abord l'état existant, dressons un bilan et enfin projetons nous dans l'avenir.

Le constat

Le recensement des espaces verts est le suivant, du nord au sud:
- rue Véron, le square Tony Garnier, coincé entre des hauts immeubles, un parking et une rue très empruntée : 750 m²,
- rue Véron, un futur square sur l’emplacement de l'ancienne gendarmerie: 820 m²,
- rue de Seine, en face de l'école Octobre, un fiutur square à l'emplacement de l'ancienne esplanade, réduite à 3490 m², amputés par une voie pompiers mais heureusement, déjà plantés de beaux arbres miraculeusement conservés,
- les allées piétonnes qui traversent les nouveaux immeubles Apollonia, agréables, entretenues mais pas suffisamment larges pour 2 810 m²,
- quai Blanqui, côté Apollonia : un square de 2 380 m², longé par une départementale au trafic incessant, mais combien de superficie perdue par rapport au dernier espace libre du nord de la ville, ainsi vendu aux promoteurs privés, sans doute plus de 20 000 m²,
- quai Blanqui, côté rue Jules Guesde, un terrain planté d’arbres et traversé par une allée très large, à l’ombre d’un petit immeuble de 17 étages… pour 5 210 m²,
- chemin de la Déportation, un square ancien, coincé entre un carrefour très emprunté et la ligne du RER D et des TVG… pour 1 350 m²,
- près de l’église Notre-Dame, un square rénové pour 3 300 m²,
- devant la mairie, le fameux square Camelinat : complètement rénové, arbres centenaires abattus compris, pour la modique somme de 1 million d'euros… pour 3 000 m²,
- au centre, sur la rue Paul Vaillant Couturier, un coin « pause » de 35 m² (on n'oublie rien),
- vers la gare, rue des Camélias, un « projet » de square sur un terrain communal, là où se dressait une belle maison qui aurait pu servir de lieu de rencontre, dans un terrain de 300 m²,
- toujours vers la gare, à l’angle de la rue Emile Zola et de la rue Joffrin, deux rues à grande circulation, une bande de 1 200 m²,
- au centre, côté Seine, le « Parc », comme le candidat-maire aime le nommer dans sa plaquette, pour 12 535 m², mais nous y reviendrons,
- au sud, le square Chantereine, près des Alouettes : très bel aménagement pour 3 950 m²,
- toujours au sud, les différents espaces verts au milieu des immeubles du Grand Ensemble, propriété privée ne pouvant être décomptée,
-dans ce même secteur, place de l’Europe, deux squares (dont un avec une pataugeoire dans les années 1950… avant la construction de la piscine) pour 1 200 m²,
- tout au sud, le « Parc des sports », le long de l’autoroute A 86… Le bon air quand les sportifs courent après le ballon, ovale ou rond… ou sur la piste. Au lieu de le placer un peu plus vers la ville, près du cimetière communal, le long du chemin de la Digue: non, les élus n’y avaient pas pensé ! Le tout étant réservé aux activités sportives ne peut être décompté comme espace vert ouvert au public. Il est vrai que lorsque le promeneur est là, il a intérêt à se rendre au parc interdépartemental de Choisy-le-Roi.

Revenons au "Parc", promesse électorale serinée depuis 20 ans par le maire-candidat, situé le long du quai Blanqui, où un flot de véhicules digne d’une nationale circule toute la journée. Il est divisé en trois parties :
- le long de l’écluse, une promenade dont l’aménagement n’a pas été fait ni payé par la Commune mais par le Conseil Général (le département) sur des terrains appartenant aux Voies Navigables,
- la partie centrale que le département avait aménagé en véritable terrain de jeux dans les années 1985 - 1990 et que la commune a laissé se dégrader, de jour en jour, quasiment à l’abandon, sans aucun (ou très peu) d’entretien, au point qu’il a fallu enlever il y a bien longtemps les jeux devenus dangereux… De plus, la butte de terre, dans ce petit espace, provient du creusement des bassins de la première piscine, en 1970 ( ?) et laissée là, comme çà !
- la troisième partie, au nord du trou béant de la future piscine, où se trouvait le terrain de boule lyonnaise (terrain couvert), et lui aussi, laissé tel quel depuis… 50 ans !

