APRÈS L'HEURE, CE N'EST PLUS LE MOMENT...
Un nouveau billet d'humeur d'Hérodote
Comme beaucoup de mes concitoyens, j'observe avec étonnement la multiplication des travaux lancés ces dernières semaines dans Alfortville. Il importe de rappeler que l'équipe municipale sortante joue les prolongations. Élue pour 6 ans, elle ne doit le fait d'être toujours en place aujourd'hui qu'à la surcharge du calendrier électoral de l'année 2007.
Cette équipe aurait au moins pu avoir la décence de différer les opérations coûteuses et inutiles comme le nième "embellissement" de la place de la mairie, ou irréversibles comme la démolition d'une maison en parfait état qui aurait pu servir de relais de quartier au 28 rue des Camélias. Que nenni ! Leur arrogance est telle qu'ils se voient déjà tous réélus et qu'ils continuent ce qu'ils ont toujours fait: le bulldozer et la mise devant le fait accompli, dans l'absence de dialogue et de concertation...
Les opérations de prestige, financées par un emprunt qui pèsera sur les budgets des successeurs de l'équipe sortante, auraient pu laisser place à des opérations de remise en état de rues. Celles qui ne dépareraient pas dans les épreuves spéciales du Paris-Dakar ne manquent pourtant pas à Alfortville. Il n'en est rien: les trous, parfois dangereux, resteront.
Ces travaux "hors délai" ne devront pas être inscrits à l'actif du bilan de Monsieur Rouquet, mais à son passif. Il fait le pari sur la mémoire courte des citoyens en considérant qu'ils ne se souviendront que de la dernière impression. Cette manipulation démontre, une fois de plus, un manque total de respect des citoyens.
Le débat électoral, qui, aujourd'hui, devrait être l'unique préoccupation de ceux qui vont briguer nos suffrages en mars prochain, ne doit s'appuyer que sur deux points: le bilan de la mandature passée et le projet pour la mandature future, afin d'offrir aux citoyens la possibilité d'un vrai choix.
A quelques semaines des élections, seule la liste CONFLUENCE 2008 a engagé ce débat: c'est pourtant la condition indispensable pour rendre le pouvoir aux citoyens le jour du scrutin.
Mais voilà: l'équipe sortante est empêtrée dans des tractations politicardes entre partis, dans des négociations de postes à pourvoir. C'est cela qui occupe à plein temps ces apparatchiks, et certainement pas l'avenir des Alfortvillais.
Hérodote
vendredi 4 janvier 2008
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