LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE

lundi 31 décembre 2007

LES TRAVAUX DE LA 25° HEURE À ALFORTVILLE

Voici donc un nouveau chantier "ouvert" à 70 jours des élections municipales, au 28 rue des Camélias. Enfin, en disant chantier, n'espérons pas une construction: il s'agit d'une nouvelle démolition. Le maire sortant continue ainsi à lancer les bulldozers dans la ville, en rasant tout ce qui ne trouve pas grâce à ces yeux.

Rappelons l'historique de cette affaire. Cette propriété, constituée d'un pavillon et d'un jardin ouvert sur la rue, a été donnée par legs à la municipalité, sous condition de lui trouver une destination en faveur des personnes âgées.

Dans un premier temps, le maire sortant a envisagé d'y réaliser des logements. ALFORTVILLE CONFLUENCE a, dans un message en date du 22 août 2006, dénoncé ce projet et demandé la création d'un espace vert. Le blog étant lu avec soin par la Mairie, cette proposition a été retenue... mais sans en indiquer la paternité.

ALFORTVILLE CONFLUENCE a alors proposé, dans un message en date du 6 décembre 2006, de restaurer le bâtiment existant, parfaitement sain, afin de l'aménager en un petit équipement de quartier, destiné, entre autres, à un lieu de convivialité pour les personnes âgées.

Afin de respecter les volontés de la défunte légataire, CONFLUENCE 2008 comptait s'engager, dans son programme pour les élections municipales, pour la réalisation rapide de cet aménagement qui aurait pu devenir un lieu de rencontres inter générationnelles.

Il n'en sera rien: le massacre de l'environnement des Alfortvillais par le maire sortant continue, même en période pré-électorale.

Cette pratique du bulldozer, à quelques semaines du scrutin, est le signe évident du mépris total du suffrage universel par le maire sortant. Entreprendre ainsi une démolition irréversible, c'est refuser aux habitants du quartier la possibilité d'exprimer un choix.

Sans doute Monsieur Rouquet pense-t-il avoir déjà gagné les élections !

Osera-t-il affirmer avoir pratiqué la concertation pour ce projet ? C'est possible: il n'est plus à un mensonge près...

Enfin il s'agit là encore des travaux de la 25° heure, ceux qu'il entreprend dans l'année supplémentaire de mandat dont il a bénéficié en raison des élections présidentielles et législatives de 2007. En vertu de quelle urgence agit-il, puisqu'il s'est auto-accordé le permis de démolir depuis le 17 mai 2006, il y a presque 20 mois ?

Tout ceci est financé par le prêt de 3 millions d'euros qu'il a souscrit en octobre 2006, c'est-à-dire en fait une charge reportée sur les Alfortvillais jusqu'en 2027 !

Cette affaire résume à elle seule tous les mécanismes du "système Rouquet": décision arbitraire et sans concertation, financement reporté dans le temps, hypothèque sur le futur, mise devant le fait accompli , passage en force au mépris du citoyen et précipitation.

dimanche 23 décembre 2007

LE BMO ET LES ALFORTVILLAIS...

Le lectorat du BMO Alfortville se réduit à chaque parution: quel est celui d'entre nous qui n'a pas constaté ces piles de bulletins, déposées dans les halls d'immeuble, intactes jour après jour jusqu'à ce que la femme de ménage leur fasse prendre le chemin du recyclage...

Le BMO a une image de marque déplorable: il devient un recueil d'informations de plus en plus suspectes aux yeux des Alfortvillais, sentant la propagande, ignorant les évènements à venir ou l'existence de Conseils municipaux, ne révélant les projets qu'une fois ficelés sans concertation des habitants, ne parlant des réalisations qu'une fois terminées, travestissant la réalité, voire s'enfonçant dans le mensonge absolu.

Au fil des BMO, les exemples abondent. Retenons celui du parking public supplémentaire qui a droit à un encadré en bas de la page 11 du BMO de novembre 2007.

Le BMO affirme fièrement: "Avant la fin de l'année, le centre ville va se doter d'un parking public supplémentaire". Supplémentaire ? Mais où est le premier ?

Ce parking supplémentaire est celui du Pôle Culturel: "Ouvert 24 H sur 24, il sera sécurisé." Et voilà le résultat, la barrière est fermée au jour du 24 décembre 2007. Pourtant ce n'est pas le temps qui a manqué pour ouvrir et sécuriser le parking, puisqu'il a été livré par l'entreprise il y a plus de 9 mois...

Ainsi les commerces du centre, déjà durement touchés par les travaux à répétition du square de la Mairie, qui ont neutralisés pendant des mois de nombreuses places de stationnement, puis par la suppression des places rue Joseph Franceschi et maintenant rue Bourdarias, n'auront pas bénéficié de ce parking dans une période d'activité pourtant primordiale pour leur chiffre d'affaires.

Autre constatation: lorsque le parking public du quai Blanqui, mangé par le projet du centre aquatique, a définitivement fermé, le BMO n'en a parlé... Information à sens unique, n'est-ce pas ?

vendredi 21 décembre 2007

LE PLU, Y'EN A PLUS....

Le maire sortant, par arrêté en date du 12 décembre 2007, a décidé de déclarer l'enquête publique sur le Plan Local d'Urbanisme "nulle et non avenue". Cet arrêté vient d'être affiché.


Ainsi donc les remarques faites par CONFLUENCE 2008 sur le registre d'enquête publique dès le premier jour de celle-ci étaient fondées.

Cet arrêté soulève, d'une part, deux interrogations et, d'autre part, une constatation.

La première interrogation: pourquoi le maire sortant a caché au Conseil Municipal du 15 décembre 2007 cette annulation, évoquant très discrètement au détour d'une intervention que "le PLU était reporté pour quelques erreurs de procédure"?
Sans doute la volonté de cacher à son conseil comme à l'auditoire la réalité, à savoir que tout doit être revu après les élections municipales.

La deuxième interrogation: pourquoi le maire sortant a-t-il laissé l'enquête se poursuivre jusqu'au 14 décembre 2007 au soir et n'a-t-il pas eu la correction de répondre au Commissaire Enquêteur qui lui avait écrit, l'obligeant à tenir une dernière permanence tout à fait inutile ?
Sans doute la volonté de cacher la réalité, qui est un fiasco complet pour lui.

La constatation: Monsieur Loreau, conseiller municipal sortant "chargé de l'urbanisme", est, comme chacun sait, la cheville ouvrière du projet du PLU. Cette affaire est une bonne démonstration de son incompétence. Mais cette incompétence n'a d'égale que son arrogance quand, mis à mal par une intervention de Catherine de Rasilly au même Conseil Municipal, après des diversions qui ne répondaient en rien au fond du problème posé, il ose lui déclarer qu'elle est "quelqu'un qui n'y comprend pas grand chose". Depuis le début de l'élaboration du PLU, il ne semble pas avoir compris grand chose à ce qu'était ce document: la preuve est là.

En conclusion, CONFLUENCE 2008 estime que le report du PLU est une excellente nouvelle. S'ils font le "bon choix" en mars 2008, les Alfortvillais auront ainsi la possibilité de réfléchir à l'avenir qu'il veulent pour leur ville, au cours d'une véritable concertation démocratique, et de donner corps à un véritable projet, ambitieux mais réaliste.

En effet le projet de PLU soumis à l'enquête publique ne comportait pas que des "erreurs de procédure". Son contenu était profondément néfaste pour la ville. CONFLUENCE 2008 vous expliquera bientôt comment et pourquoi.

mercredi 19 décembre 2007

UN PREMIER SONDAGE

Lors du Conseil Municipal d' Alfortville qui s'est tenu le 15 décembre 2007, le maire sortant a proposé l'achat, pour un montant de 6 000 euros, d'un buste de l'abbé Pierre, afin de le mettre dans un futur square.

Catherine de Rasilly a fait remarquer qu'un tel achat ne lui semblait pas correspondre à la vie de simplicité et d'humilité de l'abbé Pierre, ni à son action constante en faveur des mal-logés: elle a proposé que cette somme soit affectée à une action en faveur de cette population.

René Rouquet n'a pas répondu: comme souvent, il ne savait, semble-t-il, que répondre. Mais vous, que pensez-vous à ce sujet ? Vous pouvez voter dans le sondage que nous vous proposons en bas de la colonne de gauche.
LES DÉRIVES DE L'AGGLO

Beaucoup d’Alfortvillais l’ignorent encore, mais Alfortville est membre, avec Créteil et Limeil-Brévannes, de la Communauté d’Agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne (CAPCVM). Pourtant avec un budget de 130 millions d’euros (contre 70 millions à la ville d’Alfortville), la communauté d’agglomération représente un potentiel d’intervention largement supérieur à celui de la ville (1).

Son champ de compétences est par ailleurs large et ambitieux. Reprenons la définition de l’intérêt communautaire, tel qu’il a été présenté lors d’un des conseils communautaires fondateurs, le 7 avril 2001 :

« Dans le cadre des compétences obligatoires, optionnelles et facultatives qui lui ont été transférées par les trois communes fondatrices, la communauté d’Agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne a retenu des objectifs majeurs pour son territoire :
- un cadre de vie protégé et rénové dans le cadre d’un développement durable et équilibré ,

- un réseau de transports et des moyens de stationnement mieux adaptés ,

- une offre de services, de prestations et d’équipements de qualité ,

- un tissu économique diversifié et dynamique susceptible d’offrir des emplois nouveaux et des ressources financières supplémentaires aux collectivités territoriales.


Ces ambitions sont rendues possibles du fait de la mise en commun d’une partie des compétences et des moyens des services des villes, de l’existence des réserves foncières disponibles et grâce à une volonté de développer un réelle solidarité sur l’ensemble du territoire communautaire. »


Le programme est alléchant et on se dit qu’avec une telle volonté politique et de tels moyens, la communauté d’agglomération joue évidemment un rôle de premier plan dans le bon fonctionnement de son territoire. Qu’en est-il vraiment ?

UN TERRITOIRE INCOHÉRENT ET ARTIFICIEL

Il suffit pourtant de jeter un bref coup d’œil à la carte de la communauté d’agglomération pour se rendre compte de l’absurdité de son territoire. Le périmètre, accepté par un gouvernement qui voulait renforcer le pouvoir local de trois maires "amis" (voir l'historique de sa création), agglomère trois communes que tout, de l’histoire à la géographie, en passant par le tissu économique, les composantes sociales ou les projets de territoire, oppose. Bref, le territoire, créé de toutes pièces, est tel qu’il ne permet pas de mettre en place de SCOT (Schéma de Cohérence territoriale), de PDU (Plan de Déplacement Urbain) ou de PLH (Plan Local de l'Habitat) (2). Cela veut dire, concrètement, que l’Agglo ne se préoccupe ni de l’organisation de son espace, ni de ses transports, ni de son habitat. C’est du jamais vu…

D’une manière générale d’ailleurs, les 700 fonctionnaires de Plaine Centrale (3), ont bien du mal à trouver de façon cohérente des thèmes d’ "intérêt communautaire". C'est ainsi qu'au hasard des nécessités d'entretien, certaines rues sont déclarées "communautaires", d'autres non, le tout sans aucune continuité ni logique.

En fait, l’Agglo fonctionne par et pour Créteil. La plupart des fonctionnaires en viennent et l’examen de ses missions et actions est éloquent. Le site de l’Agglo liste précisément ses "compétences". Morceaux choisis…

LES COMPÉTENCES

Les médiathèques

La communauté d’agglomération gère 10 médiathèques, dont… 7 à Créteil, contre 2 à Alfortville et 1 à Limeil-Brévannes. A Alfortville, l’établissement du centre ville est ouvert 30 heures par semaine et celui de la rue Etienne Dolet 22… Les deux établissements sont fermées 3 jours par semaine et tout le mois d’août, aucune nocturne n’étant évidemment organisée. Bref, l’Alfortvillais « de base », celui qui travaille, et qui tente de se cultiver pendant ses temps de loisirs n’a pratiquement aucune chance de trouver la médiathèque ouverte à ces moments-là.
Parmi les autres anomalies, on peut citer le système de restitutions des documents (une boîte aux lettres unique quand la médiathèque est fermée (très bien !), mais 5 ou 6 guichets différents quand la médiathèque est ouverte (cherchez l’erreur…) ; un système de pénalité sans pénalité (ou presque), qui incite les utilisateurs à garder les documents… ; une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes qui débouche directement sur… un parking (nous en avons déjà parlé).

Les équipements sportifs

Au titre des équipements sportifs d’intérêt communautaire, l’Agglo gère… le stade Dominique Duvauchelle à Créteil, dont chacun sait qu’il est pratiquement inaccessible d’Alfortville par les transports en commun.
Ce stade, dont le fonctionnement nécessite 17 agents, accueille les entraînements et les compétitions de… l’US Créteil Lusitanos Football, de… l’US Créteil Athlétisme et la pratique de… l’US Créteil Tennis. Les Alfortvillais qui le souhaitent peuvent cependant bénéficier d’un tarif « réduit » pour avoir accès aux courts de tennis (8,30 euros de l’heure…). Bref, il faut une bonne loupe pour trouver un intérêt communautaire à cet équipement pourtant financé par les trois communes.

Déchets et propreté urbaine

Ce point se passe de commentaires pour Alfortville. Créteil, pourtant, est une ville propre…

Transports

Quels sont les projets auxquels l'Agglo apporte sa contribution financière, parfois très importante ?
Le prolongement de la ligne de métro n°8 jusqu'à Europarc (Créteil – Parc des sports) qui accompagnera la finalisation de l'urbanisation de Créteil (la mise en service est prévue en 2010, les travaux commençant fin 2006).
La réalisation d'un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) Sucy-Bonneuil-Pompadour qui se maillera également sur la future station de la ligne 8 du métro, ce transport constituant une offre de rocade efficace et à forte fréquence qui permettra un rabattement sur les RER D et A (la mise en service est également prévue en 2010).
La réalisation d'un pôle intermodal à Pompadour en liaison avec le TCSP Sucy-Bonneuil-Pompadour, le TVM ainsi que les réseaux de bus RATP et STRAV (la mise en service est également prévue à l'horizon 2010).
Trois opérations extrêmement coûteuses, mais sans aucune retombée pour les habitants ou les entreprises d'Alfortville.

Autre bizarrerie, la communauté d’agglomération finance le parking de la Brèche et celui du centre commercial de l’Echat à… Créteil bien sûr.

La politique de l'Agglo est suiviste sur les dossiers concernant les transports: cela est clairement confirmé par la consultation du site officiel de l'Agglo puisqu'il n’y existe aucun service dédié, d’après l’organigramme… L’examen de la réalité en apporte une preuve supplémentaire. La "politique" de transports de l’Agglo se limite donc au carrefour Pompadour et à la zone d’Europarc. Même s’il s’agit de zones stratégiques, c’est évidemment un peu court pour un territoire qui n’offre aucune solution de transport pour aller d’une extrémité à l’autre. Et comme nous le disions plus haut, l’Agglo n’a pour l’instant réalisé ni SCOT, ni PDU. Les choses ne sont donc pas sur le point de changer.

Dernier commentaire : le site se réjouit de "la finalisation de l’urbanisation" de Créteil. Révélateur de l'intérêt porté aux communes "vassales"…

Le développement économique

Le développement économique est, en théorie, la première des compétences des communautés d’agglomération, ce qui est normal quand on sait que les structures intercommunales sont financées par la taxe professionnelles des commerçants, artisans, professions libérales et entreprises.
Pour Alfortville, on sait à peu près ce que l’Agglo coûte (50% des ressources fiscales environ), mais son impact sur le développement économique de notre ville est à peu près nul… C’est un beau gâchis pour une ville qui se trouve à 6 minutes en RER de Paris, dont le foncier reste attractif et qui pourrait facilement attirer de belles entreprises (c’est-à-dire des emplois, de la TP et une image dynamique), à condition que le PLU l’envisage... Ce dernier n'établit aucune prospective à ce sujet, dans ce domaine comme dans tous les autres: c'est ce que vient de nous révéler l'enquête publique.

Pour ce qui est du commerce, le site de l'Agglo nous rappelle que "Plaine Centrale s'est logiquement engagée en faveur de la restructuration et du soutien de ces centres commerciaux, notamment dans les quartiers prioritaires au titre de la politique de la ville. Plusieurs ensembles commerciaux font ainsi l'objet d'une intervention de la Communauté d'Agglomération de la Plaine Centrale du Val-de-Marne".
Le site égrène ensuite les zones aidées : Créteil-Village à... Créteil, le centre commercial de l'Echat à... Créteil, le centre commercial du Palais à... Créteil et le centre commercial Kennedy à... Créteil. Les habitants du grand ensemble apprécieront en constatant l'état de quasi abandon des commerces du centre à leur disposition...

Les associations subventionnées

Un rapide regard sur les associations subventionnées va dans le même sens. D’après le site, 35 associations sont subventionnées par l’Agglo. Sur ces 35, 25 ont leur siège social situé à… Créteil contre 3 d’entre elles à Alfortville (le Chœur Régional d’Ile de France, les Amis Bénévoles des Animaux et Maestria).

Parmi les associations subventionnées, le profane peut relever quelques surprises (il y en a sans doute beaucoup d’autres) : l’Agglo (qui n’a aucune compétence dans l'action internationale) finance par exemple le Comité de Jumelage de Créteil, mais aussi le Club de Hand-Ball de Créteil ou le Rugby-Club de Créteil/Choisy le roi. Cherchez l’intérêt intercommunal ! Les clubs de Hand-Ball et de Rugby d'Alfortville restent, quant à eux, à la charge des Alfortvillais...

LE BILAN D'UNE PREMIÈRE MANDATURE DE L'AGGLO

Le premier bilan de la communauté d’agglomération n’est pas fameux. Au regard des ambitions énoncées le 7 avril 2001, aucun objectif n’a été atteint. Seule Créteil, qui a retrouvé une capacité indirecte de financement, semble avoir tiré un avantage significatif de l’agglomération pour poursuivre son développement.

Pour les Alfortvillais, qui renoncent à 50% de leurs recettes fiscales (taxe professionnelle et taxe d’enlèvement des ordures ménagères) en contrepartie de pas grand-chose (une médiathèque souvent fermée et des rues mal nettoyées), la frustration pourrait être grande s’ils avaient conscience d’appartenir à la communauté d’agglomération la plus puissante du département (130 millions d’euros de budget et 700 agents). Mais l’essentiel du budget (75%) est affecté au fonctionnement et les investissements (25%) vont en grande partie à Créteil.

Qu'a fait René Rouquet ?

Il est de bonne guerre de tenter de favoriser sa ville, ce que fait très bien Créteil. Mais personne à Alfortville n’est là pour défendre nos intérêts. La démission de la municipalité sortante, absente sur chacun des dossiers et des enjeux majeurs qui se jouent actuellement, est donc particulièrement coupable. Il faudra en tout cas avoir à l’esprit, en glissant son bulletin dans l’urne en mars prochain, que ce bulletin enverra aussi des élus à l’Agglo et que le mieux serait d'y envoyer ceux prêts à défendre les intérêts des Alfortvillais…

(1) La quasi- totalité des données de cet article viennent du site officiel de la communauté d'agglomération.

(2) Le SCOT est le schéma de cohérence territoriale. Créé par la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) du 13 décembre 2001, il est le principal outil de d’organisation et de mise en cohérence du projet politique et urbain d’un territoire.
Le PDU est le plan de déplacement urbain. Il détermine l’organisation du transport des personnes et des marchandises, la circulation et le stationnement. Tous les modes de transports sont concernés et la réalisation d’un PDU est une obligation légale pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 100 000 habitants comme l'Agglo.
Le PLH est le programme local de l'habitat. Il est, en France, le document essentiel d'observation, de définition et de programmation des investissements et des actions en matière de politique du logement à l'échelle d'un territoire. Il fixe des objectifs et décide des actions visant à répondre aux besoins de logements et de renouvellement urbain. Il est établi pour une période de six ans. Le PLH concerne tous les types d'habitat, mais vise en particulier à répondre à l'objectif de mixité sociale en favorisant une répartition équilibrée des logements sociaux. Un PLH doit être obligatoirement élaboré dans toutes les communautés d'agglomération de plus de 50 000 habitants avant le 13 juillet 2009 (loi ENL du 13 juillet 2006).

(3) C'est un record de France pour une communauté d'agglomération de cette superficie !

lundi 17 décembre 2007

LES CRÈCHES À ALFORTVILLE

CONFLUENCE 2008 ouvre un dossier qui concerne beaucoup d'Alfortvillais, surtout parmi les nouveaux arrivants: les parents des tout-petits enfants.

La langue de bois officielle en mai 2004
(extraits du BMO n° 93 pages 4 et 5 sous le titre "Petite enfance: une priorité municipale")

"Depuis de nombeuses années, Alfortville évalue à sa juste valeur l'enjeu individuel et collectif que représente l'accueil des tout-petits. La Ville tente (NDLR: !) de mettre tout en oeuvre pour faciliter au mieux la vie et le quotidien des familles... Les services municipaux travaillent donc activement pour satisfaire une demande de plus en plus importante."

Comme d'habitude, le BMO dans toute sa propagande et sa désinformation.

La langue de bois officielle en 2007

Lors du Conseil Municipal du 29 mars 2007, le maire sortant a expliqué qu'Alfortville était "bien pourvue en crèches" et qu'aucune nouvelle structure petite enfance n'était à l'ordre du jour en dehors de la crèche rue Marcellin Berthelot. Que l'on n'arriverait jamais à satisfaire tout le monde. Dans le cas où d'autres parents en exprimeraient le besoin, alors on étudierait le dossier, mais que pour l'instant on en restait là.

Dans le dossier de PLU qui vient d'être soumis à l'enquête publique, l'équipe sortante fait le tour du problème des équipements de la petite enfance en ces quelques lignes que nous reproduisons in extenso:

"La petite enfance est un des secteurs prioritaires d'intervention de la commune qui compte près de 400 places d'accueil. En 2006 est inauguré un nouvel équipement de 60 places rue Marcellin Berthelot. Dans le cadre du contrat "enfance 2003-2006" conclu avec la caisse d'allocations familiales, la capacité d'accueil de la crèche Jaclard sera augmentée de 10 places. Toutefois, le nombre de demandes reste important."

Point final. Des projets ? Aucun. Des mensonges ? Plusieurs. La réalité est la suivante.

Les chiffres bruts de l'évolution
(la population d'Alfortville augmente d'environ 1 000 habitants chaque année, selon l'estimation de l'INSEE)

Situation en 1999: 124 places municipales et 170 places départementales, soit 294 places pour 36 000 habitants (ratio: 8,17 places pour 1000 habitants).

Situation en 2004: 139 places municipales (extension de la crèche Jean-Sébastien Bach) et 170 places départementales, soit 309 places pour 41 000 habitants (ratio: 7,54 places pour 1000 habitants).

2005: estimation INSEE de la population à cette date: 42 800 habitants.

2006: l'inauguration de la crèche Marcellin Berthelot a eu lieu uniquement dans les rêves du maire sortant.

2007: rien de nouveau sauf le PLU qui considère que 309 places, c'est "près de 400"...

courant 2008: livraison probable rue Marcellin Berthelot d'une crèche de 60 places, mais seulement 7 places supplémentaires en raison de la fermeture pour travaux d'une crèche existante.

Situation en 2008: 146 places municipales et 170 places départementales, soit 316 places pour 45 000 habitants grand minimum (ratio: 7,02 places pour 1000 habitants).

La situation, déjà mauvaise au début du mandat en 2001, se dégrade d'année en année. Avec, pour résultat, une liste d'attente comprenant des centaines de noms, avec des délais insensés.

Crèche supplémentaire ou mosquée : le choix de l'équipe municipale sortante

A chacun ses priorités budgétaires! CONFLUENCE 2008 n'a pas les mêmes ambitions pour notre ville que l'équipe municipale sortante.

Consciente des nouveaux besoins en matière d'environnement et d'équipements, CONFLUENCE 2008 estime qu'il aurait été plus judicieux de dépenser l'argent du contribuable alfortvillais dans la création d'un espace petite enfance supplémentaire. Catherine de Rasilly s'est d'ailleurs maintes fois exprimée à ce sujet, en vain, lors des conseils municipaux.

Monsieur le Maire, quant à lui, préfère, au mépris de la loi de 1905, financer intégralement sur le budget de la ville, la construction (pour plus de 800 000 €), l'entretien, la fourniture de l'électricité, de l'eau, du chauffage d'un lieu de culte musulman. Certes CONFLUENCE 2008 n'est pas hostile à la création d'une mosquée sur notre commune, mais il ne peut s'agir là que d'un projet mené à bien et pris en charge par les fidèles eux mêmes, comme c'est le cas pour TOUTES les autres religions à Alfortville.

Les jeunes parents alfortvillais, toutes religions confondues, auraient probablement fortement apprécié une nouvelle structure d'accueil pour leurs enfants...

Les projets du maire sortant à ce sujet (déclaration en date du 03 décembre 2006)

CONFLUENCE 2008 vous communique la position de Monsieur le Maire sur ce problème et son programme pour les années à venir, voire même dans un délai de 10 ans, puisqu'il a déclaré lors de la réunion dite "publique" du 03 décembre 2006 relative à l'élaboration du PLU (Plan Local d'Urbanisme):

" Quand on a une poussée immobilière, on a des habitants supplémentaires et derrière il faut suivre. Il faut des crèches, des écoles. Et comment on fait ça, si on ne veut pas trop toucher à la taxe d'habitation ? On peut pas suivre, on se retrouve avec des habitants qui n'ont pas les services qu'ils voudraient sur la ville."

" Les crèches : on a eu il y a quelques années un taux de berceau par habitant, on a eu un prix à cette époque-là. Aujourd'hui la demande est tellement forte que forcément on n'arrive pas à régler tous les problèmes. ET ON Y ARRIVERA JAMAIS parce que sinon il faudrait qu'on construise des crèches, des crèches et des crèches. Et le problème, c'est que les financements, vous savez que c'est une compétence départementale. La ville peut aussi en (NDLR: des crèches) construire, mais on ne peut plus en (NDLR: des subventions) avoir. Aujourd'hui on est au taquet des subventions. Ca veut dire qu'aujourd'hui la crèche qu'on est en train de construire, elle est plein pot pour la ville. Tout ça en gardant des taxes sur les habitants raisonnables, dans la moyenne départementale. On peut difficilement aller au-delà. Donc il faut retrouver un certain nombre d'équilibres: c'est l'objet du PLU, c'est l'objet des discussions qu'on va avoir."

Les 5 lignes du projet définitif du PLU ne sont que la traduction claire et concise des intentions du maire sortant: ne rien faire. Les parents alfortvillais ne doivent pas compter sur la moindre crèche supplémentaire pour les prochaines années. Monsieur Rouquet a d'autres priorités... Il n'échappera pourtant à personne que les nombreuses constructions nouvelles amènent sur notre commune une population jeune et riche... d'enfants.

Des solutions pour "se débrouiller"

Parents, aidez-vous, puisque l'équipe sortante ne vous a pas aidé ! Les solutions, en face de son incurie, ne peuvent être qu'individuelles (recours à une assistante maternelle, garde partagée, grands parents...) ou collectives (création d'une crèche parentale...). Bon courage à tous !

DES NOUVELLES DE LA CRÈCHE MARCELLIN BERTHELOT

Ca y est, le 13 décembre 2007, le chantier de l'aménagement de la crèche "inaugurée en 2006" a démarré... La pose des menuiseries extérieures, de l'ossature des cloisons, la filerie électrique ont débuté.

Bien , bien, nous direz-vous, mais quand les enfants pourront-ils y être accueillis ? En avril 2008, vient de déclarer le maire sortant lors du Conseil Municipal du 15 décembre 2007.
Monsieur Rouquet n'est vraiment pas fort en calcul: il nous l'avait avoué au sujet des "grosses sommes". Les calendriers non plus, c'est pas son fort !

L'entreprise a signé un marché de réalisation en 5 mois. Puis vient la phase d'équipement (en particulier celui de la cuisine qui n'est pas prévu dans le marché signé), d'ameublement et de mise en place des fournitures. Ceci donne une date de mise à disposition au mieux dans le courant du mois de juin 2008, si tout a bien été prévu, ce qui ne semble pas le cas d'après de récentes informations...

jeudi 13 décembre 2007

PLU (Plan Local d'Urbanisme) D' ALFORTVILLE:

CE QUI A PRÉCÉDÉ L'ENQUÊTE PUBLIQUE

Si vous désirez des renseignements sur le PLU d' Alfortville:

Pour tout savoir sur son élaboration avant le 01 septembre 2007, vous pouvez cliquer sur la catégorie Plan Local d'Urbanisme sur le blog d' ALFORTVILLE CONFLUENCE.

Pour tout savoir sur l'enquête, prendre connaissance d'une analyse du dossier et connaître les évènements postérieurs au 01 septembre 2007, il faut cliquer sur l'onglet Urbanisme en haut de page.

lundi 10 décembre 2007

DE L'INTÉRÊT DE BRASSER DE L'AIR... POLLUÉ !
Hérodote nous fait parvenir un nouveau billet. Le voici.


CONFLUENCE 2008 a évoqué le problème des rejets gazeux et aqueux des usines SANOFI-AVENTIS situées à Vitry et à Alfortville. Cette pollution est fort fâcheuse en cette période électorale: n'affolons pas l'électeur. Le Maire sortant est donc passé à l'action.

A l'action ! Vous vous frottez les yeux... Précisons: à une action qui lui a pris au plus 10 minutes. Il a posé, lors de la séance de l'Assemblée Nationale du 04 décembre 2007, en tant que Député, une question orale au Ministre qui, absent, a apporté une réponse par l'entremise du Secrétaire d'État chargé des sports...

Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Résumons les propos intégralement mentionnés ci-dessus.

Dans sa question, René Rouquet s'inquiète de la pollution mais il ne faudrait pas toucher à l'activité qui la génère. Ya ka convoquer une commission dont il serait le président... Si, si, il l'a dit !

Dans sa réponse, Bernard Laporte le rassure. Ya ka faire un examen par un conseil "incessamment". Et même ya ka réunir "début 2008 une instance de concertation destinée à lever les questions qui pourraient demeurer en suspens" (sic!)

Fin de la manoeuvre, brillante illustration de l'inutilité hypocrite des questions orales posées par les députés et des réponses données par le gouvernement, tous sujets et tous bords politiques confondus, à quelques rares exceptions.
Mais nos députés y tiennent: cela a pour eux le grand intérêt de faire croire qu'ils se sont occupés de l'affaire ("j'ai interpellé le gouvernement"), de se faire prendre en photographie durant son intervention (un effet de manche est conseillé...) pour pouvoir ensuite la publier fort à propos dans le bulletin municipal ("voyez le mal que je me donne")...
Même si tout cela est du pipeau...

Pendant ce temps-là, le calme règne à Alfortville sur la rive droite de la Seine: aucune réaction d'aucun élu de l'équipe majoritaire sortante...
Action
Gesticulation du Député-Maire, parution dans le BMO, affaire classée !

Mais, sur la berge opposée, ça chauffe ! La gauche (hors PC) et les Verts balancent une pétition contre "la puanteur" et "la pollution récurrente": ils disent "STOP !" Le tout est illustré par un nourisson avec un masque à gaz ! C'est un peu limite...


PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

Tous les Conseils municipaux ont eu lieu, depuis le début de la mandature, à une heure immuable (18 heures 30) et un jour ouvré en semaine. Cette "disposition" empêche, bien évidemment, la plupart des Alfortvillais de pouvoir y assister, alors qu'ils sont encore dans les transports en commun ou sur leurs lieux de travail, ou en train de récupérer leurs enfants.

Une chance exceptionnelle leur est donnée samedi prochain, 15 décembre à 10 heures, puisque c'est l'heure à laquelle Monsieur Rouquet, contraint par des évènements extérieurs, convoque le prochain Conseil.

N'hésitez pas à venir assister à cette assemblée, dont le déroulement est riche d'enseignement...

Bien évidemment, pour le reste, la façon dont Monsieur Rouquet "pratique" la démocratie reste la même, à savoir:
- l'information de l'opposition de cette date dans le délai minimum légal, et tant pis si certains d'entre eux avaient d'autres engagements...
- aucune mention sur le site Internet de la Mairie car il ne faudrait pas que cette nouvelle s'ébruite et que les Alfortvillais viennent en nombre...

dimanche 9 décembre 2007

LE DROIT D'EXPRESSION DE L'OPPOSITION

Les maires UMP du Plessis-Robinson et de Nogent sur Marne viennent, ces derniers jours, de se faire sanctionner par les Tribunaux Administratifs de Versailles et de Melun pour avoir interdit à leur opposition la rédaction d'une tribune dans le magazine municipal: ils faisaient valoir pour leur défense qu'ils avaient pris cette décision par "principe de précaution" pour éviter les recours contentieux en période électorale.

Les Tribunaux ont relevé que les décisions des Maires portaient "une atteinte grave et immédiate à l'exercice" du mandat de l'opposition.

Que dire alors de l'action de Monsieur Rouquet, qui interdit depuis maintenant plus de 4 ans toute expression autre que celles des trois composantes de sa majorité (PS - PC -Verts), au motif de l'application d'un réglement intérieur qu'il a rédigé lui-même ?

Une preuve supplémentaire de l'absence de démocratie à Alfortville... Museler l'opposition, c'est illégal...

vendredi 7 décembre 2007

CONFLUENCE TV sur le marché du Petit Pont

Rencontre avec les Alfortvillais le 07 décembre 2007 (petites vidéos).
MAIRIE OU ASSEMBLÉE NATIONALE:
QU'A CHOISI MONSIEUR ROUQUET ?
Nos Députés-Maires n'ayant pas le don d'ubiquité, un épisode révélateur, dont la presse a peu parlé, s'est produit dans la matinée du 5 décembre 2007 à l'Assemblée Nationale. La séance relative à la révision du Code du Travail a dû être reportée, faute de quorum...

Les élections approchant, nos Députés-Maires ont plus l'esprit à leurs réélections qu'à la discussion des lois... Encore une preuve de l'effet néfaste du cumul des mandats.

En juin dernier, à l'occasion des législatives, ALFORTVILLE CONFLUENCE avait déjà évoqué le problème.

Une question se pose aux Alfortvillais: où était Monsieur Rouquet le matin du 5 décembre ? A l'Assemblée: cela signifierait qu'il ne s'intéresse guère à Alfortville. En Mairie: cela signifierait qu'il ne s'intéresse guère aux droits des travailleurs.

En mars 2008, en votant CONFLUENCE 2008, les Alfortvillais pourront mettre fin à ce cumul et élire un Maire à plein temps.

jeudi 6 décembre 2007

CONFLUENCE TV à la gare

La liberté d'opinion n'est plus possible à Alfortville... c'est le thème de cette petite vidéo.
DE LA PROPAGANDE À LA RÉALITÉ

Le BMO-tract électoral de l'équipe sortante qui a été diffusé le 24 octobre 2007 étalait à la une le "Démarrage du chantier !" de la Maison des Jeunes. C'est de la publicité mensongère.

Ceci n'a pas empêché Monsieur Rouquet de procéder
le 10 novembre à une "cérémonie d'ouverture" de ce chantier avec fanfare, discours et... cocktail bien sûr ! Comme nous l'avons déjà indiqué, ce "démarrage" a consisté à ôter un voile en plastique sur un panneau dont les indications chiffrées, selon l'aveu même de Monsieur Rouquet, sont fausses.

Ce que Monsieur Rouquet aurait dû dire, c'est que le coût de l'opération n'est pas faux, il est inconnu... C'est un gros point d'interrogation qui aurait dû figurer à la place du coût prévisionnel de l'opération.

En effet, un mois et demi après la parution du BMO-tract, un des lots, et non des moindres, n'a pas été attribué, l'appel d'offres restant infructueux après plusieurs essais.

Démarrer un chantier en fanfare... mais sans entreprise ne fait pas peur à Monsieur Rouquet !

A la veille des élections municipales, la désinformation et les fausses annonces de l'équipe sortante règnent en maître: il s'agit de faire croire que l'on a fait quelque chose en 7 ans !

lundi 3 décembre 2007

CONFLUENCE 2008 publie le billet de (mauvaise) humeur que son fidèle contributeur Hérodote lui a adressé.

DE L'USAGE DE L'ARGENT DU CONTRIBUABLE ALFORTVILLAIS

Ainsi donc Monsieur Rouquet nous donne un bel exemple de ses priorités à quelques semaines de l'échéance des municipales.

D'une part, il dépense quelques milliers d'euros pour placer sous verre l'expression citoyenne, ainsi mise sous clé. Les panneaux d'affichage libre deviennent les uns après les autres des panneaux d'affichage selon "son bon plaisir". La dépense publique sert donc à empêcher l'expression de la démocratie à Alfortville.

D'autre part, il a préféré "investir" dans le cocktail d'inauguration de la couche de peinture du gymnase de l'école Octobre (un des grands chantiers de sa mandature) plutôt que d'équiper cette salle avec du matériel. Pour pallier la défaillance de la municipalité, les parents se sont donc cotisés au moyen d'un loto: un comble.

Voici les Alfortvillais renvoyés au régime politique que des villes de Grèce et de Sicile ont connu il y a 2 500 ans, quand un seul homme dominait sans partage la cité.

Hérodote.

samedi 1 décembre 2007

QUAND LE MAIRE ENTERRE LA LIBERTÉ D'OPINION... c'est que les élections municipales approchent !

Peu à peu, les panneaux relatifs à "l'affichage d'opinion" (c'est leur dénomination officielle) sont changés à Alfortville, comme chacun a pu le constater. Les anciens panneaux, pourtant en bon état, sont remplacés par des modèles sous verre, ce qui empêche la liberté de l'affichage.

Ceci est contraire à la loi, puisque l'affichage d'opinion résulte d'une obligation légale, en vertu de l'article 12 de la loi n° 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée et de l'article 1er du décret n° 82-220 du 25 février 1982 pris en Conseil d'Etat.

La précipitation avec laquelle ces changements sont opérés, sans avoir fait l'objet d'aucune décision du Conseil Municipal, présente une fâcheuse coïncidence avec la proximité des élections municipales et cantonales....

Monsieur Rouquet, Maire sortant, lors de ses derniers éditoriaux dans le BMO, nous a parlé, avec une emphase grandiloquente, de démocratie locale: en interdisant l'accès libre à l'affichage, il apporte aujourd'hui la preuve qu'elle lui est totalement étrangère.

Une anecdote: la précipitation est telle que le nouveau panneau posé le long de la façade de l'école Octobre a dû être déposé au bout de quelques heures en raison des travaux de ravalement en cours... Encore un exemple d'argent gaspillé !
 


CONFLUENCE 2008, LISTE DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE POUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES 2008 A ALFORTVILLE