Le bilan

Voilà, j’ai fait le tour de la ville en évaluant la superficie de chaque « espace vert ». Total : 42 590 m², en ayant la gentillesse de comprendre les projets en "construction (!) pour reprendre la terminologie de Monsieur Rouquet...

Pour 42 800 habitants, cela fait 1 mètre carré par habitant. La préconisation de l'UNESCO est de réaliser 10 mètres carrés par habitant dans les centres urbains: c'est d'ailleurs le chiffre de Paris.

Cette impression de manque d'espaces verts ressentie par tous les Alfortvillais est une réalité. Réalité qui semble échapper au candidat Rouquet puisqu'il déclare en gros caractères dans sa plaquette: "Alfortville respire mieux". Il se moque du monde.

Pour en terminer avec le bilan de Monsieur Rouquet, un petit mot sur un projet, prévu au Plan d'Occupation des Sols, qui n’a jamais vu le jour : une « liaison douce » sud-nord devait être créée, par une suite de « traverses » depuis le quai de Marne jusqu’à la rue Traversière, tout près de la rue Victor Hugo, entre la rue Véron et la rue Paul Vaillant Couturier. Elle aurait permis d’aller à pied ou à vélo, à l’écart de la circulation urbaine, du nord au centre ville… Mais là aussi, le choix du maire a été autre: il l'a enterrée dans l'assiette foncière vendue à des promoteurs privés… Du béton, toujours du béton...

Et quel projet pour CONFLUENCE 2008 ?

Vous en trouverez le détail dans le message "Le programme de CONFLUENCE 2008 - Des engagements pour les Alfortvillais" au paragraphe Environnement - Espaces verts (lien).
LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION
Les derniers secrets de Polichinelle

Et pendant ce temps-là à Créteil, au sein du cabinet de Laurent Cathala (pas celui de la Communauté d’Agglomération de Plaine centrale, cabinet fantôme sans pouvoir, mais celui de la ville), les grandes manœuvres battent leur plein. Le directeur général des services, Francis Pintiau, malgré ses bons et loyaux services, vient d’être débarqué, pour être remplacé, à partir du 2 mai 2008, par Michel Camy-Perret. Car Laurent Cathala raisonne pour le poste de président de l'Agglo comme René Rouquet pour le poste de maire d'Alfortville: il anticipe le résultat des élections et prend des décisions importantes qui ne seront effectives qu'après le vote. Quel mépris pour les électeurs !

La mission de Michel Camy-Perret, homme à poigne, très proche de Laurent Cathala, est en effet de mettre en place, à court terme, une tête unique pour la ville de Créteil et la Communauté d’Agglomération. Michel Camy-Perret reprendra donc aussi prochainement les fonctions du DGS de l’Agglomération. Les ressources humaines, les services techniques et les finances pourraient également être «mutualisées» rapidement.

Si le moteur de Laurent Cathala était le gain de quelques salaires ou s’il était gêné par les postes qui doublonnent, cela se saurait: ce n'est pas un hasard si l'Agglo avec ses 750 postes est la plus grosse de France... en effectif.

Sous couvert d’économie et d’efficacité, l’objectif de la «mutualisation» est une mainmise totale de Créteil sur l’Agglo. A ce stade, la notion d’intérêt communautaire, qui n’était d’ailleurs pas respectée (voir les précédents articles de Confluence à ce sujet dans l'onglet jaune en haut de page), ne sera plus qu’un concept très abstrait, à mille lieues de la réalité.

Le drame de la Communauté d’Agglomération, c’est que, malgré son budget pharaonique (130 millions d’euros – dont 90 consacrés à son simple fonctionnement - contre 72 millions pour la commune d’Alfortville – dont 13 affectés au projet de piscine…), personne ne la connait et ne sait véritablement ce qu’elle fait. Beaucoup d'Alfortvillais n’en soupçonnent même pas l’existence.

C’est pourtant à l'Agglo que se décide (ou plutôt que devrait se décider) une grande partie de l’avenir de notre ville (développement économique, propreté urbaine, transport, voirie «d’intérêt communautaire », etc.). On en est très loin pour l’instant…

René Rouquet n'a pas fait pas grand-chose pour corriger le tir, à part se rendre compte, à 20 jours des élections, 7 ans après avoir transféré les compétences de nettoyage à l’Agglo, que les rues d’Alfortville sont sales… Il est vrai que l’Agglo offre des places confortables et les indemnités de mandat sont plutôt généreuses. Le programme de notre maire sortant - candidat n’envisage d’ailleurs aucun changement à ce sujet: en 32 pages de plaquette, pas une fois le mot Agglo n'est écrit !

QUELS SONT L'ANALYSE ET LE PROGRAMME DE CONFLUENCE 2008 SUR LE PROBLÈME DE L'AGGLO ?

L'hégémonie grandissante de Créteil dans l'Agglo tend à transformer les deux autres communes en vassales sans pouvoir, tout juste bonnes à apporter leur taxe professionnelle. Cette dérive continue n'a jamais été combattue par René Rouquet, dont la personnalité était bien trop pâlichonne pour s'opposer à celle de Laurent Cathala. Assistez à un Conseil d'Agglo et vous comprendrez...

Les grandes manoeuvres prévues par l'actuel président de l'Agglo pour le mois de mai prochain seront une nouvelle étape dans la mise sous tutelle d'Alfortville, sous l'autorité d'un directeur de services de la ville de Créteil. Ceci est inacceptable.

Aujourd'hui, les Alfortvillais se trouvent devant une alternative puisque les conseillers qu'ils éliront pour les municipales désigneront les conseillers qui siègeront à l'Agglo, sans proportionnelle, pour les 6 ans à venir.

Les Alfortvillais peuvent envoyer l'équipe de René Rouquet à l'Agglo: un troupeau de moutons qui se laisseront tondre la laine sur le dos sans broncher, derrière leur maire, comme ils l'ont fait depuis 7 ans. Et ne protesteront pas de la saleté des rues d'Alfortville, ni du déséquilibre des subventions, ni du financement vertigineux d'une ligne de métro qui ne profite qu'à Créteil, ni...

Ou les Alfortvillais peuvent envoyer une équipe déterminée à lutter pour garder le contrôle des impôts payés par les Alfortvillais et qui sont versés à l'Agglo. Si la négociation ne suffit pas, les moyens juridiques existent pour contrer la tendance hégémonique de Créteil, délibération après délibération. Mais Laurent Cathala, politique habile, trouvera peut-être plus sage de divorcer à l'amiable et d'aller chercher ailleurs de quoi agrandir son pouvoir....

Quoiqu'il en soit, il est stupéfiant de constater qu'AUCUNE liste autre que CONFLUENCE 2008 ne parle de l'Agglo dans son programme, excepté l'extrême gauche.
Pour les socialistes, ce n'est guère étonnant puisqu'ils ont déjà accepté le joug de Créteil.
Pour le Modem, leur conseillère actuelle a depuis longtemps rejoint les socialistes dans leur soumission et pour elle "tout va bien, n'en parlons pas".
Pour l'UMP, ont-ils seulement conscience que l'Agglo existe ? On peut se le demander...

POUR QU'ALFORTVILLE SOIT RESPECTÉE DANS L'AGGLO,
UNE SEULE LISTE: CONFLUENCE 2008.
LE QUARTIER DU GRAND ENSEMBLE ET SES ALENTOURS
Un de nos projets pour donner un avenir à Alfortville

La “Lettre aux Alfortvillais” vous expliquait les raisons de notre candidature. Depuis, nous avons dialogué avec vous. Nous vous avons écouté. Vous nous avez fait part de vos problèmes. Aujourd’hui nous vous proposons un programme d’action pour votre quartier.
Catherine de RASILLY


L’analyse de la situation actuelle du Grand Ensemble

Le Grand Ensemble est isolé de la ville, enserré entre la voie ferrée et la zone d’activités des anciens docks. Ses accès limités en font un espace oublié et à l’écart.

Les habitants des résidences constatent tous les jours l’abandon des espaces extérieurs et la détérioration continue de leur cadre de vie. Les poubelles sont exposées à longueur de journée, les décharges à ciel ouvert ne sont pas dégagées, les jeux d’enfants disparaissent peu à peu, le centre commercial est en décrépitude et se vide de ses magasins, les épaves ne sont pas enlevées. Le réseau d’assainissement est dans un état déplorable, ce qui provoque des reflux nauséabonds, malgré les interventions répétées des camions de vidange.

La situation juridique du Grand Ensemble est complexe. Les différents bailleurs sociaux (OHSA, OPAC 94, Logirep,...) et les copropriétés privées sont réunies dans un syndicat commun, l’ASGE, où chacun pratique l’immobilisme.

Que vous propose l’équipe sortante pour les 10 ans à venir ?

La réponse est dans le Plan Local d’Urbanisme qui a été soumis en décembre dernier à l’enquête publique. Elle est simple: le maire actuel estime que deux “circulations douces” (passages piétons et vélos vers la rue Étienne Dolet) sont suffisantes. Ce n’est évidemment pas à la hauteur des problèmes que vous rencontrez chaque jour: c’est la simple continuité de l’inaction de l’équipe sortante. C’est la continuité de ce que vous vivez depuis 20 ans. Par exemple, depuis sa construction il y a plus de 40 ans, le cours Beethoven n’a fait l’objet d’aucune rénovation, alors qu’un million d’euros a été dépensé pour la place de la Mairie depuis la dernière élection !

Ayant eu connaissance de notre projet, René Rouquet a soudain sorti de son chapeau et inscrit dans sa luxueuse plaquette , au dernier moment, une "étude pour l'évolution des jardins d'Alfortville". Une étude dans les 6 ans à venir ? Un point, c'est tout. Donc rien de concret pour les 6 ans à venir....

Et pourtant votre quartier a un grand potentiel !

Votre quartier mérite une vision d’ensemble

Le Grand Ensemble doit être relié au reste de la ville. Il faut l’ouvrir sur la rue Étienne Dolet en intégrant l’ensemble de la zone d’activités dans un vaste plan d’aménagement. Interrogeons-nous sur la présence de telles activités en pleine ville, alors qu’elles génèrent de graves nuisances (passage des camions, aspect industriel).

C’est en élaborant un projet global pour l’espace qui va de la voie ferrée à la rue Étienne Dolet que votre cadre de vie pourra être amélioré.

Les espaces communs de votre quartier méritent d’être aménagés et entretenus.

La situation juridique actuelle a montré son inefficacité dans la gestion des espaces extérieurs du Grand Ensemble. Il est nécessaire que ceux-ci soient rétrocédés à la mairie, qui en redéfinira l’aménagement et en assurera l’entretien.

Nous y créerons des espaces de jeux. Nous rénoverons les parcs de stationnement et redéfiniront la voirie selon un plan de circulation en concertation avec vous, avec de nouveaux accès et un maillage complet de voirie piétonne et cycliste.

Tout cet aménagement sera précédé par la remise à neuf du réseau d’assainissement en système séparatif. Dans le cadre du développement durable, la récupération des eaux de toiture permettra l’arrosage des espaces verts.

Un nouveau système de collecte des ordures ménagères sera mis en place par l’installation de bennes de grande capacité, entreposées dans des locaux clos et couverts. Les containers des résidences pourront ainsi être vidés à tout moment, sans contrainte horaire et sans stationner sur l’espace public.

Votre quartier mérite un centre de vie

Le transfert des activités industrielles permettra d’aménager un centre de vie, véritable centre ville pour la partie sud d’Alfortville. Les commerces existants actuellement y trouveront leur place dans une galerie marchande moderne et agrandie, mieux située et ouverte sur la rue Étienne Dolet et l’ensemble du quartier.

Des équipements collectifs (crèche, halte-garderie, nouvelle poste, nouvelle mairie annexe, maison de quartier, espace pour les jeunes) y trouveront aussi leur place.

Ce projet doit être le vôtre: il mérite d’être élaboré avec vous

Nos projets pour l’ensemble de la ville reposent sur la démocratie participative, et en particulier sur la concertation avec les habitants au sein de Conseils de quartier.

L’importance de notre programme pour le Grand Ensemble et ses alentours justifie la création d’un Conseil qui lui soit totalement dédié. C’est le rendez-vous que nous vous proposons dès le 3ème trimestre 2008. Cette concertation permettra d’inscrire l’aménagement décidé dans le futur Plan Local d’Urbanisme.

POUR DONNER UN AVENIR À VOTRE QUARTIER,
VOTEZ CONFLUENCE 2008
 


CONFLUENCE 2008, LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE