LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

lundi 31 décembre 2007

LES TRAVAUX DE LA 25° HEURE À ALFORTVILLE

Voici donc un nouveau chantier "ouvert" à 70 jours des élections municipales, au 28 rue des Camélias. Enfin, en disant chantier, n'espérons pas une construction: il s'agit d'une nouvelle démolition. Le maire sortant continue ainsi à lancer les bulldozers dans la ville, en rasant tout ce qui ne trouve pas grâce à ces yeux.

Rappelons l'historique de cette affaire. Cette propriété, constituée d'un pavillon et d'un jardin ouvert sur la rue, a été donnée par legs à la municipalité, sous condition de lui trouver une destination en faveur des personnes âgées.

Dans un premier temps, le maire sortant a envisagé d'y réaliser des logements. ALFORTVILLE CONFLUENCE a, dans un message en date du 22 août 2006, dénoncé ce projet et demandé la création d'un espace vert. Le blog étant lu avec soin par la Mairie, cette proposition a été retenue... mais sans en indiquer la paternité.

ALFORTVILLE CONFLUENCE a alors proposé, dans un message en date du 6 décembre 2006, de restaurer le bâtiment existant, parfaitement sain, afin de l'aménager en un petit équipement de quartier, destiné, entre autres, à un lieu de convivialité pour les personnes âgées.

Afin de respecter les volontés de la défunte légataire, CONFLUENCE 2008 comptait s'engager, dans son programme pour les élections municipales, pour la réalisation rapide de cet aménagement qui aurait pu devenir un lieu de rencontres inter générationnelles.

Il n'en sera rien: le massacre de l'environnement des Alfortvillais par le maire sortant continue, même en période pré-électorale.

Cette pratique du bulldozer, à quelques semaines du scrutin, est le signe évident du mépris total du suffrage universel par le maire sortant. Entreprendre ainsi une démolition irréversible, c'est refuser aux habitants du quartier la possibilité d'exprimer un choix.

Sans doute Monsieur Rouquet pense-t-il avoir déjà gagné les élections !

Osera-t-il affirmer avoir pratiqué la concertation pour ce projet ? C'est possible: il n'est plus à un mensonge près...

Enfin il s'agit là encore des travaux de la 25° heure, ceux qu'il entreprend dans l'année supplémentaire de mandat dont il a bénéficié en raison des élections présidentielles et législatives de 2007. En vertu de quelle urgence agit-il, puisqu'il s'est auto-accordé le permis de démolir depuis le 17 mai 2006, il y a presque 20 mois ?

Tout ceci est financé par le prêt de 3 millions d'euros qu'il a souscrit en octobre 2006, c'est-à-dire en fait une charge reportée sur les Alfortvillais jusqu'en 2027 !

Cette affaire résume à elle seule tous les mécanismes du "système Rouquet": décision arbitraire et sans concertation, financement reporté dans le temps, hypothèque sur le futur, mise devant le fait accompli , passage en force au mépris du citoyen et précipitation.

dimanche 23 décembre 2007

LE BMO ET LES ALFORTVILLAIS...

Le lectorat du BMO Alfortville se réduit à chaque parution: quel est celui d'entre nous qui n'a pas constaté ces piles de bulletins, déposées dans les halls d'immeuble, intactes jour après jour jusqu'à ce que la femme de ménage leur fasse prendre le chemin du recyclage...

Le BMO a une image de marque déplorable: il devient un recueil d'informations de plus en plus suspectes aux yeux des Alfortvillais, sentant la propagande, ignorant les évènements à venir ou l'existence de Conseils municipaux, ne révélant les projets qu'une fois ficelés sans concertation des habitants, ne parlant des réalisations qu'une fois terminées, travestissant la réalité, voire s'enfonçant dans le mensonge absolu.

Au fil des BMO, les exemples abondent. Retenons celui du parking public supplémentaire qui a droit à un encadré en bas de la page 11 du BMO de novembre 2007.

Le BMO affirme fièrement: "Avant la fin de l'année, le centre ville va se doter d'un parking public supplémentaire". Supplémentaire ? Mais où est le premier ?

Ce parking supplémentaire est celui du Pôle Culturel: "Ouvert 24 H sur 24, il sera sécurisé." Et voilà le résultat, la barrière est fermée au jour du 24 décembre 2007. Pourtant ce n'est pas le temps qui a manqué pour ouvrir et sécuriser le parking, puisqu'il a été livré par l'entreprise il y a plus de 9 mois...

Ainsi les commerces du centre, déjà durement touchés par les travaux à répétition du square de la Mairie, qui ont neutralisés pendant des mois de nombreuses places de stationnement, puis par la suppression des places rue Joseph Franceschi et maintenant rue Bourdarias, n'auront pas bénéficié de ce parking dans une période d'activité pourtant primordiale pour leur chiffre d'affaires.

Autre constatation: lorsque le parking public du quai Blanqui, mangé par le projet du centre aquatique, a définitivement fermé, le BMO n'en a parlé... Information à sens unique, n'est-ce pas ?

vendredi 21 décembre 2007

LE PLU, Y'EN A PLUS....

Le maire sortant, par arrêté en date du 12 décembre 2007, a décidé de déclarer l'enquête publique sur le Plan Local d'Urbanisme "nulle et non avenue". Cet arrêté vient d'être affiché.


Ainsi donc les remarques faites par CONFLUENCE 2008 sur le registre d'enquête publique dès le premier jour de celle-ci étaient fondées.

Cet arrêté soulève, d'une part, deux interrogations et, d'autre part, une constatation.

La première interrogation: pourquoi le maire sortant a caché au Conseil Municipal du 15 décembre 2007 cette annulation, évoquant très discrètement au détour d'une intervention que "le PLU était reporté pour quelques erreurs de procédure"?
Sans doute la volonté de cacher à son conseil comme à l'auditoire la réalité, à savoir que tout doit être revu après les élections municipales.

La deuxième interrogation: pourquoi le maire sortant a-t-il laissé l'enquête se poursuivre jusqu'au 14 décembre 2007 au soir et n'a-t-il pas eu la correction de répondre au Commissaire Enquêteur qui lui avait écrit, l'obligeant à tenir une dernière permanence tout à fait inutile ?
Sans doute la volonté de cacher la réalité, qui est un fiasco complet pour lui.

La constatation: Monsieur Loreau, conseiller municipal sortant "chargé de l'urbanisme", est, comme chacun sait, la cheville ouvrière du projet du PLU. Cette affaire est une bonne démonstration de son incompétence. Mais cette incompétence n'a d'égale que son arrogance quand, mis à mal par une intervention de Catherine de Rasilly au même Conseil Municipal, après des diversions qui ne répondaient en rien au fond du problème posé, il ose lui déclarer qu'elle est "quelqu'un qui n'y comprend pas grand chose". Depuis le début de l'élaboration du PLU, il ne semble pas avoir compris grand chose à ce qu'était ce document: la preuve est là.

En conclusion, CONFLUENCE 2008 estime que le report du PLU est une excellente nouvelle. S'ils font le "bon choix" en mars 2008, les Alfortvillais auront ainsi la possibilité de réfléchir à l'avenir qu'il veulent pour leur ville, au cours d'une véritable concertation démocratique, et de donner corps à un véritable projet, ambitieux mais réaliste.

En effet le projet de PLU soumis à l'enquête publique ne comportait pas que des "erreurs de procédure". Son contenu était profondément néfaste pour la ville. CONFLUENCE 2008 vous expliquera bientôt comment et pourquoi.

mercredi 19 décembre 2007

UN PREMIER SONDAGE

Lors du Conseil Municipal d' Alfortville qui s'est tenu le 15 décembre 2007, le maire sortant a proposé l'achat, pour un montant de 6 000 euros, d'un buste de l'abbé Pierre, afin de le mettre dans un futur square.

Catherine de Rasilly a fait remarquer qu'un tel achat ne lui semblait pas correspondre à la vie de simplicité et d'humilité de l'abbé Pierre, ni à son action constante en faveur des mal-logés: elle a proposé que cette somme soit affectée à une action en faveur de cette population.

René Rouquet n'a pas répondu: comme souvent, il ne savait, semble-t-il, que répondre. Mais vous, que pensez-vous à ce sujet ? Vous pouvez voter dans le sondage que nous vous proposons en bas de la colonne de gauche.
LES DÉRIVES DE L'AGGLO

Beaucoup d’Alfortvillais l’ignorent encore, mais Alfortville est membre, avec Créteil et Limeil-Brévannes, de la Communauté d’Agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne (CAPCVM). Pourtant avec un budget de 130 millions d’euros (contre 70 millions à la ville d’Alfortville), la communauté d’agglomération représente un potentiel d’intervention largement supérieur à celui de la ville (1).

Son champ de compétences est par ailleurs large et ambitieux. Reprenons la définition de l’intérêt communautaire, tel qu’il a été présenté lors d’un des conseils communautaires fondateurs, le 7 avril 2001 :

« Dans le cadre des compétences obligatoires, optionnelles et facultatives qui lui ont été transférées par les trois communes fondatrices, la communauté d’Agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne a retenu des objectifs majeurs pour son territoire :
- un cadre de vie protégé et rénové dans le cadre d’un développement durable et équilibré ,

- un réseau de transports et des moyens de stationnement mieux adaptés ,

- une offre de services, de prestations et d’équipements de qualité ,

- un tissu économique diversifié et dynamique susceptible d’offrir des emplois nouveaux et des ressources financières supplémentaires aux collectivités territoriales.


Ces ambitions sont rendues possibles du fait de la mise en commun d’une partie des compétences et des moyens des services des villes, de l’existence des réserves foncières disponibles et grâce à une volonté de développer un réelle solidarité sur l’ensemble du territoire communautaire. »


Le programme est alléchant et on se dit qu’avec une telle volonté politique et de tels moyens, la communauté d’agglomération joue évidemment un rôle de premier plan dans le bon fonctionnement de son territoire. Qu’en est-il vraiment ?

UN TERRITOIRE INCOHÉRENT ET ARTIFICIEL

Il suffit pourtant de jeter un bref coup d’œil à la carte de la communauté d’agglomération pour se rendre compte de l’absurdité de son territoire. Le périmètre, accepté par un gouvernement qui voulait renforcer le pouvoir local de trois maires "amis" (voir l'historique de sa création), agglomère trois communes que tout, de l’histoire à la géographie, en passant par le tissu économique, les composantes sociales ou les projets de territoire, oppose. Bref, le territoire, créé de toutes pièces, est tel qu’il ne permet pas de mettre en place de SCOT (Schéma de Cohérence territoriale), de PDU (Plan de Déplacement Urbain) ou de PLH (Plan Local de l'Habitat) (2). Cela veut dire, concrètement, que l’Agglo ne se préoccupe ni de l’organisation de son espace, ni de ses transports, ni de son habitat. C’est du jamais vu…

D’une manière générale d’ailleurs, les 700 fonctionnaires de Plaine Centrale (3), ont bien du mal à trouver de façon cohérente des thèmes d’ "intérêt communautaire". C'est ainsi qu'au hasard des nécessités d'entretien, certaines rues sont déclarées "communautaires", d'autres non, le tout sans aucune continuité ni logique.

En fait, l’Agglo fonctionne par et pour Créteil. La plupart des fonctionnaires en viennent et l’examen de ses missions et actions est éloquent. Le site de l’Agglo liste précisément ses "compétences". Morceaux choisis…

LES COMPÉTENCES

Les médiathèques

La communauté d’agglomération gère 10 médiathèques, dont… 7 à Créteil, contre 2 à Alfortville et 1 à Limeil-Brévannes. A Alfortville, l’établissement du centre ville est ouvert 30 heures par semaine et celui de la rue Etienne Dolet 22… Les deux établissements sont fermées 3 jours par semaine et tout le mois d’août, aucune nocturne n’étant évidemment organisée. Bref, l’Alfortvillais « de base », celui qui travaille, et qui tente de se cultiver pendant ses temps de loisirs n’a pratiquement aucune chance de trouver la médiathèque ouverte à ces moments-là.
Parmi les autres anomalies, on peut citer le système de restitutions des documents (une boîte aux lettres unique quand la médiathèque est fermée (très bien !), mais 5 ou 6 guichets différents quand la médiathèque est ouverte (cherchez l’erreur…) ; un système de pénalité sans pénalité (ou presque), qui incite les utilisateurs à garder les documents… ; une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes qui débouche directement sur… un parking (nous en avons déjà parlé).

Les équipements sportifs

Au titre des équipements sportifs d’intérêt communautaire, l’Agglo gère… le stade Dominique Duvauchelle à Créteil, dont chacun sait qu’il est pratiquement inaccessible d’Alfortville par les transports en commun.
Ce stade, dont le fonctionnement nécessite 17 agents, accueille les entraînements et les compétitions de… l’US Créteil Lusitanos Football, de… l’US Créteil Athlétisme et la pratique de… l’US Créteil Tennis. Les Alfortvillais qui le souhaitent peuvent cependant bénéficier d’un tarif « réduit » pour avoir accès aux courts de tennis (8,30 euros de l’heure…). Bref, il faut une bonne loupe pour trouver un intérêt communautaire à cet équipement pourtant financé par les trois communes.

Déchets et propreté urbaine

Ce point se passe de commentaires pour Alfortville. Créteil, pourtant, est une ville propre…

Transports

Quels sont les projets auxquels l'Agglo apporte sa contribution financière, parfois très importante ?
Le prolongement de la ligne de métro n°8 jusqu'à Europarc (Créteil – Parc des sports) qui accompagnera la finalisation de l'urbanisation de Créteil (la mise en service est prévue en 2010, les travaux commençant fin 2006).
La réalisation d'un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) Sucy-Bonneuil-Pompadour qui se maillera également sur la future station de la ligne 8 du métro, ce transport constituant une offre de rocade efficace et à forte fréquence qui permettra un rabattement sur les RER D et A (la mise en service est également prévue en 2010).
La réalisation d'un pôle intermodal à Pompadour en liaison avec le TCSP Sucy-Bonneuil-Pompadour, le TVM ainsi que les réseaux de bus RATP et STRAV (la mise en service est également prévue à l'horizon 2010).
Trois opérations extrêmement coûteuses, mais sans aucune retombée pour les habitants ou les entreprises d'Alfortville.

Autre bizarrerie, la communauté d’agglomération finance le parking de la Brèche et celui du centre commercial de l’Echat à… Créteil bien sûr.

La politique de l'Agglo est suiviste sur les dossiers concernant les transports: cela est clairement confirmé par la consultation du site officiel de l'Agglo puisqu'il n’y existe aucun service dédié, d’après l’organigramme… L’examen de la réalité en apporte une preuve supplémentaire. La "politique" de transports de l’Agglo se limite donc au carrefour Pompadour et à la zone d’Europarc. Même s’il s’agit de zones stratégiques, c’est évidemment un peu court pour un territoire qui n’offre aucune solution de transport pour aller d’une extrémité à l’autre. Et comme nous le disions plus haut, l’Agglo n’a pour l’instant réalisé ni SCOT, ni PDU. Les choses ne sont donc pas sur le point de changer.

Dernier commentaire : le site se réjouit de "la finalisation de l’urbanisation" de Créteil. Révélateur de l'intérêt porté aux communes "vassales"…

Le développement économique

Le développement économique est, en théorie, la première des compétences des communautés d’agglomération, ce qui est normal quand on sait que les structures intercommunales sont financées par la taxe professionnelles des commerçants, artisans, professions libérales et entreprises.
Pour Alfortville, on sait à peu près ce que l’Agglo coûte (50% des ressources fiscales environ), mais son impact sur le développement économique de notre ville est à peu près nul… C’est un beau gâchis pour une ville qui se trouve à 6 minutes en RER de Paris, dont le foncier reste attractif et qui pourrait facilement attirer de belles entreprises (c’est-à-dire des emplois, de la TP et une image dynamique), à condition que le PLU l’envisage... Ce dernier n'établit aucune prospective à ce sujet, dans ce domaine comme dans tous les autres: c'est ce que vient de nous révéler l'enquête publique.

Pour ce qui est du commerce, le site de l'Agglo nous rappelle que "Plaine Centrale s'est logiquement engagée en faveur de la restructuration et du soutien de ces centres commerciaux, notamment dans les quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville. Plusieurs ensembles commerciaux font ainsi l'objet d'une intervention de la Communauté d'Agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne".
Le site égrène ensuite les zones aidées : Créteil-Village à... Créteil, le centre commercial de l'Echat à... Créteil, le centre commercial du Palais à... Créteil et le centre commercial Kennedy à... Créteil. Les habitants du grand ensemble apprécieront en constatant l'état de quasi abandon des commerces du centre à leur disposition...

Les associations subventionnées

Un rapide regard sur les associations subventionnées va dans le même sens. D’après le site, 35 associations sont subventionnées par l’Agglo. Sur ces 35, 25 ont leur siège social situé à… Créteil contre 3 d’entre elles à Alfortville (le Chœur Régional d’Ile de France, les Amis Bénévoles des Animaux et Maestria).

Parmi les associations subventionnées, le profane peut relever quelques surprises (il y en a sans doute beaucoup d’autres) : l’Agglo (qui n’a aucune compétence dans l'action internationale) finance par exemple le Comité de Jumelage de Créteil, mais aussi le Club de Hand-Ball de Créteil ou le Rugby-Club de Créteil/Choisy le roi. Cherchez l’intérêt intercommunal ! Les clubs de Hand-Ball et de Rugby d'Alfortville restent, quant à eux, à la charge des Alfortvillais...

LE BILAN D'UNE PREMIÈRE MANDATURE DE L'AGGLO

Le premier bilan de la communauté d’agglomération n’est pas fameux. Au regard des ambitions énoncées le 7 avril 2001, aucun objectif n’a été atteint. Seule Créteil, qui a retrouvé une capacité indirecte de financement, semble avoir tiré un avantage significatif de l’agglomération pour poursuivre son développement.

Pour les Alfortvillais, qui renoncent à 50% de leurs recettes fiscales (taxe professionnelle et taxe d’enlèvement des ordures ménagères) en contrepartie de pas grand-chose (une médiathèque souvent fermée et des rues mal nettoyées), la frustration pourrait être grande s’ils avaient conscience d’appartenir à la communauté d’agglomération la plus puissante du département (130 millions d’euros de budget et 700 agents). Mais l’essentiel du budget (75%) est affecté au fonctionnement et les investissements (25%) vont en grande partie à Créteil.

Qu'a fait René Rouquet ?

Il est de bonne guerre de tenter de favoriser sa ville, ce que fait très bien Créteil. Mais personne à Alfortville n’est là pour défendre nos intérêts. La démission de la municipalité sortante, absente sur chacun des dossiers et des enjeux majeurs qui se jouent actuellement, est donc particulièrement coupable. Il faudra en tout cas avoir à l’esprit, en glissant son bulletin dans l’urne en mars prochain, que ce bulletin enverra aussi des élus à l’Agglo et que le mieux serait d'y envoyer ceux prêts à défendre les intérêts des Alfortvillais…

(1) La quasi- totalité des données de cet article viennent du site officiel de la communauté d'agglomération.

(2) Le SCOT est le schéma de cohérence territoriale. Créé par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) du 13 décembre 2001, il est le principal outil de d’organisation et de mise en cohérence du projet politique et urbain d’un territoire.
Le PDU est le plan de déplacement urbain. Il détermine l’organisation du transport des personnes et des marchandises, la circulation et le stationnement. Tous les modes de transports sont concernés et la réalisation d’un PDU est une obligation légale pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 100 000 habitants comme l'Agglo.
Le PLH est le programme local de l'habitat. Il est, en France, le document essentiel d'observation, de définition et de programmation des investissements et des actions en matière de politique du logement à l'échelle d'un territoire. Il fixe des objectifs et décide des actions visant à répondre aux besoins de logements et de renouvellement urbain. Il est établi pour une période de six ans. Le PLH concerne tous les types d'habitat, mais vise en particulier à répondre à l'objectif de mixité sociale en favorisant une répartition équilibrée des logements sociaux. Un PLH doit être obligatoirement élaboré dans toutes les communautés d'agglomération de plus de 50 000 habitants avant le 13 juillet 2009 (loi ENL du 13 juillet 2006).

(3) C'est un record de France pour une communauté d'agglomération de cette superficie !

lundi 17 décembre 2007

LES CRÈCHES À ALFORTVILLE

CONFLUENCE 2008 ouvre un dossier qui concerne beaucoup d'Alfortvillais, surtout parmi les nouveaux arrivants: les parents des tout-petits enfants.

La langue de bois officielle en mai 2004
(extraits du BMO n° 93 pages 4 et 5 sous le titre "Petite enfance: une priorité municipale")

"Depuis de nombeuses années, Alfortville évalue à sa juste valeur l'enjeu individuel et collectif que représente l'accueil des tout-petits. La Ville tente (NDLR: !) de mettre tout en oeuvre pour faciliter au mieux la vie et le quotidien des familles... Les services municipaux travaillent donc activement pour satisfaire une demande de plus en plus importante."

Comme d'habitude, le BMO dans toute sa propagande et sa désinformation.

La langue de bois officielle en 2007

Lors du Conseil Municipal du 29 mars 2007, le maire sortant a expliqué qu'Alfortville était "bien pourvue en crèches" et qu'aucune nouvelle structure petite enfance n'était à l'ordre du jour en dehors de la crèche rue Marcellin Berthelot. Que l'on n'arriverait jamais à satisfaire tout le monde. Dans le cas où d'autres parents en exprimeraient le besoin, alors on étudierait le dossier, mais que pour l'instant on en restait là.

Dans le dossier de PLU qui vient d'être soumis à l'enquête publique, l'équipe sortante fait le tour du problème des équipements de la petite enfance en ces quelques lignes que nous reproduisons in extenso:

"La petite enfance est un des secteurs prioritaires d'intervention de la commune qui compte près de 400 places d'accueil. En 2006 est inauguré un nouvel équipement de 60 places rue Marcellin Berthelot. Dans le cadre du contrat "enfance 2003-2006" conclu avec la caisse d'allocations familiales, la capacité d'accueil de la crèche Jaclard sera augmentée de 10 places. Toutefois, le nombre de demandes reste important."

Point final. Des projets ? Aucun. Des mensonges ? Plusieurs. La réalité est la suivante.

Les chiffres bruts de l'évolution
(la population d'Alfortville augmente d'environ 1 000 habitants chaque année, selon l'estimation de l'INSEE)

Situation en 1999: 124 places municipales et 170 places départementales, soit 294 places pour 36 000 habitants (ratio: 8,17 places pour 1000 habitants).

Situation en 2004: 139 places municipales (extension de la crèche Jean-Sébastien Bach) et 170 places départementales, soit 309 places pour 41 000 habitants (ratio: 7,54 places pour 1000 habitants).

2005: estimation INSEE de la population à cette date: 42 800 habitants.

2006: l'inauguration de la crèche Marcellin Berthelot a eu lieu uniquement dans les rêves du maire sortant.

2007: rien de nouveau sauf le PLU qui considère que 309 places, c'est "près de 400"...

courant 2008: livraison probable rue Marcellin Berthelot d'une crèche de 60 places, mais seulement 7 places supplémentaires en raison de la fermeture pour travaux d'une crèche existante.

Situation en 2008: 146 places municipales et 170 places départementales, soit 316 places pour 45 000 habitants grand minimum (ratio: 7,02 places pour 1000 habitants).

La situation, déjà mauvaise au début du mandat en 2001, se dégrade d'année en année. Avec, pour résultat, une liste d'attente comprenant des centaines de noms, avec des délais insensés.

Crèche supplémentaire ou mosquée : le choix de l'équipe municipale sortante

A chacun ses priorités budgétaires! CONFLUENCE 2008 n'a pas les mêmes ambitions pour notre ville que l'équipe municipale sortante.

Consciente des nouveaux besoins en matière d'environnement et d'équipements, CONFLUENCE 2008 estime qu'il aurait été plus judicieux de dépenser l'argent du contribuable alfortvillais dans la création d'un espace petite enfance supplémentaire. Catherine de Rasilly s'est d'ailleurs maintes fois exprimée à ce sujet, en vain, lors des conseils municipaux.

Monsieur le Maire, quant à lui, préfère, au mépris de la loi de 1905, financer intégralement sur le budget de la ville, la construction (pour plus de 800 000 €), l'entretien, la fourniture de l'électricité, de l'eau, du chauffage d'un lieu de culte musulman. Certes CONFLUENCE 2008 n'est pas hostile à la création d'une mosquée sur notre commune, mais il ne peut s'agir là que d'un projet mené à bien et pris en charge par les fidèles eux mêmes, comme c'est le cas pour TOUTES les autres religions à Alfortville.

Les jeunes parents alfortvillais, toutes religions confondues, auraient probablement fortement apprécié une nouvelle structure d'accueil pour leurs enfants...

Les projets du maire sortant à ce sujet (déclaration en date du 03 décembre 2006)

CONFLUENCE 2008 vous communique la position de Monsieur le Maire sur ce problème et son programme pour les années à venir, voire même dans un délai de 10 ans, puisqu'il a déclaré lors de la réunion dite "publique" du 03 décembre 2006 relative à l'élaboration du PLU (Plan Local d'Urbanisme):

" Quand on a une poussée immobilière, on a des habitants supplémentaires et derrière il faut suivre. Il faut des crèches, des écoles. Et comment on fait ça, si on ne veut pas trop toucher à la taxe d'habitation ? On peut pas suivre, on se retrouve avec des habitants qui n'ont pas les services qu'ils voudraient sur la ville."

" Les crèches : on a eu il y a quelques années un taux de berceau par habitant, on a eu un prix à cette époque-là. Aujourd'hui la demande est tellement forte que forcément on n'arrive pas à régler tous les problèmes. ET ON Y ARRIVERA JAMAIS parce que sinon il faudrait qu'on construise des crèches, des crèches et des crèches. Et le problème, c'est que les financements, vous savez que c'est une compétence départementale. La ville peut aussi en (NDLR: des crèches) construire, mais on ne peut plus en (NDLR: des subventions) avoir. Aujourd'hui on est au taquet des subventions. Ca veut dire qu'aujourd'hui la crèche qu'on est en train de construire, elle est plein pot pour la ville. Tout ça en gardant des taxes sur les habitants raisonnables, dans la moyenne départementale. On peut difficilement aller au-delà. Donc il faut retrouver un certain nombre d'équilibres: c'est l'objet du PLU, c'est l'objet des discussions qu'on va avoir."

Les 5 lignes du projet définitif du PLU ne sont que la traduction claire et concise des intentions du maire sortant: ne rien faire. Les parents alfortvillais ne doivent pas compter sur la moindre crèche supplémentaire pour les prochaines années. Monsieur Rouquet a d'autres priorités... Il n'échappera pourtant à personne que les nombreuses constructions nouvelles amènent sur notre commune une population jeune et riche... d'enfants.

Des solutions pour "se débrouiller"

Parents, aidez-vous, puisque l'équipe sortante ne vous a pas aidé ! Les solutions, en face de son incurie, ne peuvent être qu'individuelles (recours à une assistante maternelle, garde partagée, grands parents...) ou collectives (création d'une crèche parentale...). Bon courage à tous !

DES NOUVELLES DE LA CRÈCHE MARCELLIN BERTHELOT

Ca y est, le 13 décembre 2007, le chantier de l'aménagement de la crèche "inaugurée en 2006" a démarré... La pose des menuiseries extérieures, de l'ossature des cloisons, la filerie électrique ont débuté.

Bien , bien, nous direz-vous, mais quand les enfants pourront-ils y être accueillis ? En avril 2008, vient de déclarer le maire sortant lors du Conseil Municipal du 15 décembre 2007.
Monsieur Rouquet n'est vraiment pas fort en calcul: il nous l'avait avoué au sujet des "grosses sommes". Les calendriers non plus, c'est pas son fort !

L'entreprise a signé un marché de réalisation en 5 mois. Puis vient la phase d'équipement (en particulier celui de la cuisine qui n'est pas prévu dans le marché signé), d'ameublement et de mise en place des fournitures. Ceci donne une date de mise à disposition au mieux dans le courant du mois de juin 2008, si tout a bien été prévu, ce qui ne semble pas le cas d'après de récentes informations...

jeudi 13 décembre 2007

PLU (Plan Local d'Urbanisme) D' ALFORTVILLE:

CE QUI A PRÉCÉDÉ L'ENQUÊTE PUBLIQUE

Si vous désirez des renseignements sur le PLU d' Alfortville:

Pour tout savoir sur son élaboration avant le 01 septembre 2007, vous pouvez cliquer sur la catégorie Plan Local d'Urbanisme sur le blog d' ALFORTVILLE CONFLUENCE.

Pour tout savoir sur l'enquête, prendre connaissance d'une analyse du dossier et connaître les évènements postérieurs au 01 septembre 2007, il faut cliquer sur l'onglet Urbanisme en haut de page.

lundi 10 décembre 2007

DE L'INTÉRÊT DE BRASSER DE L'AIR... POLLUÉ !
Hérodote nous fait parvenir un nouveau billet. Le voici.


CONFLUENCE 2008 a évoqué le problème des rejets gazeux et aqueux des usines SANOFI-AVENTIS situées à Vitry et à Alfortville. Cette pollution est fort fâcheuse en cette période électorale: n'affolons pas l'électeur. Le Maire sortant est donc passé à l'action.

A l'action ! Vous vous frottez les yeux... Précisons: à une action qui lui a pris au plus 10 minutes. Il a posé, lors de la séance de l'Assemblée Nationale du 04 décembre 2007, en tant que Député, une question orale au Ministre qui, absent, a apporté une réponse par l'entremise du Secrétaire d'État chargé des sports...

Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Résumons les propos intégralement mentionnés ci-dessus.

Dans sa question, René Rouquet s'inquiète de la pollution mais il ne faudrait pas toucher à l'activité qui la génère. Ya ka convoquer une commission dont il serait le président... Si, si, il l'a dit !

Dans sa réponse, Bernard Laporte le rassure. Ya ka faire un examen par un conseil "incessamment". Et même ya ka réunir "début 2008 une instance de concertation destinée à lever les questions qui pourraient demeurer en suspens" (sic!)

Fin de la manoeuvre, brillante illustration de l'inutilité hypocrite des questions orales posées par les députés et des réponses données par le gouvernement, tous sujets et tous bords politiques confondus, à quelques rares exceptions.
Mais nos députés y tiennent: cela a pour eux le grand intérêt de faire croire qu'ils se sont occupés de l'affaire ("j'ai interpellé le gouvernement"), de se faire prendre en photographie durant son intervention (un effet de manche est conseillé...) pour pouvoir ensuite la publier fort à propos dans le bulletin municipal ("voyez le mal que je me donne")...
Même si tout cela est du pipeau...

Pendant ce temps-là, le calme règne à Alfortville sur la rive droite de la Seine: aucune réaction d'aucun élu de l'équipe majoritaire sortante...
Action
Gesticulation du Député-Maire, parution dans le BMO, affaire classée !

Mais, sur la berge opposée, ça chauffe ! La gauche (hors PC) et les Verts balancent une pétition contre "la puanteur" et "la pollution récurrente": ils disent "STOP !" Le tout est illustré par un nourisson avec un masque à gaz ! C'est un peu limite...


PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

Tous les Conseils municipaux ont eu lieu, depuis le début de la mandature, à une heure immuable (18 heures 30) et un jour ouvré en semaine. Cette "disposition" empêche, bien évidemment, la plupart des Alfortvillais de pouvoir y assister, alors qu'ils sont encore dans les transports en commun ou sur leurs lieux de travail, ou en train de récupérer leurs enfants.

Une chance exceptionnelle leur est donnée samedi prochain, 15 décembre à 10 heures, puisque c'est l'heure à laquelle Monsieur Rouquet, contraint par des évènements extérieurs, convoque le prochain Conseil.

N'hésitez pas à venir assister à cette assemblée, dont le déroulement est riche d'enseignement...

Bien évidemment, pour le reste, la façon dont Monsieur Rouquet "pratique" la démocratie reste la même, à savoir:
- l'information de l'opposition de cette date dans le délai minimum légal, et tant pis si certains d'entre eux avaient d'autres engagements...
- aucune mention sur le site Internet de la Mairie car il ne faudrait pas que cette nouvelle s'ébruite et que les Alfortvillais viennent en nombre...

dimanche 9 décembre 2007

LE DROIT D'EXPRESSION DE L'OPPOSITION

Les maires UMP du Plessis-Robinson et de Nogent sur Marne viennent, ces derniers jours, de se faire sanctionner par les Tribunaux Administratifs de Versailles et de Melun pour avoir interdit à leur opposition la rédaction d'une tribune dans le magazine municipal: ils faisaient valoir pour leur défense qu'ils avaient pris cette décision par "principe de précaution" pour éviter les recours contentieux en période électorale.

Les Tribunaux ont relevé que les décisions des Maires portaient "une atteinte grave et immédiate à l'exercice" du mandat de l'opposition.

Que dire alors de l'action de Monsieur Rouquet, qui interdit depuis maintenant plus de 4 ans toute expression autre que celles des trois composantes de sa majorité (PS - PC -Verts), au motif de l'application d'un réglement intérieur qu'il a rédigé lui-même ?

Une preuve supplémentaire de l'absence de démocratie à Alfortville... Museler l'opposition, c'est illégal...

vendredi 7 décembre 2007

CONFLUENCE TV sur le marché du Petit Pont

Rencontre avec les Alfortvillais le 07 décembre 2007 (petites vidéos).
MAIRIE OU ASSEMBLÉE NATIONALE:
QU'A CHOISI MONSIEUR ROUQUET ?
Nos Députés-Maires n'ayant pas le don d'ubiquité, un épisode révélateur, dont la presse a peu parlé, s'est produit dans la matinée du 5 décembre 2007 à l'Assemblée Nationale. La séance relative à la révision du Code du Travail a dû être reportée, faute de quorum...

Les élections approchant, nos Députés-Maires ont plus l'esprit à leurs réélections qu'à la discussion des lois... Encore une preuve de l'effet néfaste du cumul des mandats.

En juin dernier, à l'occasion des législatives, ALFORTVILLE CONFLUENCE avait déjà évoqué le problème.

Une question se pose aux Alfortvillais: où était Monsieur Rouquet le matin du 5 décembre ? A l'Assemblée: cela signifierait qu'il ne s'intéresse guère à Alfortville. En Mairie: cela signifierait qu'il ne s'intéresse guère aux droits des travailleurs.

En mars 2008, en votant CONFLUENCE 2008, les Alfortvillais pourront mettre fin à ce cumul et élire un Maire à plein temps.

jeudi 6 décembre 2007

CONFLUENCE TV à la gare

La liberté d'opinion n'est plus possible à Alfortville... c'est le thème de cette petite vidéo.
DE LA PROPAGANDE À LA RÉALITÉ

Le BMO-tract électoral de l'équipe sortante qui a été diffusé le 24 octobre 2007 étalait à la une le "Démarrage du chantier !" de la Maison des Jeunes. C'est de la publicité mensongère.

Ceci n'a pas empêché Monsieur Rouquet de procéder
le 10 novembre à une "cérémonie d'ouverture" de ce chantier avec fanfare, discours et... cocktail bien sûr ! Comme nous l'avons déjà indiqué, ce "démarrage" a consisté à ôter un voile en plastique sur un panneau dont les indications chiffrées, selon l'aveu même de Monsieur Rouquet, sont fausses.

Ce que Monsieur Rouquet aurait dû dire, c'est que le coût de l'opération n'est pas faux, il est inconnu... C'est un gros point d'interrogation qui aurait dû figurer à la place du coût prévisionnel de l'opération.

En effet, un mois et demi après la parution du BMO-tract, un des lots, et non des moindres, n'a pas été attribué, l'appel d'offres restant infructueux après plusieurs essais.

Démarrer un chantier en fanfare... mais sans entreprise ne fait pas peur à Monsieur Rouquet !

A la veille des élections municipales, la désinformation et les fausses annonces de l'équipe sortante règnent en maître: il s'agit de faire croire que l'on a fait quelque chose en 7 ans !

lundi 3 décembre 2007

CONFLUENCE 2008 publie le billet de (mauvaise) humeur que son fidèle contributeur Hérodote lui a adressé.

DE L'USAGE DE L'ARGENT DU CONTRIBUABLE ALFORTVILLAIS

Ainsi donc Monsieur Rouquet nous donne un bel exemple de ses priorités à quelques semaines de l'échéance des municipales.

D'une part, il dépense quelques milliers d'euros pour placer sous verre l'expression citoyenne, ainsi mise sous clé. Les panneaux d'affichage libre deviennent les uns après les autres des panneaux d'affichage selon "son bon plaisir". La dépense publique sert donc à empêcher l'expression de la démocratie à Alfortville.

D'autre part, il a préféré "investir" dans le cocktail d'inauguration de la couche de peinture du gymnase de l'école Octobre (un des grands chantiers de sa mandature) plutôt que d'équiper cette salle avec du matériel. Pour pallier la défaillance de la municipalité, les parents se sont donc cotisés au moyen d'un loto: un comble.

Voici les Alfortvillais renvoyés au régime politique que des villes de Grèce et de Sicile ont connu il y a 2 500 ans, quand un seul homme dominait sans partage la cité.

Hérodote.

samedi 1 décembre 2007

QUAND LE MAIRE ENTERRE LA LIBERTÉ D'OPINION... c'est que les élections municipales approchent !

Peu à peu, les panneaux relatifs à "l'affichage d'opinion" (c'est leur dénomination officielle) sont changés à Alfortville, comme chacun a pu le constater. Les anciens panneaux, pourtant en bon état, sont remplacés par des modèles sous verre, ce qui empêche la liberté de l'affichage.

Ceci est contraire à la loi, puisque l'affichage d'opinion résulte d'une obligation légale, en vertu de l'article 12 de la loi n° 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée et de l'article 1er du décret n° 82-220 du 25 février 1982 pris en Conseil d'Etat.

La précipitation avec laquelle ces changements sont opérés, sans avoir fait l'objet d'aucune décision du Conseil Municipal, présente une fâcheuse coïncidence avec la proximité des élections municipales et cantonales....

Monsieur Rouquet, Maire sortant, lors de ses derniers éditoriaux dans le BMO, nous a parlé, avec une emphase grandiloquente, de démocratie locale: en interdisant l'accès libre à l'affichage, il apporte aujourd'hui la preuve qu'elle lui est totalement étrangère.

Une anecdote: la précipitation est telle que le nouveau panneau posé le long de la façade de l'école Octobre a dû être déposé au bout de quelques heures en raison des travaux de ravalement en cours... Encore un exemple d'argent gaspillé !

jeudi 29 novembre 2007

LES MUNICIPALES: C'EST DANS 100 JOURS !

Les élections municipales se dérouleront les 9 et 16 mars 2008. A l'issue du scrutin, les Conseillers Municipaux seront élus pour 6 ans, pour moitié sur la liste arrivée première, pour moitié à la proportionnelle. Ces Conseillers Municipaux éliront ensuite parmi eux les Conseillers Communautaires qui siègeront au Conseil de l'Agglomération.

Cette élection est donc primordiale: elle décidera de l'équipe ayant en charge Alfortville jusqu'en 2014, et donc de l'avenir de notre cadre de vie. Si vous ne votez pas, vous permettez aux autres de décider à votre place.

Sont électeurs et éligibles les personnes majeures de nationalité française ou d'un pays de l'Union Européenne.

Les personnes qui souhaitent s'inscrire sur les listes électorales doivent se rendre en Mairie "Service Élections", munis de leur carte d'identité et d'un justificatif de domicile de moins de 3 mois ou avec justificatif d'une contribution directe communale (impôts locaux) depuis au moins 5 ans.
Si l'intéressé habite chez ses parents, il doit joindre une attestation des parents établie sur papier libre, certifiant qu'il habite chez eux, et un justificatif de domicile des parents, avant le 31 décembre 2007.
Si l'intéressé a acquis la nationalité française, il doit également présenter un certificat de nationalité ou le décret de naturalisation.
Si l'intéressé est dans l'impossibilité de se déplacer, il peut également demander son inscription par correspondance en envoyant les pièces indiquées.
Les Alfortvillais qui ont changé d'adresse au sein de la commune doivent le signaler au "Service Élections" munis de leur carte nationale d'identité et d'un justificatif de domicile de moins de trois mois avant le 31 décembre 2007.

Pensez-y dès maintenant afin d'éviter la bousculade de la fin du mois de décembre et d'avoir le temps de remédier à quelques "difficultés", si celles-ci vous étaient opposées...

mardi 27 novembre 2007

LA MOSQUÉE D'ALFORTVILLE:
égalité ou discrimination ?

Le mot de Catherine de Rasilly

Vous savez tous combien je suis attachée aux principes de la République, ceux-là mêmes qui ont été encore récemment inscrits sur le fronton de l'école maternelle Barbusse, après sa rénovation: Liberté, Égalité, Fraternité. Vous savez aussi combien je suis attachée à la vérité. Vous connaissez mon souci scrupuleux de la vérification de l'information que nous diffusons dans ce blog.

C'est pour ces raisons que je me suis fait un devoir de me rendre à l'inauguration du lieu de culte musulman, rue de Nice: la vérité, si longtemps maquillée sous le vocable d'espace associatif culturel, y est enfin apparue sous un soleil éclatant.

Lors de cette cérémonie, il nous a été confirmé l'usage réel de cet équipement. Ceci apporte au débat d'autres éléments que les explications embarrassées de Monsieur le Maire, ou les affirmations péremptoires du Président de l'Association Musulmane d'Alfortville, qui sont contraires aux faits.

Cette inauguration a été aussi l'occasion d'apprendre des choses bien intéressantes sur l'historique de cette affaire: c'est ainsi que Monsieur Bachir Dahmani, Président de l'Association Musulmane d'Alfortville, nous a indiqué que, dès 1999, Monsieur le Maire lui avait fait la promesse de construire un lieu de culte. L'honnêteté politique aurait voulu que cette promesse soit inscrite au programme de l'équipe de Monsieur le Maire lors des élections municipales de 2001: cela fut caché aux électeurs.

C'est seulement le 21 octobre 2005 que le projet est évoqué en Conseil Municipal, Monsieur le Maire indiquant bien qu'il s'agit d'une mosquée.

Le financement sur le budget de la ville était voté le 03 octobre 2006 en Conseil Municipal, mais Monsieur le Maire avait déclaré qu'il ne souhaitait pas "en faire de publicité". Langue de bois pour indiquer qu'il voulait que ce projet soit caché aux Alfortvillais. Toujours, cette même politique du secret !

Comment Monsieur Bachir Dahmani (Président de l'ACA et de l'AMA) a-t-il pu oser affirmer, samedi dernier dans son allocution inaugurale: "En 2001, nous n'étions pas plus riches qu'aujourd'hui. Ca, notre député l'a bien compris et nous assure son entière disposition ainsi que tout son savoir et son expérience pour le montage financier sans que les deniers des contribuables alfortvillais soient engagés" ? Négation absurde de la réalité qui ne peut que discréditer son auteur.

Malgré les 3 recours déposés au Tribunal Administratif contre le permis (puisque la construction de ce type de bâtiment est interdite en ce lieu par le POS), contre le financement de la construction (puisqu'il viole la loi de 1905), contre la convention d'occupation au profit de l'Association Musulmane d'Alfortville (puisqu'elle n'a aucune existence légale et ne peut donc, par conséquent, assumer aucune de ses obligations juridiques), malgré les non conformités du bâtiment à la réglementation, Monsieur le Maire est passé outre, a mis en oeuvre son projet et inauguré la mosquée.

Lors de son discours, Monsieur le Maire a invoqué la justice "au regard de la cohésion sociale" pour tenter de justifier la construction d'un lieu de culte à l'usage d'une communauté religieuse.

Il s'agit là d'un acte de discrimination positive en faveur d'une communauté religieuse.

Alfortville présente la particularité de n'avoir aucun lieu de culte à la charge de la Commune. C'est la raison pour laquelle les fidèles des communautés catholique apostolique, orthodoxe et évangélique arménienne, israélite... si bien intégrées depuis des générations dans la vie de notre commune, ont depuis toujours assumé tant les constructions que l'entretien de leurs édifices. Ce lieu de culte musulman, 42 rue de Nice, est désormais entretenu, chauffé, éclairé, alimenté en eau, nettoyé, etc... au même titre que tous les bâtiments municipaux aux frais du contribuable alfortvillais.

La communauté catholique, en ce moment même, prend en charge entièrement la reconstruction de l'église Saint-Pierre Apôtre. Ses paroissiens s'investissent et font souvent un effort financier important en apportant leur contribution.

Invoquer cette "justice", Monsieur le Maire, c'est discriminer toutes ces communautés et leur dénier l'Egalité inscrite aux frontons de nos bâtiments publics.

Dans cette affaire, Monsieur le Maire a violé la loi républicaine, a piétiné les règlements, a ignoré la justice en ne répondant pas aux demandes du Président du Tribunal Administratif, a méprisé les opinions de ses concitoyens. Passant en force cette fois encore, refusant l'écoute de l'autre et le dialogue, enfermé dans ses décisions solitaires, Monsieur le Maire dévoile son vrai visage: celui de l'autoritarisme, de l'arbitraire, du favoritisme et de la discrimination.

En bafouant la loi de 1905, Monsieur le Maire rompt à Alfortville le délicat équilibre qu'Aristide Briand avait eu bien du mal à instaurer en France. La laïcité ne peut s'appliquer à certains et pas aux autres. Elle ne se divise pas. C'est un des fondements et une fierté de la République.

Dans ce dossier, vous le savez, mon action a toujours visé à maintenir l'Egalité entre les Alfortvillais. Je suis contrainte de me battre sur le terrain juridique, puisque Monsieur le Maire n'a pas voulu m'écouter lors des Conseils Municipaux.

Monsieur le Maire pense avoir réussi à passer en force comme d'habitude en mettant tout le monde devant le fait accompli: il n'en est rien. Les recours sur cette affaire sont toujours en instruction au Tribunal Administratif, et Monsieur le Maire devra bien un jour répondre aux demandes du Président du Tribunal, sauf à prendre le risque du prononcé d'un jugement sans qu'il se soit exprimé.

Quel avenir nous réserve Monsieur le Maire ?

En parlant du bâtiment actuel, il a indiqué: "C'est modeste, ce qu'on fait là aujourd'hui." Une modestie qui a coûté plus de 800 000 euros (5,2 millions de francs) aux contribuables alfortvillais. Faisant directement référence à la mosquée de Créteil (d'un coût de 4 milllions d'euros hors terrain), il a ajouté: "J'espère qu'on trouvera des solutions pour aller encore plus loin".

Chaque jour, quand je vous rencontre dans les rues d'Alfortville, vous me faites part de votre colère devant les priorités d'aménagement de Monsieur le Maire, devant les gaspillages de votre argent.

En 2008, Monsieur le Maire sollicitera un nouveau mandat en vous cachant probablement, cette fois encore son projet de "grande mosquée"... comme il vous a caché en 2001 celui de la "petite mosquée" qu'il vient d'inaugurer.

En mars 2008, le jour des élections municipales, ce sera à chacun de vous de décider de l'avenir que vous souhaitez pour Alfortville.

Catherine de Rasilly
Présidente d'ALFORTVILLE CONFLUENCE
Conseiller Municipal d'Opposition, sans étiquette

samedi 17 novembre 2007

CASSER POUR REFAIRE...

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La mairie d' Alfortville était déjà en partie inaccessible aux PMR (personnes à mobilité réduite), mais elle est maintenant classable dans la catégorie "Établissement Dangereux pour le Public", grâce aux travaux "d'embellissement" en cours, décidés solitairement par Monsieur le Maire...

En effet, les fameux espaces verts en cours de réalisation ont une conséquence fâcheuse: l'esplanade est réduite à un espace d'une largeur ridicule, ridicule au point de ne plus être conforme aux normes de sécurité contre l'incendie. L'espace est ainsi devenu inaccessible aux engins de secours: c'est tout à fait embêtant pour une "voie pompiers"...

CONFLUENCE 2008 vous épargnera le détail des articles CO 1 à CO 5 de l'arrêté du 25 juin 1980, mais il aurait été préférable de les prendre en compte au moment de la conception des micro-crottoirs, dont nous avions déjà parlé...

Alors que faire ? Une seule solution: reboucher les trous creusés, reconstituer le corps de chaussée afin qu'il soit assez résistant pour les véhicules des pompiers et enfin reposer le pavage. Bref, remettre en l'état antérieur.

Faire et défaire... Encore un avenant en vue... Encore une dilapidation de l'argent public... A vos poches, contribuables alfortvillais...

jeudi 15 novembre 2007

UN ARBRE À ALFORTVILLE, EN SURSIS ?

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Cette maison, très délabrée, située à l'angle des rues Bourdarias et du Président Kennedy, va être abattue dans les jours qui viennent: elle avait été peu à peu murée au cours des mois. Mais qu'adviendra-t-il de l'arbre qui orne le jardin ? Le PLU (Plan Local d'Urbanisme) le protège-t-il ? Pour le savoir, il faut consulter le PLU, c'est possible depuis quelques jours puisque Monsieur le Maire, forcé et contraint par la procédure obligatoire de l'enquête publique, met enfin ce document à la disposition des Alfortvillais, ce qui permet de connaître le zonage exact de cette parcelle et son réglement.

Une mise à disposition minimum, puisque c'est aux heures de bureau et au SMITAC, rue de Charenton.

Car Monsieur le Maire, malgré ses bonnes résolutions du début d'année, ne s'est toujours pas mis à l'informatique... et le PLU non plus...

mardi 13 novembre 2007


LES JOURS QUI SUIVENT LE CONSEIL MUNICIPAL
Le mot de Catherine de Rasilly

Les jours qui suivent le "vrai- faux" Conseil Municipal d'Alfortville sont riches d'enseignement, de... renseignements, devrai-je dire...

Monsieur le Maire semble considérer que les questions posées lors de ces "représentations" ne sont que de simples exercices de rhétorique.

Lorsque je me suis étonnée, au cours de différents Conseils, qu'il n'y ait aucune présentation faite aux Conseillers Municipaux des plans de l'aménagement devant la Mairie, de l'espace vert de l'Ilôt Octobre, ni des plans de la future MJC (pas plus d'ailleurs qu'en commissions de marchés publics, là même où sont attribués les marchés de ces chantiers...), j'étais une empêcheuse de tourner en rond !

Pourquoi tant de questions qui se heurtent à ce refus de réponses ? Pourquoi cette absence de transparence ?

Pourquoi ne pas avoir montré au Conseil Municipal les plans de la future MJC ?
Pourquoi les garder secrets pour des personnes ayant pour mandat d'en délibérer au nom de leurs concitoyens ?
Nous les découvrons moins de 10 jours plus tard en page 5 du BMO n° 120: "Démarrage des travaux le 10 novembre à 11 heures." Livraison prévue au mieux fin 2008 - début 2009 (tous les marchés ne sont pas encore attribués à ce jour...).

ComblanchienPourquoi ne pas avoir montré au Conseil Municipal les plans du futur square de la Mairie et ne pas avoir parlé des luxueuses pierres de Comblanchien ?
Sans doute est-il aussi gênant d'avouer que " l'emblématique "Aigle" qui sera réinstallé tel qu'il l'était initialement" (BMO n° 120, page 15) nécessite la re-construction d'un socle à l'identique pour la modique somme de 1 375 euros TTC (soit le montant d'une taxe d'habitation à Alfortville !!!), puisque Monsieur le Maire avait décidé seul, dans un premier temps, de le remiser puis, devant les protestations des Alfortvillais, a été contraint de revenir sur sa décision. Le kiosque n'a pas eu cette chance.

Gênant également, de prétendre réaliser "avant la fin de l'année, une concertation" des riverains pour l'aménagement "du square de l'école Octobre", alors même que "le bureau d'études a élaboré le projet en se basant sur la rotonde très caractéristique du groupe scolaire" (BMO n° 120, page 17) et que la majorité sortante du Conseil Municipal a adopté le projet... sans le voir lors du Conseil Municipal du 15 octobre 2007. Livraison prévue 4ème trimestre 2008. Mes interventions opiniâtres en Conseil ont au moins préservé la superficie de 3 500 mètres carrés pour cet espace vert.

Encore gênant, d'évoquer l'ancienne gendarmerie cédée en 2005 à la ville par le Conseil Général pour l'euro symbolique à la condition d'y réaliser un espace vert. "La consultation pour trouver un paysagiste qui réalisera le projet a été lancée. Celui-ci devrait être choisi pour la fin de l'année (NDLR: fin 2007)... Cette tranche de travaux devrait démarrer au cours de l'année 2008".

Pourquoi avoir attendu 2 ans pour commencer toute étude d'aménagement ?
Pourquoi avoir attendu 3 ans pour démarrer l'aménagement ?
Pourquoi aura-t-il fallu attendre 4 ans, en 2009, pour profiter de ce lieu ?

Toujours très gênant, de parler du 28 rue des Camélias, parcelle donnée par legs à la Mairie, chacun ayant en mémoire que c'est grâce à l'action d' ALFORTVILLE CONFLUENCE (voir son message du 06 décembre 2006 reprenant sa proposition du 22 août 2006) que l'idée primitive de réaliser des logements sur cette parcelle a été abandonnée. Déclaration du BMO: "La ville est propriétaire d'une maison et d'un terrain... le terrain arboré reste prometteur... Aussi , au cours de l'année 2008, le terrain va être mis à nu et parallèlement, un paysagiste sera missionné pour concevoir un espace public dont la livraison est envisagée courant 2009".

Pourquoi mettre "à nu" un terrain arboré "prometteur" ?
Pourquoi avoir attendu tant d'années pour le démarrage de cet aménagement de quartier, peu coûteux alors que des dalles de Comblanchien sont luxueusement posées devant les fenêtres de Monsieur le Maire ?
Pourquoi faudra-t-il attendre 2009 (encore 2 ans) pour profiter de ce lieu ?

Monsieur le Maire se plaint régulièrement des finances insuffisantes: Alfortville serait une ville pauvre et ouvrière !
Pourquoi alors, faire appel en permanence à des paysagistes extérieurs à la ville, qui coûtent cher aux contribuables alfortvillais ? Pourquoi ne pas profiter des réelles compétences de nos agents municipaux en charge des espaces verts ?

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Si je m'aventure à poser ces questions lors des prochains Conseils Municipaux, Monsieur le Maire ne daignera pas, une fois de plus, me répondre et témoignera, cette fois encore, le peu de respect qu'il a des opinions de ses administrés.
Aurait-il oublié ce que signifie le mot "DEMOCRATIE" ? Comme il ignore visiblement le sens du mot "CONCERTATION".

Et pour conclure, pourquoi, malgré cette mandature exceptionnellement allongée d'une année supplémentaire (7 ans au lieu de 6), attendre 4 mois avant le 1er tour des élections municipales pour mettre en route ou promettre tous ces chantiers en 2008, 2009, ... ? Sans parler de la piscine dont la date de début de travaux est reportée de mois en mois ?

Toutes ces promesses électorales seront-elles tenues si Monsieur le Maire est réélu ?
Info ou Intox ? Volonté réelle ou Propagande électorale ?

Catherine de Rasilly
Présidente d'ALFORTVILLE CONFLUENCE
Conseillère Municipale d'opposition, sans étiquette

PLU D'ALFORTVILLE: L'ENQUÊTE PUBLIQUE DÉMARRE MAL...

PLU_enqu_te_Hier, premier jour de l'enquête publique sur le PLU (Plan Local d'Urbanisme).

CONFLUENCE 2008 s'est donc rendu en mairie pour consulter le dossier et vérifier, dans un premier temps, si le dossier présenté était conforme à la législation. Devinez le résultat ? BINGO !

Pour ceux que cela intéresse, et bien que cela soit un peu technique, voici l'explication.

Lorsque le Conseil Municipal décide d'élaborer le PLU, la décision en est communiquée à Monsieur le Préfet. Celui-ci établit alors un dossier intitulé "porter à connaissance" qui regroupe des données émanant de services de l'Etat, les servitudes, les opérations d'intérêt général, les prescriptions et obligations à satisfaire, le tout devant obligatoirement figurer dans le PLU...

Ce "porter à connaissance" doit être tenu à la disposition du public (article L 121-2 du Code de l'Urbanisme). Vous avez deviné: il n'y en a pas trace dans le dossier soumis à l'enquête... BINGO ! Mais vous pouvez rejouer...

Après l'arrêt du projet de PLU le 12 juillet en Conseil Municipal, dans les conditions ubuesques que l'on sait, celui-ci a été communiqué pour avis à des "personnes publiques associées", à savoir des collectivités locales, des services de l'Etat, des organismes consulaires ou en charge des transports, et tous établissements ayant pour objet l'aménagement urbain sur le territoire de la Commune. Vous avez deviné: il en manque... BINGO ! Vous avez encore gagné...

En effet, Monsieur le Maire a de très gros trous de mémoire: il avoue ne pas arriver à se souvenir des grosses sommes (déclaration au Conseil Municipal du 15 octobre 2007), il ne se souvient pas avoir reçu Dominique Strauss-Kahn le 04 octobre 2006 au COSEC Léo Lagrange (déclaration au Conseil Municipal du 24 novembre 2006). Et bien, cette fois-ci, il a oublié qu'il était membre du Conseil d'Administration de l'Etablissement Public Orly-Rungis-Seine-Amont (EPORSA, ex Opération d'Intérêt National Seine-Amont) et il n'a pas consulté cet organisme...

Très embêtant pour la validité de la procédure... Mais vous pouvez encore rejouer...

Dans le dossier présenté au public, une belle chemise rouge contient les copies des courriers d'envoi du dossier adressés aux "personnes publiques associées", et même les accusés de réception. C'est gentil, mais parfaitement inutile... Ce qui est obligatoire, c'est la copie "des avis émis par des collectivités ou organismes associés ou consultés" (articles L 123-10 et R 123-19 du Code de l'Urbanisme). Vous avez deviné: aucun avis des 23 personnes publiques consultées n'est joint. BINGO ! Vous avez gagné une troisième fois...

Une remarque a donc été portée dans le registre d'enquête, et le Commissaire enquêteur, présent, en a pris connaissance. Elle indique, d'une part, une absence de mention de risques technologiques, malgré la présence proche de sites classés Seveso sur Vitry et, d'autre part, l'absence des "avis des personnes publiques associées". La validité du premier point aurait été aisément vérifiable avec le "porter à connaissance".

Voilà donc le bilan de la politique urbaine de Monsieur le Maire après ce mandat exceptionnellement allongé à 7 ans:

- une première période de plus de 5 ans pendant laquelle Monsieur le Maire a voulu éviter une concertation publique en ravaudant à plusieurs reprises son POS délirant, cause d'une urbanisation incontrôlable,

- puis une élaboration de PLU dans le plus grand secret, avec un simulacre de concertation, pendant 12 mois,

- enfin une précipitation dans les derniers mois, qualifiée "d'exploit" par le groupe des Verts, avec une enquête publique la plus cachée possible, comme en témoigne l'affichage pratiquement illisible sur quelques panneaux administratifs, ou le site Internet de la Mairie qui ne donne encore aujourd'hui aucune indication sur le contenu du PLU,

- et, dans cette précipitation, une sortie de route au premier jour de l'enquête...

Après ces menus problèmes de forme, CONFLUENCE 2008 vous livrera, dans les prochains jours, son analyse du fond du projet lors de plusieurs messages, parce qu'il y a de quoi dire...

samedi 10 novembre 2007

COCKTAILS ÉLECTORAUX À ALFORTVILLE

Plus que 120 jours avant les élections, le temps presse et Monsieur le Maire ressent un fort besoin de montrer qu'il ne serait pas resté inactif depuis le début de son mandat. Donc en avant les "inaugurations", les "visites officielles" et les "ouvertures de chantier", avec leurs inévitables cocktails.

C'est ainsi que, le 13 octobre 2007 à 11 heures, a eu lieu "l'inauguration des nouveaux locaux" pour une association rue de l'Union: ces locaux existaient depuis longtemps. Cette cérémonie a été close par un cocktail... vite bu parce qu'il faut filer au suivant...

C'est ainsi que le 13 octobre 2007 à 12 heures, Monsieur le Maire a organisé une "visite officielle" de l'école Octobre. Cela consistait à voir la peinture refaite et le revêtement de sol changé dans la salle de gymnastique, ainsi que la pose de vieux Algecos de récupération, à la peinture écaillée, en extension du réfectoire. Il est vrai qu'à Alfortville, chaque été, les Alfortvillais qui ne sont pas partis en vacances assistent dans les rues à la migration des Algecos hissés sur les toits ou déplacés de cours d'école en cours d'école ou : c'est la programmation annuelle des équipements... Cette pseudo-inauguration n'a d'ailleurs pas trompé les parents, dont seulement une douzaine étaient présents: Monsieur le Maire a donc remis son discours dans sa poche et tout le monde est passé directement au "cocktail"...

MJC2 MJC3

C'est ainsi qu'aujourd'hui a eu lieu la cérémonie d'ouverture du chantier de la MJC: cela a consisté à enlever un plastique sur un panneau et à entrer dans un terrain vague... Ce panneau était le seule réalisation concrète à admirer puisqu'aucune entreprise n'était à l'horizon, ni aucune installation de chantier posée, même pas le WC, c'est tout dire...

Puis, avant le cocktail, un discours du Maire disant que les indications chiffrées de ce panneau sont... fausses, mais que tout va bien dans notre ville: "On arrive à un bon équilibre dans les équipements de quartier sur toute la ville"... Monsieur le Maire ne doit pas vivre dans la même ville que nous, si l'on en croit les commentaires que des lecteurs d'un blog local laissent, comme celui-ci, pas plus tard qu'hier...

Voilà donc la promesse de l'ouverture de la MJC en ... octobre 2008. Prenons cette nouvelle avec circonspection en se souvenant de la déclaration de Monsieur le Maire dans le magazine Val-de-Marne Infos du jeudi 27 avril 2006 (page 7): "Les travaux débuteront au dernier trimestre 2006 et dureront environ 12 mois." Il aura donc fallu 18 mois pour réaliser ce qui était prévu en 6 mois...

Et rappelons-nous le calendrier très glissant du Pôle Culturel...

vendredi 9 novembre 2007

SDRIF: QUOI POUR ALFORTVILLE ?

sdrif026L'enquête publique pour le PLU d'Alfortville, c'est pour lundi. Mais une autre enquête est en cours actuellement: celle du SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France). C'est le document d'urbanisme qui définit l'aménagement de la région jusqu'à l'horizon 2030.

Nous ne reviendrons pas sur ses grandes données qui ont été largement exposées dans la presse. Citons seulement, parmi d'autres, la construction de 60 000 logements par an pendant 25 ans, la restriction des projets de routes et autoroutes au profit du réseau ferré et des autobus en site propre, la lutte contre la consommation d'espace urbain en densifiant le coeur d'agglomération, la promotion du fleuve et de ses affluents comme axes stratégiques.

Si vous êtes intéressé par le sujet, vous pouvez aller consulter le dossier à la mairie de Maisons-Alfort, point le plus proche. Deux éléments risquent de vous rebuter: l'épaisseur du dossier et la lisibilité des documents cartographiques. La carte de destination générale est l'échelle du 1/200 000 °, ce qui veut dire que le territoire d'Alfortville est réduit à une bande de quelques millimètres de largeur. Les cartes incluses dans les rapports sont tellement petites qu'il faut une loupe pour repérer Alfortville.

Bref de quoi démotiver le citoyen: CONFLUENCE 2008 ne s'est pourtant pas découragé et vous livre son analyse.

Les Alfortvillais sont concernés par ce schéma comme chaque habitant de la région par les orientations générales, mais quelles sont les orientations du SDRIF qui concernent plus particulièrement le territoire d'Alfortville ? Elles devront être intégrées dans le futur PLU de la commune, la compatibilité entre les deux documents étant d'ordre légal, et le SDRIF s'imposant.

En fait le territoire d'Alfortville se révèle déjà tellement urbanisé que, sur la plupart des cartes du schéma, le beige domine et aucune indication spéciale n'est portée. Les seuls éléments remarquables sont les suivants:

- la présence d'un "fuseau d'étude" pour le projet Arc-Express, alias Orbival, d'une largeur de près d'un kilomètre, ce qui le rend intraductible à l'échelle du PLU,

- la présence d'un nouveau franchissement de la Seine à la hauteur de Sanofi-Aventis, avec une voie parallèle de transport en commun en site propre,

- une "liaison verte" le long de la Seine sans qu'il soit possible de la situer sur une rive ou sur l'autre,

- une situation de la commune dans le "coeur de l'agglomération", dans un "secteur d'implantation privilégiée du logement avec construction de bureaux conditionnée à celle de logements", mais aussi "secteur dont la part dans le parc social va diminuer", et encore "secteur de renouvellement urbain",

- dans l'extrême nord de la ville, deux pastilles de "densification préferentielle" de l'habitat dans un "espace urbain à optimiser" (selon un rapport, chaque pastille représenterait 25 hectares d'urbanisation !),

- en ce qui concerne les équipements, Alfortville n'est pas considéré comme un "territoire déficitaire" pour les piscines, mais bel et bien une "zone de carence d'espaces verts" qui nécessite de "valoriser le végétal en ville",

- enfin, bien que bordée de plusieurs sites Seveso (seuils haut et bas), la partie nord est apte à recevoir une partie du "quartier d'affaires de rayonnement international à conforter" baptisé "Paris Sud-Est Confluence".

Vous avez le vertige devant tout cette logorrhée de termes urbanistiques ? Vous êtes excusable...

Peut-on faire remarquer aux brillants concepteurs du schéma que l'emprise de 50 hectares de "densification" de l'habitat plus celle du bout d'un "quartier d'affaires de rayonnement international" dans le nord de la ville, cela nous amène grosso modo jusqu'à la Mairie ????

Ce qui est certain, c'est que ces dispositions ne sont pas compatibles avec les quelques éléments actuellement connus du PLU, tel qu'ils ressortent de la brochure du PLU intitulée "la concertation continue".

Rouquet, Maire d'Alfortville, n'aurait-il donc pas pensé à rencontrer son grand ami Huchon, Président de Région, pendant l'élaboration du document ?

jeudi 8 novembre 2007

L'AIR QUE NOUS RESPIRONS À ALFORTVILLE

CONFLUENCE 2008 a publié, le 01 octobre 2007, un message de Jérôme s'inquiétant de la pollution de l'air que les Alfortvillais respirent, avec la présence sur les communes voisines de 3 incinérateurs d'ordures et d'une centrale thermo-électrique.

Sanofi_27Mais ce n'est pas tout. Le journal "le Monde", dans son édition du 06 novembre 2007, révèle que les laboratoires Sanofi-Aventis, implantés sur Vitry et Alfortville de chaque côté de la Seine, ont rejeté dans l'atmosphère, suite à une "série d'incidents chroniques" de juin à septembre 2007, des quantités importantes de nombreux solvants aux noms plus ou moins compliqués, mais dont, par exemple, le benzène, solvant classé cancerogène, mutagène et toxique.

A tel point que, malgré la complaisance que l'on doit à un gros employeur (2 400 personnes sur le site), le Conseil Général se rebiffe et le Préfet sort des contraventions, des mises en demeure et des arrêtés pour exiger la mise en conformité.

Mais ceci n'est pas tout: les rejets dans les eaux usées ne sont pas eux aussi conformes. La station de traitement de Valenton doit être régulièrement évacuée par les employés, lorsque les rejets de Sanofi dépassent les seuils autorisés de concentration de produits toxiques, "le temps que les vapeurs se dissipent". Chaque année, le site rejette 2 000 tonnes de produits toxiques en effluents liquides et 890 tonnes dans l'atmosphère, dont 18,6 tonnes de benzène...

Tout ceci est d'autant plus inquiétant qu'Alfortville est située sous les vents dominants du site de Sanofi, comme en témoigne la vue satellite ci-contre.

En face de l'action de l'administration, Sanofi-Aventis traîne les pieds, en indiquant que le respect des normes lui coûterait 30 millions d'euros. Cela écornerait de 0,43 % son résultat net d'UNE année. Ceci n'empêche pas Sanofi-Aventis de revendiquer le classement ISO 14001, garantissant une gestion environnementale exemplaire, et d'avoir rejoint l'indice "développement durable" du Dow Jones, en tant qu'entreprise modèle...

mercredi 7 novembre 2007

MICRO-CROTTOIR À ALFORTVILLE

Dans la rubrique "création d'espaces verts" (puisque c'est ainsi que le dernier BMO bulletin de propagande électorale baptise les travaux sur la place de la Mairie), les lubies de Monsieur le Maire commencent à prendre forme. C'est ainsi que les Alfortvillais découvrent les pelleteuses en train de défoncer le pavage réalisé il y a une dizaine d'années, qui est en parfait état, afin de réaliser des merveilleux espaces verts d'une largeur d'un mètre qui sauront être accueillants pour nos amis à 4 pattes.

Camelinat_travaux Camelinat_bordure

A la vue des travaux, les interrogations fusent au bout des laisses. Le petit grillage ? Restera ? Ou restera pas, augmentant ainsi le territoire pour lever la patte ?

02_11_2006_008Rappelons que l'addition de "l'embellissement" de la place de la Mairie (trottoirs le long de la rue Paul Vaillant-Couturier, abattage des platanes quasi-centenaires, plantation de pins sylvestres, destruction du kiosque à musique, dépose de pavage, pose de pierres de Comblanchien et autres babioles) se monte déjà à plus d'un million d'euros depuis le début du mandat...

Et pendant ce temps-là, il existe d'autres espaces verts sur des kilomètres et des kilomètres: ce sont les caniveaux d' Alfortville, semblables à celui-ci. Mais Monsieur le Maire ne les voit pas de son bureau....

mardi 6 novembre 2007

PLU D'ALFORTVILLE: L'INFORMATION TRONQUÉE...

Ce qu'il y a de formidable avec ce site, c'est que, pour reprendre une expression sportive, l'équipe sortante le "colle à la culotte" et qu'elle réagit immédiatement dès qu'un message paraît... Beaucoup plus efficace qu'Allô Mairie....

Pour exemple, nous vous avions parlé de l'information qui prenait l'eau sur le panneau administratif de la Mairie: il a été promptement nettoyé et les feuilles détrempées ont été changées.

Aujourd'hui nous nous sommes donc rendus devant le panneau à l'autre bout de la place. Déplacement instructif car nous avons pu voir l'importance que l'équipe sortante attache à l'enquête publique sur le PLU. Importance tout aussi partielle que la partie visible de l'affiche rendant publique cette enquête, comme en témoigne la photographie ci-dessous.

affiche_PLU

CONFLUENCE 2008 rappelle donc que l'enquête publique démarre lundi prochain, 12 novembre 2007 (voir les horaires et lieux ici).

Un petit tour sur le site de la Mairie qui annonce quand même l'enquête depuis le 3 novembre: il aura fallu plus de 15 jours après l'arrêté pour la mise en ligne. N'attendez pas une seule ligne sur le PLU lui-même, le site en reste toujours aux présentations audiovisuelles qui ont précédé les vrais faux débats dans le cadre de la concertation préalable il y a plus de 6 mois...

Pourtant les exemples abondent sur le net de villes qui permettent à leurs administrés de prendre connaissance de leur projet de PLU en le mettant en ligne. Un exemple ici avec la ville de Bergerac qui a une enquête sensiblement aux mêmes dates qu'Alfortville. Vous y trouverez aussi quelques réponses à des questions que vous pourriez vous poser sur votre cas personnel.

vendredi 2 novembre 2007

LE COMMERCE DE PROXIMITÉ

Le commerce de proximité est bien implanté à Alfortville et constitue une richesse au niveau de la vie sociale. Et à ce seul niveau car, pour la fiscalité, les taxes professionnelles générées sont englouties dans le budget de l'AGGLO.

La dynamisation, le développement du tissu commercial sont-ils une priorité de l'équipe au pouvoir ? Non. Aucune action spécifique, aucune concertation avec les commerçants n'ont eu lieu au cours de ce mandat.

Bien pire, les rares aménagements urbains, décidés en petit comité, ont des effets dévastateurs.

C'est ainsi que les commerçants riverains du boulevard Carnot se plaignent d'une baisse de leur chiffre d'affaires de 15 à 20 %, parce que l'aménagement coûteux réalisé l'année dernière a supprimé le stationnement en double file, autrefois possible: aucune solution alternative n'a été proposée pour le stationnement rapide.

C'est ainsi que, place de la Mairie, pour la troisième fois en 6 ans des travaux sont entrepris et que le square est refait à neuf pour le prix que l'on sait. A-t-on pensé alors à réaliser un parc de stationnement souterrain ? Non. Il aurait été pourtant bien utile tant pour les clients des commerces aux alentours que pour les administrés, lors de leurs démarches en Mairie.

La seule réponse de la Mairie: la mise en place sans fin de bornes et de quilles de modèles variés qui, de plus, gênent le passage des piétons et des poussettes.

Aucun dialogue, aucune prise en compte des besoins: les commerçants alfortvillais sont logés à la même enseigne que les habitants.

jeudi 1 novembre 2007

FAUT-IL FAIRE CONFIANCE AUX ÉLUS ?

CONFLUENCE 2008 a décidé d’ouvrir le premier dossier de la rubrique "Démocratie participative", en parlant d’un sujet tabou, à savoir l’image des élus, bien souvent associée à celle de personnes corrompues.

Le constat

Nul ne peut nier que quelques élus, de tous bords politiques, se sont fait accrocher par la justice, certains se retrouvant pour un séjour à l’ombre, d’autres s’enfuyant sous des cieux plus cléments.

Ce n’est qu’une petite minorité, mais ce n’est pas la perception que les Français en ont. Le Centre d’Études de la Vie Politique Française (CEVIPOF) a publié, en octobre 2006, une enquête à ce sujet et ses résultats doivent interpeller les candidats à une élection.

Selon les conclusions de cette étude, le peuple semble certain que le système politique est corrompu et ses dirigeants « pourris ». La défiance à l’égard du personnel et des institutions politiques se traduit par un chiffre : 60 % des personnes interrogées estiment que «les élus et les dirigeants politiques sont plutôt corrompus».

Pourcentage inquiétant, et d’autant plus inquiétant qu’il est en constante progression : 38 % en 1977, 55 % en 1990 et 60 % maintenant. Tous les paramètres sont au rouge : en 1977, 30 % des sondés n’avaient pas d’opinion, ils ne sont plus que 5 % aujourd’hui. Un tiers estime qu’il y a de plus en plus de corruption. L’orientation politique des personnes n’influe pas sur les réponses, sauf pour les sympathisants des partis protestataires qui sont les plus pessimistes.

La notion de corruption ne relève cependant pas d’une stricte règle morale : l’élu qui tire profit de son mandat pour lui ou ses proches est sévèrement condamné, celui qui accorde des faveurs ou des passe-droits au citoyen est plus toléré.

Cette étude démontre la sape exercée sur la démocratie par cette défiance. La conséquence principale en est l’abstention aux élections, alors justifiée par le sentiment du "tous pourris".

Quels sont les remèdes ?

Tout d’abord, un renouvellement plus rapide des élus. La façon dont certains s’accrochent à leur poste alimente la croyance selon laquelle "la place doit être bonne".

Ensuite, l’interdiction du cumul des mandats. Les citoyens savent bien que courir, par exemple, entre l’Assemblée Nationale et une mairie, est une vie de fou. Ils ne l’expliquent que par la volonté de "s’en mettre plein les poches".

Et Alfortville ?

Alfortville présente bien des symptômes de ce mal : une équipe menée par un homme, qui brigue un nouveau mandat après 20 ans de pouvoir, qui cumule les mandats après avoir soutenu officiellement la position contraire lors des élections présidentielles, perdant ainsi toute crédibilité.

Comment s’étonner alors du taux record d’abstention ou de votes nuls aux dernières élections municipales (47,5 %), qui conduit hélas au constat suivant : 2 Alfortvillais sur 3 n’ont pas fait confiance à l’équipe parvenue au pouvoir pour 7 ans.

VOUS AVEZ LA PAROLE

Idées, suggestions, propositions, observations : alimentez le débat en laissant un commentaire.
A l'issue de cette période d'écoute, CONFLUENCE 2008 fera des propositions concrètes qu'elle inscrira dans son programme: rétablir la confiance et le respect réciproque entre les élus et les électeurs est une tâche prioritaire.
 


CONFLUENCE 2008, LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE